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De l’extase d’avoir sa première médaille d’or olympique au cou à Salt Lake City, à l’expérience déplaisante de devoir retirer des cheveux d’un drain de douche au Championnat mondial féminin à Harbin en Chine, ce sont les grands moments comme les plus petits qui forment vingt ans de souvenirs incroyables pour Hayley Wickenheiser de l’équipe nationale féminine du Canada.
« Les médailles d’or ressortent », affirme la joueuse originaire de Shaunavon en Saskatchewan en parlant des faits saillants de sa carrière au cours de laquelle elle a remporté trois médailles d’or aux Jeux olympiques d’hiver et sept au Championnat mondial de hockey sur glace féminin de l’IIHF.
Les anecdotes recueillies de divers endroits sur la route et les moments spéciaux vécus dans le vestiaire avec ses coéquipières, « ce sont là des choses dont vous vous souvenez et dont vous pouvez rire », a affirmé Wickenheiser lors d’une entrevue téléphonique de Sankt Pölten en Autriche, où Équipe Canada s’est entraînée et a joué des matchs hors concours avant de se rendre à Sotchi en Russie pour les Jeux olympiques d’hiver de 2014.
La plupart des amateurs se souviennent sans doute de sa « déclaration enflammée avec Don Cherry » après que le Canada a battu les États-Unis de justesse 3-2 dans le match pour la médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2002. Wickenheiser, alors âgée de 23 ans, avait appris que « les Américaines avaient placé notre drapeau par terre » et, encore essoufflée de sa victoire historique, elle avait demandé avec passion à la télévision nationale si les joueuses américaines voulaient « qu’elles le signent maintenant ».
Mais les amateurs ne connaissent pas tous les détails des camps d’entraînement de style militaire d’Équipe Canada et des activités visant à resserrer les liens dans de petites villes comme Dawson Creek, Colombie-Britannique, et Valcartier, Québec, et seuls quelques amis avaient eu vent (avant aujourd’hui) du costume bizarre de « fermière » qu’elle a porté lors de la fête d’Halloween qu’elle a organisée pour ses coéquipières cette saison.
« Ce ne sont là que quelques-uns des bons moments passés en équipe, même à l’extérieur de la patinoire », a raconté Wickenheiser en riant alors qu’elle tentait de trier mentalement ses souvenirs préférés de ses 20 ans de réalisations et d’aventures. « Ce sont ceux qui me viennent à l’esprit. »
Wickenheiser est de nature enjouée alors qu’elle décrit ses propres expériences avec l’équipe nationale féminine du Canada. Elle semble être une Canadienne typique en amour avec le hockey. Mais elle a accompli plus en 35 années que la plupart d’entre nous peuvent rêver de faire, incluant le fait qu’elle était récemment à la tête des athlètes canadiens à leur entrée dans le Stade olympique Fisht en tant que porte-drapeau officielle du pays.
« C’est un immense honneur… de savoir que vous avez porté le drapeau pour 35 millions de personnes », a dit Wickenheiser en soulignant que le hockey féminin a maintenant eu ce privilège à deux reprises puisque Danielle Goyette, une ancienne joueuse qui est maintenant entraîneure adjointe de l’équipe, a fait de même aux Jeux olympiques d’hiver de 2006 à Turin en Italie. « Je n’aurais jamais eu cette occasion si notre équipe n’avait pas connu le succès qu’elle a connu au cours des quatre derniers Jeux olympiques. »
Wickenheiser a aussi tenu à souligner le travail d’autres vétérantes bien connues comme Jayna Hefford qui a « ouvert la voie » pour le hockey féminin au pays et ailleurs dans le monde. Hefford est la seule autre joueuse de l’équipe nationale féminine du Canada à avoir participé aux cinq Jeux olympiques d’hiver depuis les débuts du volet féminin du sport à Nagano en 1998.
« Hayley adore jouer », a dit Hefford de sa coéquipière de longue date. « Et la passion est le plus bel atout que quelqu’un peut apporter au travail. »
Wickenheiser n’avait que 15 ans lorsqu’elle « filait à 100 miles à l’heure » avant même que la rondelle soit mise en jeu à ses premiers matchs avec Équipe Canada au Championnat mondial féminin 1994 de l’IIHF à Lake Placid, New York. Les Canadiennes avaient battu leurs hôtesses des États-Unis par la marque de 6-3 lors du dernier match et Wickenheiser a alors reçu sa toute première médaille d’or alors qu’elle portait le chandail orné de la feuille d’érable.
« Si je tentais de faire ça aujourd’hui, je serais exténuée », a affirmé Wickenheiser en se souvenant de l’énergie de sa jeunesse. « J’étais tellement excitée d’être là. »
Wickenheiser et le hockey féminin ont pris de la maturité depuis ce temps, la joueuse grandissant aux côtés du sport, mais cette passion pour le hockey ne s’est jamais atténuée puisque la joueuse est toujours animée par un feu intérieur aussi intense que la flamme olympique.
« J’adore simplement et vraiment le jeu qu’est le hockey et tout ce qui l’entoure », a dit Wickenheiser. « J’aime être sur la glace et le fait que ce n’est jamais deux fois pareil, que vous ne pouvez jamais être parfaite, que c’est toujours un défi, et j’adore jouer. C’est comme ça depuis que j’ai chaussé les patins. »
Ses coéquipières plus jeunes, dont neuf en seront à leurs premiers Jeux olympiques d’hiver en Russie, espèrent connaître une telle passion sur la patinoire et à l’extérieur de celle-ci afin de poursuivre le legs de Wickenheiser au hockey féminin pour des générations futures.
« Avoir l’occasion de jouer aux côtés de Wick est incroyable », a déclaré Laura Fortino qui fera ses débuts olympiques. « Wick est plus qu’une joueuse de hockey… c’est une personne remarquable. »
Une des caractéristiques que la défenseure recrue admire chez sa mentore au sein d’Équipe Canada est sa « préparation ».
« Peu importe la situation, peu importe où nous sommes, peu importe le match dont il s’agit, elle se prépare toujours de la même façon », a dit Fortino. « J’ai beaucoup appris de Wick. »
Pour Wickenheiser, c’est là l’élément clé de la longévité qui « vous permettra de connaître du succès, peu importe ce que vous faites. »
« L’aspect le plus important pour performer pendant une longue période de temps est la constance », a expliqué Wickenheiser. « Tu ne dois pas nécessairement livrer une performance incroyable chaque fois, mais tu dois performer de façon constante lorsque ça compte et être constante dans tes habitudes d’entraînement, ton conditionnement, dans ta vie de tous les jours, et au fil du temps, ça s’additionne. »
« Cela vous donne une base composée de petits moments qui s’additionnent pour former des moments importants », a-t-elle dit.
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que le champion de la Coupe Stanley Misha Donskov (London, ON) se joint dès maintenant à l’organisation en tant que vice-président des activités hockey et entraîneur des équipes nationales masculines.
Relevant de Scott Salmond (Creston, CB), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey, Donskov fera profiter l’organisation de son bagage dans la Ligue nationale de hockey (LNH) dans son rôle de cadre et d’entraîneur et sera chargé de mettre en œuvre la vision et les stratégies de Hockey Canada pour ses équipes masculines, féminines et de parahockey. Ce faisant, il favorisera la coordination des efforts du personnel affecté aux activités hockey et de celui rattaché au fonctionnement.
