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Andrew DeSousa n’a jamais participé au Championnat mondial junior de l’IIHF comme joueur, mais il assume un rôle important au tournoi de 2019 à Vancouver où il occupe un poste bénévole comme hôte de l’équipe de la Russie.
DeSousa, qui travaille au Service de police de Vancouver, a passé cinq saisons dans la Ligue de hockey de l’Ouest auprès des Tri-City Americans, des Giants de Vancouver, des Chiefs de Spokane et des Pats de Regina avant de jouer pendant quatre ans à l’Université du Nouveau-Brunswick avec laquelle il a remporté un championnat national du SIC en 2007.
Hockeycanada.ca a rencontré DeSousa pour lui parler de son expérience comme bénévole...
Pourquoi vouliez-vous être bénévole?
Quand on me l’a demandé, je n’ai pas hésité. C’est une belle façon de
redonner au hockey. J’ai joué au hockey pendant toute ma jeunesse et j’ai
continué comme adulte. Le sport m’a beaucoup donné et le moment est venu de
redonner.
Que fait l’hôte d’une équipe exactement?
Absolument tout. Transport à l’aéroport, conduire les joueurs, conduire le
personnel des entraîneurs et les responsables aux entraînements, s’assurer
que tout est en place pour les repas, l’accréditation, les heures de glace,
s’assurer que tout le monde est dans l’autobus. C’est un poste qui en
couvre assez large.
Comment est-ce de travailler avec la Russie?
C’est très bien. Nous sommes avec eux depuis leur arrivée (15 décembre) et
nous serons avec eux jusqu’à leur départ (6 janvier). Nous étions à Vernon
pour le camp préparatoire avant le début du tournoi et nous avons pu
rencontrer plusieurs membres du personnel et les joueurs, et ils ont été
formidables avec nous. C’est difficile à cause de la barrière de la langue,
mais nous commençons à nous connaître et ils ont été fantastiques jusqu’à
présent.
Comment les choses que vous faites chaque jour vous aident-elles dans
votre travail?
Premièrement, c’est bien d’être bénévole dans la communauté. Le Service de
police de Vancouver a été super; il m’appuie dans ceci. Au bout du compte,
j’aide les gens chaque jour dans mon travail, et c’est un peu la même chose
ici. On aide l’équipe de la Russie à se déplacer dans la ville; puisque je
travaille au centre-ville, j’ai mes points de repère et lorsque je les
conduis au centre-ville, je peux leur montrer des endroits où aller, des
choses comme ça. Quelques-uns savent que je fais partie du service de
police et ils semblent trouver ça cool.
Quels sont quelques-uns de vos souvenirs préférés du temps où vous
étiez joueur?
Je dirais le fait d’aller à l’aréna chaque jour. Je m’ennuie du niveau de
compétition chaque soir, et lorsque je regarde les matchs, je me laisse
encore emporter. Ce fut une expérience fantastique dans la Ligue de hockey
de l’Ouest et pendant quatre ans dans le SIC à l’Université du
Nouveau-Brunswick.
Qu’avez-vous retiré du hockey qui vous aide avec votre travail au SPV?
J’étais un chef de file quand je jouais, j’étais capitaine ou capitaine
adjoint, et comme policier, vous devez aussi être un chef de file.
J’accomplis certaines tâches comme sergent intérimaire et je dois jouer un
rôle de mentor auprès des plus jeunes. Ça fait presque 10 ans [que je suis
avec le SPV]; je suis donc un de ceux qui ont le plus d’expérience dans les
rues du centre-ville, et tu apprends plusieurs choses au hockey comme la
discipline, comment te comporter, et le professionnalisme.
Pour plus d'informations : |
Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738