Le parahockey est la version paralympique du hockey sur glace. Cette discipline est devenue l'une des plus populaires des Jeux paralympiques d'hiver depuis son introduction aux Jeux paralympiques d’hiver de Lillehammer, en Norvège, en 1994. Il s'agit d'un sport dynamique avec de nombreux contacts physiques auquel prennent part des athlètes atteints d’une incapacité physique à un membre inférieur.
Chaque équipe envoie six joueurs sur la glace, y compris un gardien de but.
Le parahockey est régi par le CIP (Comité international paralympique). Il est assujetti aux règles de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) qui ont été légèrement modifiées.
Les athlètes sont assis et retenus au moyen de courroies à une structure de métal montée sur deux lames de patins de grandeur normale. La luge est suffisamment surélevée pour permettre à la rondelle de passer en dessous. Les athlètes utilisent des bâtons de hockey de 75 cm de long munis d’un pic à une extrémité et d’une lame à l’autre. Le pic sert à pousser la luge sur la glace tandis que la lame légèrement courbée sert à manier la rondelle.
La base du bâton du gardien de but peut être munie d’un pic supplémentaire et le gardien peut utiliser un deuxième bâton muni d’une lame ou une mitaine avec des dents.
Pour participer aux compétitions et aux événements sanctionnés par le CIP (p. ex. les Jeux paralympiques d’hiver), les athlètes doivent être atteints d’une incapacité permanente des membres inférieurs de sorte qu’il est évident et facilement perceptible qu’il leur est impossible de patiner et donc de jouer au hockey debout.
Parmi les exemples d’incapacités de ce genre, notons l’amputation (jambe, pied), la parésie (perte de 10 points de force musculaire dans les deux jambes), l’immobilité d’une articulation, la paralysie cérébrale et le raccourcissement d’une jambe d’au moins 7 centimètres.