Donskov sera également entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine du Canada au Championnat mondial de l’IIHF, entraîneur adjoint pour l’équipe olympique masculine et entraîneur associé pour l’équipe nationale junior du Canada.
« Nous sommes emballés par l’embauche de Misha à son poste aujourd’hui, car il jouera un rôle essentiel pour veiller à ce que les équipes nationales du Canada soient en mesure de connaître un succès durable lorsqu’elles représenteront notre pays sur la scène mondiale », a déclaré Katherine Henderson (Thunder Bay, ON) , présidente et chef de la direction de Hockey Canada. « Misha possède un parcours de gagnant, il sait travailler en équipe dans son rôle de leader et il est prêt à tout pour soutenir nos athlètes et notre personnel entraîneur. Il ne fait aucun doute qu’il rendra le Canada fier tout au long de son travail au sein de notre organisation.
« Nous avons reçu énormément de candidatures en provenance du Canada, de l’Amérique du Nord et du monde entier pour ce poste, et nous apprécions tout cet intérêt ressenti pendant le processus exhaustif de recrutement. »
Donskov a récemment terminé sa deuxième saison comme entraîneur adjoint pour les Stars de Dallas après avoir été occupé le même poste de façon intermittente au cours des quatre saisons précédentes (2020-2023) pour les Golden Knights de Vegas, avec lesquels il a remporté un titre de la Coupe Stanley en 2023. Avant de se joindre au personnel entraîneur des Golden Knights, il a été directeur des activités hockey de cette même équipe pendant quatre campagnes (2016-2020). À l’international, Donskov a fait partie de plusieurs équipes canadiennes victorieuses, notamment à titre d’entraîneur adjoint pour les formations championnes de la Confrontation des 4 nations 2025 et de la Coupe du monde de hockey 2016. Il a aussi gagné l’or à deux éditions du Championnat mondial de l’IIHF (2015, 2016) et au Championnat mondial junior 2015 de l’IIHF dans un rôle de responsable des activités hockey, de l’analytique et de la vidéo, en plus de gagner la Coupe Spengler 2019 en tant que directeur des activités hockey et entraîneur adjoint.
Donskov a passé cinq saisons dans la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL)
avec les Knights de London (2009-2012) et les 67’s d’Ottawa (2012-2014),
remportant notamment le championnat de l’OHL comme directeur général
adjoint et entraîneur adjoint pour London en 2012. Outre sa carrière en
entraînement et en direction, Donskov possède une vaste expérience dans le
développement du hockey, y compris grâce à des rôles précédents dans la LNH
auprès des Blue Jackets de Columbus et des Thrashers d’Atlanta.
Avant de se consacrer à temps plein au hockey, Donskov a travaillé pendant
six ans chez Cardinal Health, une entreprise mondiale figurant au
classement Fortune 500 et spécialisée dans les solutions de santé
intégrées. Il a occupé des postes à responsabilités croissantes dans les
domaines des finances, des ventes et de la gestion des ventes. Il est
titulaire d’une maîtrise en kinésiologie, avec une spécialisation en
formation à l’entraînement, de l’Université Western Ontario.
« C’est un immense honneur de me faire confier les postes de vice-président
des activités hockey et d’entraîneur de l’équipe nationale masculine à
Hockey Canada, a affirmé Donskov. Je tiens à remercier le conseil
d’administration de Hockey Canada, Katherine Henderson et Scott Salmond
pour cette occasion aussi incroyable qu’unique. Hockey Canada a joué un
rôle de premier plan dans mon parcours et mon développement au hockey,
autant sur le plan personnel que professionnel. Je suis enchanté de revenir
à Hockey Canada pour aider à soutenir nos équipes, nos programmes et notre
personnel de classe mondiale. De plus, j’aimerais remercier Tom Gaglardi,
Jim Nill et Peter DeBoer de m’avoir donné le privilège d’être entraîneur
dans la Ligue nationale de hockey et de m’avoir accueilli au sein de la
famille et de l’organisation des Stars de Dallas. »
Il s’agit de la deuxième annonce d’envergure en ce qui a trait au personnel
des activités hockey en vue de la saison 2025-2026 de hockey international.
Hockey Canada a récemment annoncé l’embauche
d’Alan Millar (Tottenham, ON), qui est devenu le premier
directeur général à temps plein du Programme d’excellence.
« Misha s’amène à Hockey Canada fort d’un flair et d’une expertise en
entraînement dont nos programmes bénéficieront énormément, a ajouté Salmond.
Avec l’arrivée d’Alan Millar comme directeur général à temps plein et,
maintenant, l’ajout de Misha Donskov, notre organisation se trouve en
excellente posture pour les années à venir. »
Les autres membres du groupe de gestion du Programme d’excellence, de même
que le personnel entraîneur, le personnel de soutien et les formations des
programmes des moins de 17 ans, des moins de 18 ans et des moins de 20 ans
seront dévoilés à une date ultérieure.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et le Programme d’excellence, veuillez consulter le site HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.
La résilience, c’est réussir à se relever rapidement après les coups durs.
Toutes les grandes équipes se heurtent à des obstacles sur le chemin de la gloire, mais rares sont celles qui les surmontent avec autant d’aisance que l’équipe nationale féminine du Canada.
Qu’importe la pandémie, les annulations, le confinement et tout le reste, l’équipe canadienne 2021-2022 s’est redressée encore et encore, résolue à atteindre les sommets à sa façon.
Après une saison interrompue par la COVID-19, 2021 annonçait un retour à la normale avec le Championnat mondial féminin de l’IIHF, qui devait avoir lieu en avril à Halifax et Truro – mais coup de théâtre! Le gouvernement néo-écossais a retiré son appui à l’évènement deux semaines avant que la rondelle ne touche la glace, citant une recrudescence pandémique.
« Nous étions préparées à jouer jusqu’au dernier moment », se remémore Blayre Turnbull. Ayant grandi à Stellarton, elle était l’une des deux Néo-Écossaises de l’équipe. « Alors évidemment, la déception était à son comble, mais je crois que nous en sommes sorties encore plus soudées de cette épreuve. Nous nous sentions d’autant plus chanceuses de pouvoir participer aux camps et aux tournois qui nous attendaient, et de passer du temps à jouer ensemble. »
Leur capacité d’adaptation et leur ouverture d’esprit leur ont permis de tirer leur épingle du jeu pendant la bulle l’été dernier, alors que le Mondial féminin se dessinait pour août, à Calgary. Loin des partisans et de leurs proches, elles se sont rapprochées entre elles, tandis que leurs efforts sur la glace commençaient à payer.
Sarah Fillier, qui a terminé son premier championnat mondial avec trois
buts et trois aides, se souvient de l’adaptation aux gradins vides : «
Quand on a la chance de porter ce chandail, on pense à nos proches qui nous
regarderont jouer sur la scène internationale.
« Notre équipe s’est transformée en famille, et nous nous sommes efforcées
de nous habituer à cette situation inédite. Heureusement, nous étions
vraiment complices. »
Le Canada n’avait pas remporté le Mondial féminin depuis 2012. Les États-Unis avaient décroché le titre les cinq années précédentes, dont quatre fois aux dépens des Canadiennes. Animée par la rage de vaincre, Équipe Canada avait juré de leur reprendre le trône en gagnant à domicile.
Les Canadiennes ont gagné notre cœur à Calgary avec 34 buts en sept matchs et autant de victoires. L’esprit d’équipe et la fébrilité pour la reprise du hockey féminin étaient au rendez-vous. Sourires, embrassades et célébrations de buts ponctuaient des victoires clairement méritées : 5-1 contre la Russie, 5-0 contre la Suisse et 5-1 contre les États-Unis (le triomphe le plus éclatant du Canada depuis 2017 contre son grand rival).
Elles ont toutefois gardé le meilleur pour la fin. Particulièrement serré, le match pour la médaille d’or s’est conclu en prolongation, le Canada comblant d’abord un retard de deux buts accusé tôt dans la rencontre. L’issue de ce duel a été décidée par deux des joueuses les plus chevronnées qui ont uni leurs efforts pour clore le débat.
Fortes d’une expérience combinée de 25 ans au sein d’Équipe Canada, Brianne Jenner et Marie-Philip Poulin ont foncé, pendant un 3 contre 3. Un tandem qui avait maintes fois fait ses preuves.
La suite est bien connue.
Ce moment historique allait bien au-delà de la médaille d’or. Il a marqué le retour au hockey, pas seulement pour Équipe Canada, mais aussi pour tous nos compatriotes qui s’apprêtaient à remettre les patins dans les semaines suivantes, après une saison 2020-2021 perdue en quelque sorte.
Ce titre mondial n’était que le commencement. Médailles d’or au cou, les filles n’ont pris qu’une semaine pour célébrer leur victoire, les yeux tout de suite rivés sur leur prochain objectif : remporter les Jeux olympiques d’hiver de 2022.
« Je pense que tout le monde s’est réjoui de pouvoir sortir de la pandémie et participer au Mondial. C’était une chance extraordinaire, s’exprime l’entraîneur-chef Troy Ryan. Mais voir nos efforts d’adaptation et le travail acharné des joueuses récompensé comme ça… nous savions qu’elles allaient garder la même énergie jusqu’aux Jeux olympiques. »
Avec tous les obstacles qu’il restait à franchir, l’engagement de l’équipe était vital. Le stress qu’engendre la pandémie et la formation d’une équipe olympique peuvent décourager les plus aguerries.
Nous avons enchaîné les téléconférences et les messages de groupe, autant de conversations sur les priorités de l’équipe et sur la manière de profiter au mieux du camp d’entraînement et du confinement à l’hôtel. Nous voulions vraiment préserver l’enthousiasme des joueuses et faire savoir à tout le monde que nous étions prêtes à jouer et à gagner en dépit des difficultés, raconte Turnbull. Et je crois qu’au moment où nous avons lacé les patins, nous étions convaincues d’être inarrêtables.
La saison a commencé en septembre, avec la centralisation de 29 athlètes à Calgary. Les filles ont affronté des équipes de la Ligue de hockey de la Colombie-Britannique et de la Ligue de hockey junior de l’Alberta, de même que les États-Unis dans le cadre de la Série de la rivalité. Elles sont aussi parties jouer une série de trois matchs contre la Finlande pour se préparer en vue des Jeux.
« Nous nous sommes tellement déplacées pour jouer… c’est beaucoup de fatigue », explique Turnbull, qui a manqué le début de la saison à cause d’une blessure à la cheville subie dans l’empilade après le but décisif de Poulin en prolongation lors du championnat mondial. « Nous sommes parties de Calgary vers la Finlande, puis à Toronto et à Kingston, et enfin à Ottawa. Nous avons passé une bonne partie de la saison en déplacement. »
Ces voyages les ont d’autant plus mises à risque de contracter la COVID-19, sans parler des affrontements rapprochés et du stress lié aux libérations au sein de la formation de la centralisation en vue des Jeux de Beijing.
Pour Poulin, le mérite revient principalement à la directrice des activités hockey Gina Kingsbury et à la Dre Tina Atkinson, la médecin de l’équipe, qui s’est occupée de la logistique sanitaire pendant que l’équipe se concentrait sur la rondelle. « Franchement, je ne sais pas si elles ont réussi à dormir l’année dernière!, compatit Poulin. Travailler avec Gina et la Doc était fantastique. Elles nous tenaient au courant de ce qui se passait, toujours en contrôle de la situation. Notre groupe était vraiment adaptable et résilient. »
La pandémie réservait encore une mauvaise surprise à l’équipe. Un peu plus d’un mois avant le départ pour Beijing, elle a dû écourter son voyage aux États-Unis de fin décembre et annuler la dernière étape de la Série de la rivalité, au moment où la composition finale de la formation olympique devait être annoncée.
« Les derniers jours de l’année ont probablement été les plus stressants, après la sélection de l’équipe, se remémore Turnbull. Nous nous entraînions à Calgary en janvier, en espérant arriver en équipe aux Jeux de Beijing, mais nous savions à quel point les trois à quatre semaines qui nous attendaient seraient difficiles. »
Après quelques semaines d’entraînement supplémentaires à huis clos à Calgary, parfois le masque au visage (une habitude qui a bien servi les joueuses contre le Comité olympique russe à Beijing), les 23 athlètes olympiques (dont dix allaient participer à leurs premiers Jeux olympiques) se sont envolées pour la Chine avec une mission en tête : une deuxième médaille d’or.
L’équipe qui avait brillé à Calgary en a remis à Beijing.
Une fois de plus, le Canada n’a subi aucun revers. À ses premiers Jeux olympiques, Claire Thompson a établi un nouveau record olympique de points marqués par une défenseure. Sarah Nurse, elle, a battu le record du nombre d’aides et celui du nombre de points en une édition des Jeux olympiques.
« Ce que nous avons adoré, c’est que même si on savait qu’on allait compter des buts, on ne pouvait jamais prédire qui allait les marquer », confie Ryan, entraîneur adjoint de l’équipe de 2018, qui avait obtenu la médaille d’argent. « Même chose en défense. Jocelyne Larocque et Renata Fast n’étaient pas les seules à s’imposer. C’était une affaire d’équipe.
« Des joueuses ont battu des records individuels, et on aurait dit qu’elles s’en rendaient à peine compte. Elles ne se sont pas laissées distraire. Une tape dans la main, un sourire en coin et c’est reparti. J’ai trouvé ça génial. »
Une fois de plus, le destin a décidé que le Canada disputerait la médaille d’or contre son rival de toujours.
Nurse et Poulin ont marqué en première période, puis Poulin a remis ça au milieu du deuxième engagement. Et malgré un effort désespéré en fin de partie, les Américaines n’ont pu renverser la vapeur. Poulin a marqué le but décisif de cette cinquième conquête de l’or au cours des six dernières finales, devenant ainsi la première personne de l’histoire du hockey (masculin et féminin) à marquer dans quatre finales olympiques consécutives.
« Je me souviens que j’étais sur le banc à faire le décompte, et que je me
suis immédiatement mise à pleurer quand le match s’est terminé, se remémore
Fillier. J’étais sans voix pendant au moins 24 heures, incapable de dire
comment cette médaille d’or m’était arrivée dans les mains. »
L’explosion de pleurs et d’embrassades ne venait pas célébrer qu’une victoire olympique de plus, mais tous les obstacles que l’équipe a dû surmonter pour y arriver, les efforts enfin récompensés.
« C’est la meilleure équipe de hockey dont j’ai fait partie dans ma vie, affirme Turnbull. Et je ne parle même pas des nouveaux records que nous avons établis à Beijing. Je parle juste du nombre incroyable de souvenirs en commun avec mes coéquipières et l’équipe au grand complet. »
Entre la rotation du personnel, les nouvelles formations, les annulations et la pandémie, l’équipe nationale féminine du Canada a navigué une période des plus difficiles, remportant malgré tout les plus prestigieux honneurs du hockey. À sa façon.
« Nous avons commencé à faire les choses à notre façon, et nous avons
continué sur cette lancée, confie Poulin. Nous sommes restées soudées. Les
filles et moi n’avons eu qu’à faire confiance au plan des entraîneurs et de
la DG. Suivre leurs directions, faire de notre mieux, rester résilientes,
se donner à fond… sans oublier d’avoir du plaisir! »
Bonne Saint-Jean tout le monde!
Avant ou après une bonne poutine au dîner et les feux d’artifice en soirée, prenons le temps aujourd’hui pour revenir sur des exploits accomplis par des personnalités québécoises qui ont brillé à l’échelle provinciale, nationale ou internationale depuis le début de l’année!
ÉQUIPE NATIONALE FÉMININE
Commençons par l’équipe qui a ramené l’une des quatre médailles d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Beijing. Marie-Philip Poulin a de nouveau mené la charge en inscrivant six buts et 11 passes en sept parties, dont une performance de trois points lors du match pour la médaille d’or face aux États-Unis. Notons aussi la superbe tenue d’Ann-Renée Desbiens devant le filet, comme en témoignent sa moyenne de buts alloués de 1,80 et son pourcentage d’arrêts de 0,940 en cinq rencontres.
Qui d'autre? La capitaine frappe encore dans une grande finale! 💪 @pou29 | #ÉquipeCanada | #Beijing2022 pic.twitter.com/8tbzyRx353
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) February 17, 2022
Quelques mois plus tôt, Mélodie Daoust a mené le Canada vers un 11 e titre au Championnat mondial féminin en obtenant six buts et autant de mentions d’aide en sept parties. En plus d’être sélectionnée à l’équipe d’étoiles du tournoi, Daoust a aussi été nommée Joueuse par excellence de la compétition.
Plus récemment, Alexia Aubin et Karel Préfontaine ont contribué à la conquête de la médaille d’or au Championnat mondial féminin des M18. Aubin a terminé à égalité au premier rang des meilleures pointeuses de son équipe avec cinq points, tandis que Préfontaine en a obtenu quatre.
ÉQUIPE NATIONALE MASCULINE
En ce qui concerne l’équipe qui a participé au Championnat mondial masculin présenté en Finlande, elle était menée par Thomas Chabot qui avait été nommé capitaine de la formation. Pierre-Luc Dubois, l’un des capitaines adjoints, a conclu le tournoi parmi les meilleurs pointeurs grâce à ses sept buts et six passes.
Belle manoeuvre de @18Dubois dans l'enclave. 👌#MondialIIHFpic.twitter.com/yfjNbGGEuX
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) May 24, 2022
À Beijing, lors des Jeux olympiques, Maxim Noreau et David Desharnais ont été des éléments clés de la formation canadienne. Noreau a terminé la compétition avec une récolte d’un but et trois mentions d’aide , alors que Desharnais a obtenu une passe.
ÉQUIPE NATIONALE PARALYMPIQUE
Lors du tournoi de parahockey aux Jeux paralympiques, Antoine Lehoux a obtenu une mention d’aide. Le joueur de 28 ans en était à une première participation aux Jeux puisqu’il n’avait pas été sélectionné en 2018.
Dominic Larocque a obtenu deux jeux blancs - dont un partagé - en quatre rencontres. Il s’agissait d’une la troisième présence aux Jeux paralympiques pour le gardien de but.
On ❤️ les gardiens de but et leur univers!@TheRock_26_, de l’ENP, présente les options d’équipement qui s’offrent aux gardiens de but au parahockey.
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) November 17, 2021
Il précise aussi ce qui distingue les portiers canadiens de ceux d’autres pays.#NotreSportEstDeRetour | @HockeyQuebec pic.twitter.com/20MUGlYOXV
CHAMPIONNATS NATIONAUX
À la Coupe TELUS, les Cantonniers de Magog se sont rendus jusqu’en finale du tournoi à Okotoks, en Alberta . Tirant de l’arrière par deux buts contre les Flyers de Moncton dans les dernières minutes du match, la formation du Québec est parvenue à créer l’égalité alors qu’il ne restait que quelques secondes à jouer au temps réglementaire. La prolongation s’est toutefois soldée par un revers pour les hommes de Stéphane Robidas.
Du côté de la Coupe du Centenaire, présentée par Tim Hortons, le Collège Français de Longueuil a accédé aux demi-finales avant de s’incliner face aux Bandits de Brooks qui allaient éventuellement remporter les grands honneurs de ce tournoi de hockey junior A, qui a eu lieu à Estevan, en Saskatchewan.
Merci, @cflongueuilaaa! ❤️#CoupeDuCentenaire | @timhortonsqc | @cjhlhockey | @LHJAAAQ1 pic.twitter.com/a4xr7tF7X6
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) May 29, 2022
Enfin, les Remparts du Richelieu ont représenté le Québec à la Coupe Esso . La formation n’a toutefois pas été en mesure de se qualifier pour le tour éliminatoire.
LAURÉATS ET LAURÉATES DE TROPHÉES
Plusieurs personnalités québécoises ont été récompensées pour leurs efforts dans le monde du hockey.
Pierre Verville a remporté le prix du Bénévole de l’année après avoir été un administrateur à la Fédération québécoise de hockey sur glace (FQHG) pendant plus de 50 ans.
Prix du bénévole de l'année : Pierre Verville
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) June 10, 2022
Membre fondateur de @HockeyQuebec, Pierre a consacré plus de 50 ans au hockey à titre d’administrateur auprès de sa division membre.
Merci, Pierre! 👏
INFOS ➡️ https://t.co/g5h0A73byx pic.twitter.com/sC7ZI794Lk
Joël Bouchard s’est vu décerner le prix Gordon-Juckes remis à une personne qui a contribué de façon marquée au développement du hockey amateur au Canada, à l’échelle nationale.
Mélodie Daoust a remporté le prix Isobel-Gathorne-Hardy qui récompense une personne qui s’est démarquée par son engagement, son leadership, sa participation communautaire et sa promotion des valeurs du hockey féminin.
N’oublions pas non plus Patrice Bergeron qui a mis la main sur le trophée Frank-J-Selke pour la cinquième fois de sa carrière, ce qui constitue un record. Cet honneur est remis annuellement au meilleur attaquant défensif de la LNH.
OFFICIELS ET OFFICIELLES
Élizabeth Mantha est devenue la première femme à arbitrer un match de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) le 26 février dernier. Quelques mois plus tôt, l’arbitre de 31 ans avait fait partie d’un groupe de 10 femmes qui ont été affectées à des matchs de la Ligue américaine de hockey (AHL). Au cours de sa saison, Mantha s’est aussi rendue aux Jeux olympiques d’hiver et a d’ailleurs été nommée l’une des deux arbitres en vue du match pour la médaille de bronze.
Olivier Gouin a pris part à ses deuxièmes Jeux en tant qu’arbitre, se rendant lui aussi jusqu’au match pour la médaille de bronze.
UNE PORTION D’UN MATCH MONDIAL EN SOL QUÉBÉCOIS
Le 6 mars dernier, du côté de la Place Bell à Laval, a eu lieu le volet canadien du Match mondial de hockey féminin . La rencontre a opposé les Remparts du Richelieu aux Amazones de Laval-Montréal et s’est terminée par un verdict nul de 4 à 4.
Le volet canadien du Match mondial de hockey féminin de l’IIHF, présenté par @BFLCanada, a lieu aujourd’hui! 🇨🇦
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) March 6, 2022
Un duel Remparts du Richelieu c. Amazones de Laval-Montréal contribuera au pointage mondial. 🙌
Détails ➡️ https://t.co/EYSESG526l
@HockeyQuebec | @LHEQ_hockey pic.twitter.com/Wxc5ZLEoZ1
HOMMAGE À DEUX LÉGENDES
Enfin, il était impossible de ne pas revenir sur le décès de deux grands joueurs québécois.
Le 15 avril, Mike Bossy s’est éteint à l’âge de 65 ans. Il a contribué aux quatre conquêtes consécutives de la coupe Stanley par les Islanders de New York dans les années 1980. L’ailier droit originaire de Montréal est le seul joueur dans l’histoire de la LNH à avoir marqué 50 buts lors de neuf saisons de suite. Bossy a aussi représenté le Canada à deux reprises, soit aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Il y a accumulé 13 buts et 7 aides en 15 matchs. Bossy a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1991 avant d’être nommé parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH en marge des célébrations du Centenaire de la ligue en 2017.
Nous sommes attristés par le décès de Mike Bossy, une légende d’Équipe Canada qui a porté la 🍁 aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada.
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) April 15, 2022
Nos sincères condoléances à sa famille et à ses amis. ❤️ pic.twitter.com/CSQZD88v4o
Guy Lafleur a rendu l’âme à l’âge de 70 ans une semaine après le décès de Bossy . Il a remporté la coupe Stanley à cinq occasions avec les Canadiens de Montréal avant de conclure sa carrière avec les Rangers de New York et les Nordiques de Québec. Natif de Thurso, il est devenu le premier joueur dans l’histoire de la LNH à récolter 50 buts et 100 points lors de six saisons consécutives. Lafleur a fait partie des équipes canadiennes à la Coupe Canada en 1976 et 1981, de même qu’au Championnat mondial de 1981. Il y a totalisé quatre buts et 14 mentions d’aide en 21 rencontres. Après sa première retraite, le Temple de la renommée du hockey lui a ouvert ses portes en 1988 et, tout comme Bossy, il figure parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH.
Quel début d’année pour les personnalités du hockey québécois ! Les prochains mois seront tout aussi plaisants à suivre.
Profitez du beau temps, et bonne Fête nationale!
STATISTIQUES DU MATCH | BLOGUE EN DIRECT
BEIJING, Chine – L’équipe olympique féminine du Canada a confirmé sa place sur la plus haute marche du podium des Jeux olympiques d’hiver pour une cinquième fois en battant les États-Unis 3-2 au match pour la médaille d’or jeudi (mercredi soir au Canada).
• Marie-Philip Poulin (Beauceville, Qc)
a inscrit deux buts, dont son troisième but de la victoire en carrière
en finale des Jeux olympiques, et obtenu une aide.
• Sarah Nurse (Hamilton, Ont.)
a récolté un but et une aide. Elle a terminé son tournoi avec 13 aides
et 18 points, établissant ainsi deux records aux Jeux olympiques en
hockey féminin.
• Claire Thompson (Toronto, Ont.)
et Brianne Jenner (Oakville, Ont.) ont obtenu une aide
chacune.
• Thompson a fini la compétition avec 13 points (2-11—13), soit le plus
grand nombre par une défenseure dans l’histoire du tournoi olympique de
hockey féminin. Elle a également présenté le meilleur différentiel du
tournoi (+23).
• Ann-Renée Desbiens (La Malbaie, Qc)
a réalisé 38 arrêts. Lors de ses deux victoires face aux États-Unis à
Beijing, elle a repoussé un total de 89 rondelles.
• Les États-Unis ont dominé le Canada 40-21 au chapitre des tirs au but.
• Jenner a été nommée Joueuse par excellence. Nurse, Poulin et Thompson
l’accompagnent sur l’équipe des étoiles des médias.
Citations :
« Je suis si fier du travail accompli par tout le monde. Bien souvent, les
gens voient le produit fini : on voit la médaille d’or et les célébrations
de l’équipe. Mais on ne voit peut-être pas les hauts et les bas qui ont
ponctué la saison. En regardant nos athlètes célébrer, j’ai repensé à tout
ce qu’elles ont vécu et à tout ce qui s’est passé cette année. C’était
impressionnant, et depuis le début, je sentais que de bonnes choses
allaient se produire. Tout ce que je désirais, c’est que les choses
tournent comme nous l’espérions et que nos joueuses obtiennent ce qu’elles
méritent. Quand tout a été fini, j’étais un peu soulagé, mais surtout
tellement fier. »
- L’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, N.-É.) sur les émotions
suscitées par la célébration
« Le travail effectué en coulisse par ce groupe est incroyable. C’est
difficile à décrire, cette médaille d’or est vraiment spéciale. Le
personnel et les joueuses ont travaillé tellement fort, et il n’y a rien
qui bat ce sentiment. Nous formons une équipe unie, et c’est facile de dire
que les joueuses ont bien travaillé, mais bien honnêtement, notre personnel
d’entraîneurs et notre directrice générale ont réuni toutes les conditions
pour que nous puissions réussir. Chaque membre de l’équipe a été en mesure
de s’imposer et d’apporter sa contribution, et nous avons tous été
récompensés aujourd’hui. Je suis tellement fière de cette équipe. »
- Poulin sur les efforts consentis pour gagner une médaille d’or
« La rivalité entre le Canada et les États-Unis est particulière, ces
adversaires nous poussent toujours à donner le meilleur de nous-mêmes. On a
connu beaucoup de bons affrontements contre elles, et on a beaucoup de
respect pour les Américaines. Le Canada est une grande nation de hockey, et
j’espère que nous avons été une source d’inspiration pour les gens à la
maison et que nous leur avons donné une raison de célébrer. »
- Jenner sur la rivalité entre le Canada et les États-Unis
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe olympique féminine du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca, ou suivre les médias sociaux Facebook, Twitter et Instagram.
BEIJING, Chine – Les amateurs et amatrices de hockey de partout dans le monde peuvent se procurer un souvenir de l’histoire de Hockey Canada en misant sur des chandails portés lors de matchs par les équipes olympiques masculine et féminine du Canada.
Il sera possible de faire vos mises au HockeyCanada.ca/encheres jusqu’au 21 février à 18 h HE/15 h HP.
Les profits de la vente aux enchères en ligne seront remis à la Fondation Hockey Canada et à la Fondation olympique canadienne dans le but d’investir dans des programmes visant à assurer l’essor local du hockey dans les communautés au pays.
Tandis que l’équipe olympique féminine du Canada se prépare en vue du duel pour la médaille d’or de ce soir, il est possible de participer à la frénésie entourant l’affrontement en misant sur des chandails portés lors de matchs par la capitaine Marie-Philip Poulin, la meilleure pointeuse du tournoi Sarah Nurse, la recrue olympique Sarah Fillier et tout le reste d’Équipe Canada.
La vente aux enchères en ligne de l’équipe olympique masculine du Canada est également en cours et propose des chandails portés lors de matchs par le capitaine Eric Staal, le premier choix au repêchage de la LNH Owen Power, Kent Johnson et les 22 autres membres de la formation canadienne.
« Depuis le début du mois, les partisans et partisanes de hockey d’un océan à l’autre, à l’autre encouragent les équipes masculine et féminine du Canada qui représentent fièrement notre pays aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 », a affirmé Donna Iampieri, directrice administrative de la Fondation Hockey Canada. « Désormais, il est possible de se procurer un souvenir de l’histoire du hockey tout en soutenant le développement du hockey à l’échelle locale dans l’ensemble du Canada. »
« Les profits de la vente aux enchères permettront de mettre en place un legs pour nos équipes de hockey olympiques qui va bien au-delà des Jeux et d’inspirer la prochaine génération d’athlètes à poursuivre leurs rêves olympiques. »
Plus de 35 000 $ ont déjà été amassés pour le hockey local grâce à la vente aux enchères.
Pour de plus amples renseignements sur la Fondation Hockey Canada, veuillez consulter le Hockey Canada.ca/Fondation.
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (16 FÉVR.)
TÉLÉVISION : Radio-Canada | Diffusion en continu : Radio-Canada.ca
Dans une reprise de la finale d’il y a quatre ans, l’équipe olympique féminine du Canada affronte ses rivales de longue date des États-Unis au match pour la médaille d’or des Jeux olympiques d’hiver de 2022.
DERNIER MATCH DE CHAQUE ÉQUIPE
Le Canada a vu 16 de ses joueuses s’inscrire à la feuille de pointage (y compris les 13 attaquantes) et a décoché 61 tirs au but dans un gain de 10-3 en demi-finale contre la Suisse. Marie-Philip Poulin a obtenu deux buts, et Sarah Nurse a accumulé quatre aides. Cette dernière a égalé le record du plus grand nombre d’aides en une édition des Jeux olympiques, établi par Hayley Wickenheiser en 2006. Brianne Jenner a elle aussi écrit une page d’histoire en marquant le neuvième but de la partie, ce qui lui a permis d’égaler le record olympique du plus grand nombre de buts.
Les Américaines ont connu un lent départ face aux Finlandaises en demi-finale, mais Cayla Barnes a brisé la glace en avantage numérique au début de la période médiane, aidant son équipe à filer vers une victoire de 4-1. Barnes et Hilary Knight ont terminé le match avec un but et une aide.
DERNIÈRE RENCONTRE ENTRE LES DEUX ÉQUIPES
Au 163e duel entre les deux pays il y a sept jours seulement, le Canada a profité d’une deuxième période productive pour l’emporter 4-2 à son dernier match de la ronde préliminaire. Ann-Renée Desbiens a été l’étoile de ce match. Elle a bloqué 51 rondelles, établissant ainsi un record canadien aux Jeux olympiques (hockey masculin et féminin) pour le plus grand nombre d’arrêts en un match. Jenner, Jamie Lee Rattray et Poulin (sur un tir de punition) ont touché la cible en 5 min 25 s de la deuxième période pour transformer un déficit d’un but en une avance de deux. Jenner a fini le match avec un doublé, Poulin a ajouté une aide à sa fiche, et les Canadiennes ont étouffé la menace cinq fois sur six lors de jeux de puissance des Américaines.
À SURVEILLER
On a parlé en long et en large de la production offensive remarquable du Canada – l’équipe est en tête du tournoi pour le nombre de buts (54), le pourcentage de tirs (17,4 %) et l’efficacité en jeu de puissance (45,5 %) –, mais la véritable arme secrète de l’équipe est sa défensive pourtant formée en grande partie de recrues. Claire Thompson et Erin Ambrose sont les défenseures ayant récolté le plus de points de tous les temps en une édition des Jeux olympiques (Thompson – 2-10—12; Ambrose – 4-5—9), et les sept membres de la brigade défensive ont au moins deux points. Leur capacité à générer de l’attaque depuis la ligne bleue joue un grand rôle dans les succès du Canada, et devant la menace offensive posée par les Américaines, l’apport de la défensive du Canada sera clé.
Les Américaines devront quant à elles tâcher de ralentir l’élan record de l’offensive canadienne, ou alors tenter de suivre la cadence. Les États-Unis profitent d’une contribution offensive variée au sein de leur formation, avec en tête les meneuses habituelles en Knight (5-4—9), Amanda Kessel (2-5—7) et Kendall Coyne Schofield (3-3—6). Cette production équilibrée (sept joueuses récoltent en moyenne au moins un point par match) devra maintenir le cap si les États-Unis souhaitent défendre leur médaille d’or de 2018.
RÉTROSPECTIVE
Bien que le Canada ait eu le dessus avec 92 gains de 163 rencontres, cette rivalité laisse place à des matchs de plus en plus serrés. Vous voulez une preuve? Lors des 12 derniers duels, six ont nécessité la tenue d’une prolongation (le Canada en a remporté quatre, et Poulin a inscrit le but de la victoire trois fois), et depuis les Jeux olympiques de 2018, les deux équipes ont presque gagné le même nombre de parties (le Canada ayant un mince avantage de 12-10).
Il y a eu neuf duels aux Jeux olympiques depuis 1998 entre ces deux pays; le Canada a signé la victoire à six reprises. Aux Jeux de 2018, ils se sont partagé les honneurs des deux affrontements; Genevieve Lacasse a bloqué 44 tirs dans un gain de 2-1 en ronde préliminaire, avant un revers crève-cœur des Canadiennes au compte de 3-2 en tirs de barrage lors du match pour la médaille d’or.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 92-70-1 (20-17 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 448
Buts pour les États-Unis : 395
STATISTIQUES DU MATCH | BLOGUE EN DIRECT
BEIJING, Chine – L’équipe olympique féminine du Canada a confirmé sa place au match pour la médaille d’or des Jeux olympiques d’hiver de 2022 en battant la Suisse 10-3 en demi-finale lundi (dimanche soir au Canada).
• Marie-Philip Poulin (Beauceville, Qc)
a été la meilleure buteuse des Canadiennes avec un doublé.
• Claire Thompson (Toronto, Ont.)
a obtenu un but et deux aides, et Erin Ambrose (Keswick, Ont.) a ajouté un but et une
mention d’aide. Dans l’histoire des Jeux olympiques, aucun autre duo de
défenseures n’a obtenu plus de points dans une seule édition du tournoi
de hockey féminin (Thompson – 2-10—12; Ambrose – 4-5—9). Dans ce match,
les deux ont terminé avec un différentiel de +8.
• Brianne Jenner (Oakville, Ont.)
a obtenu un but et une aide. Son but marqué en fin de rencontre a été
son neuvième du tournoi, ce qui lui a permis d’égaler le record de tous
les temps (Meghan Agosta et Stephanie Marty, 2010).
• Jamie Lee Rattray (Kanata, Ont.)
, Blayre Turnbull (Stellarton, N.-É.),Renata Fast (Burlington, Ont.),Emily Clark (Saskatoon, Sask.) et Emma Maltais (Burlington, Ont.) ont aussi fait vibrer
les cordages.
• Sarah Nurse (Hamilton, Ont.)
a récolté quatre aides. Nurse a maintenant 12 aides et 16 points au
tournoi, ce qui la place à égalité avec Hayley Wickenheiser (2006) pour
le plus grand nombre d’aides en un tournoi et à un point de cette même
Wickenheiser pour le record de points en un tournoi (2006).
• Rebecca Johnston (Sudbury, Ont.)
a accumulé trois aides.
• Turnbull, Sarah Fillier (Georgetown, Ont.),Mélodie Daoust (Valleyfield, Qc),Natalie Spooner (Scarborough, Ont.),Laura Stacey (Kleinburg, Ont.) et Jill Saulnier (Halifax, N.-É.) ont obtenu une aide
chacune.
• Les 13 attaquantes canadiennes ont inscrit au moins un point.
• Ann-Renée Desbiens
(La Malbaie, Qc)
a réalisé 10 arrêts dans le match.
• Le Canada a dominé la Suisse 61-13 au chapitre des tirs au but.
Prochain match :
Match pour la médaille d’or c. États-Unis ou Finlande – mercredi 16 février
(23 h 10 HE/20 h 10 HP).
Citations :
« J’ai trouvé qu’en première période, nos sorties de zone n’étaient pas à
point, et nous avons amélioré ça. Lors des deux buts de la Suisse en
avantage numérique, ce n’est pas que notre unité de désavantage numérique
n’était pas bien positionnée, mais je pense qu’on avait trop la mentalité
de passer à l’offensive. Nous essayions de faire trop de jeux dans notre
zone au lieu de nous concentrer à dégager la rondelle. Quand vous ne voulez
pas jouer avec un sentiment d’urgence, l’autre équipe va vous faire payer
le prix. »
-
L’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, N.-É.) sur le lent départ et le
jeu des unités spéciales
« Nous bougeons toutes bien nos pieds, et c’est l’une des plus grandes
forces de notre défensive. Nos défenseures se complètent toutes bien au
sein de nos paires, et je crois sincèrement que nous avons autant de succès
parce que nous évitons de nous compliquer la vie. Nous avons tellement de
plaisir, et nous nous appuyons les unes les autres. À chaque présence, nous
jouons avec un sentiment de liberté et nous savons que les filles au banc
encouragent les autres. »
- Fast sur la force de l’unité défensive
« Notre trio [Maltais-Saulnier-Stacey] a travaillé très fort tout au long
du tournoi, et nous essayons de faire les bonnes choses. Ça fait du bien
quand notre trio est récompensé collectivement, et non seulement chaque
joueuse de façon individuelle. C’est vraiment plaisant de marquer son
premier but et de vivre ce moment avec mes coéquipières; je pouvais voir à
quel point elles étaient toutes contentes, et ça m’a fait du bien. »
- Maltais sur son premier but aux Jeux olympiques
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STATISTIQUES DU MATCH | BLOGUE EN DIRECT
BEIJING, Chine – L’équipe olympique féminine du Canada a confirmé sa place au match pour la médaille d’or des Jeux olympiques d’hiver de 2022 en battant la Suisse 10-3 en demi-finale lundi (dimanche soir au Canada).
• Marie-Philip Poulin (Beauceville, Qc)
a été la meilleure buteuse des Canadiennes avec un doublé.
• Claire Thompson (Toronto, Ont.)
a obtenu un but et deux aides, et Erin Ambrose (Keswick, Ont.) a ajouté un but et une
mention d’aide. Dans l’histoire des Jeux olympiques, aucun autre duo de
défenseures n’a obtenu plus de points dans une seule édition du tournoi
de hockey féminin (Thompson – 2-10—12; Ambrose – 4-5—9). Dans ce match,
les deux ont terminé avec un différentiel de +8.
• Brianne Jenner (Oakville, Ont.)
a obtenu un but et une aide. Son but marqué en fin de rencontre a été
son neuvième du tournoi, ce qui lui a permis d’égaler le record de tous
les temps (Meghan Agosta et Stephanie Marty, 2010).
• Jamie Lee Rattray (Kanata, Ont.)
, Blayre Turnbull (Stellarton, N.-É.),Renata Fast (Burlington, Ont.),Emily Clark (Saskatoon, Sask.) et Emma Maltais (Burlington, Ont.) ont aussi fait vibrer
les cordages.
• Sarah Nurse (Hamilton, Ont.)
a récolté quatre aides. Nurse a maintenant 12 aides et 16 points au
tournoi, ce qui la place à égalité avec Hayley Wickenheiser (2006) pour
le plus grand nombre d’aides en un tournoi et à un point de cette même
Wickenheiser pour le record de points en un tournoi (2006).
• Rebecca Johnston (Sudbury, Ont.)
a accumulé trois aides.
• Turnbull, Sarah Fillier (Georgetown, Ont.),Mélodie Daoust (Valleyfield, Qc),Natalie Spooner (Scarborough, Ont.),Laura Stacey (Kleinburg, Ont.) et Jill Saulnier (Halifax, N.-É.) ont obtenu une aide
chacune.
• Les 13 attaquantes canadiennes ont inscrit au moins un point.
• Ann-Renée Desbiens
(La Malbaie, Qc)
a réalisé 10 arrêts dans le match.
• Le Canada a dominé la Suisse 61-13 au chapitre des tirs au but.
Prochain match :
Match pour la médaille d’or c. États-Unis ou Finlande – mercredi 16 février
(23 h 10 HE/20 h 10 HP).
Citations :
« J’ai trouvé qu’en première période, nos sorties de zone n’étaient pas à
point, et nous avons amélioré ça. Lors des deux buts de la Suisse en
avantage numérique, ce n’est pas que notre unité de désavantage numérique
n’était pas bien positionnée, mais je pense qu’on avait trop la mentalité
de passer à l’offensive. Nous essayions de faire trop de jeux dans notre
zone au lieu de nous concentrer à dégager la rondelle. Quand vous ne voulez
pas jouer avec un sentiment d’urgence, l’autre équipe va vous faire payer
le prix. »
-
L’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, N.-É.) sur le lent départ et le
jeu des unités spéciales
« Nous bougeons toutes bien nos pieds, et c’est l’une des plus grandes
forces de notre défensive. Nos défenseures se complètent toutes bien au
sein de nos paires, et je crois sincèrement que nous avons autant de succès
parce que nous évitons de nous compliquer la vie. Nous avons tellement de
plaisir, et nous nous appuyons les unes les autres. À chaque présence, nous
jouons avec un sentiment de liberté et nous savons que les filles au banc
encouragent les autres. »
- Fast sur la force de l’unité défensive
« Notre trio [Maltais-Saulnier-Stacey] a travaillé très fort tout au long
du tournoi, et nous essayons de faire les bonnes choses. Ça fait du bien
quand notre trio est récompensé collectivement, et non seulement chaque
joueuse de façon individuelle. C’est vraiment plaisant de marquer son
premier but et de vivre ce moment avec mes coéquipières; je pouvais voir à
quel point elles étaient toutes contentes, et ça m’a fait du bien. »
- Maltais sur son premier but aux Jeux olympiques
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NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUISSE (13 FÉVR.)
TÉLÉVISION : Radio-Canada | Diffusion en continu : Radio-Canada.ca
L’équipe olympique féminine du Canada s’amène en demi-finale olympique contre la Suisse en tête du tournoi quant aux buts pour (44 en cinq matchs), aux buts contre (seulement cinq), à l’avantage numérique (taux d’efficacité de 50 %) et au désavantage numérique (92,6 %), et elle a déjà battu la Suisse une première fois. Il va sans dire que l’équipe a le vent dans les voiles.
DERNIER MATCH DE CHAQUE ÉQUIPE
Le Canada a disputé son dernier match contre la Suède en quart de finale vendredi matin, bénéficiant d’un bel effort collectif (16 joueuses différentes ont noirci la feuille de pointage) pour l’emporter 11-0. Brianne Jenner et Sarah Fillier se partagent toujours le premier rang des buteuses du tournoi; les avants ont toutes les deux complété un tour du chapeau, ce qui a porté leur total pour le tournoi à huit buts chacune. Marie-Philip Poulin (qui en était à son 150e match) et Sarah Nurse ont inscrit quatre aides chacune, et Claire Thompson, grâce à une performance de trois mentions d’aide, a établi un nouveau record pour le plus grand nombre de points par une défenseure en une édition des Jeux olympiques (soit neuf jusqu’à maintenant).
La Suisse a confirmé sa participation en demi-finale avec une victoire de 4-2 contre le COR samedi. Alina Muller a joué les héroïnes, marquant le but de la victoire avec 2 min 27 s à faire – seulement 30 secondes après avoir vu les Russes créer l’égalité – et ajoutant un but d’assurance dans un filet désert.
DERNIÈRE RENCONTRE ENTRE LES DEUX ÉQUIPES
Le Canada a été en contrôle du début à la fin dans ce premier match olympique le 3 février dernier. Fillier, Laura Stacey, Natalie Spooner et Blayre Turnbull ont toutes les quatre inscrit deux buts dans une victoire de 12-1 du Canada. Spooner et Thompson ont terminé la rencontre avec cinq points chacune en faveur des Canadiennes, qui ont égalisé leur record (établi le 16 févr. 2002 contre la Suède) pour le plus grand nombre de tirs au but en un match aux Jeux olympiques, soit 70.
À SURVEILLER
Dans cette deuxième participation aux Jeux olympiques, Sarah Nurse n’a pas perdu une seule seconde à Beijing. De retour après une blessure au bas du corps qui l’a mise à l’écart durant près de deux mois pendant la centralisation, la joueuse originaire de Hamilton, en Ontario, a accumulé 12 points en cinq matchs (4-8—12), dont un tour du chapeau contre la Finlande et une performance de quatre mentions d’aide contre les Suédoises. Nurse a trouvé sa place à l’aile gauche du premier trio de la troupe canadienne, aussi formé de Poulin et de Jenner; les trois joueuses ont inscrit ensemble 22 points en trois parties depuis le retour de Nurse contre le COR en ronde préliminaire.
Du côté de la Suisse, tous les regards sont tournés vers Müller. À 23 ans seulement, l’étoile suisse en est à sa troisième présence aux Jeux olympiques et a participé à 8 des 10 buts de son équipe dans ce tournoi, marquant trois buts et en préparant cinq autres, ce qui la place au septième rang des meilleures pointeuses, à égalité avec la Canadienne Jamie Lee Rattray. Müller a récolté 21 points en trois éditions des Jeux, marquant notamment le but gagnant dans une victoire historique de la Suisse au match pour la médaille de bronze en 2014 et devenant ainsi la plus jeune joueuse de l’histoire à remporter une médaille olympique.
RÉTROSPECTIVE
Le programme féminin de la Suisse a pris énormément de galon au fil du temps, ayant remporté le bronze aux Jeux de 2014, mais le Canada conserve l’ascendant dans l’historique des duels entre les deux équipes avec une fiche parfaite en 14 affrontements.
Aux Jeux olympiques, les Canadiennes ont accumulé quatre victoires contre les Suisses, dont leur triomphe d’il y a 10 jours. Auparavant, Hayley Wickenheiser et Cherie Piper avaient inscrit un but et deux aides chacune dans un gain de 10-1 en 2010, Johnston en avait fait autant lors d’un blanchissage de 5-0 en ronde préliminaire en 2014, et Natalie Spooner avait fourni deux des trois buts marqués en première période qui ont mené à une victoire de 3-1 en demi-finale à Sotchi .
Fiche de tous les temps : le Canada mène 14-0
Buts pour le Canada : 121
Buts pour la Suisse : 3
STATISTIQUES DU MATCH | BLOGUE EN DIRECT
BEIJING, Chine – L’équipe olympique féminine du Canada a profité d’un apport offensif collectif vendredi. En tout, 16 des 19 patineuses ont inscrit au moins un point dans un gain de 11-0 en quart de finale contre la Suède aux Jeux olympiques d’hiver de 2022.
Prochain match :
Demi-finale – adversaire, date et heure à déterminer
Citations :
« Il faut surtout faire preuve d’organisation et savoir quand les équipes sont en action. On suit les affrontements dans l’autre groupe, et quand le portrait commence à se préciser, on porte de plus en plus attention aux adversaires potentielles. On analyse les matchs des deux groupes et on maximise la préparation grâce aux séquences vidéo, et on peut généralement en dégager les différents styles de jeu tout au long de l’événement et bâtir notre plan de match en fonction de cette information. »
- L’entraîneur-chef Troy Ryan (Spryfield, N.-É.) sur la préparation en vue d’un duel contre une équipe que le Canada n’a pas affronté depuis 2018
« Honnêtement, je n’avais pas réalisé que c’était le cas et ça m’a fait sentir un peu vieille (rires), mais c’est assez spécial. Je ne pourrais pas demander de meilleures coéquipières, je suis honorée de faire partie de ce groupe. C’est un privilège d’évoluer au sein d’Équipe Canada, et je suis très chanceuse d’avoir cette occasion. »
- Poulin au sujet de son 150e match en carrière
« Nurse et Poulin sont d’excellentes joueuses avec qui jouer, et elles arrivent à me repérer. Sur mon troisième but, Micah a fait superbe passe par la porte arrière, mais j’essaie juste d’être prête à décocher, et heureusement ça finit par rapporter. »
- Jenner concernant son tour du chapeau
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738