Canada 1 - Norvège 4

Paralympiques
Ronde préliminaire
mardi le 14 mars 2006
Turin, ITA

LE CANADA SUBIT SA PREMIÈRE DÉFAITE;
IL ACCÈDE AUX DEMI-FINALES OÙ IL AFFRONTERA L’ALLEMAGNE

Le Canada et la Norvège, deux formations invaincues, se sont affrontés, mardi soir, au Esposizioni de Turin, devant une salle comble pour la première place du groupe A. Plus tôt dans la journée, l’Allemagne avait obtenu le premier rang du groupe B grâce à un match nul, 0 –0, contre le Japon tandis que les États-Unis ont remporté le deuxième rang avec une victoire de 6 –1 sur la Suède.

Le Canada a entrepris le match avec deux avantages numériques consécutifs après que son échec avant tenace eut forcé la Norvège à prendre deux punitions. Le Canada a exercé un bon contrôle de la rondelle, mais la Norvège a gardé le jeu à l’extérieur. La meilleure occasion de marquer du Canada est survenue peu après le deuxième avantage numérique lorsque Dany Verner s’est emparé d’une rondelle libre et a touché le poteau derrière le gardien norvégien, Roger Johansen.

Ce fut, par contre, la Norvège qui a inscrit le premier but du match à 5:40. Eskil Hagen a capté une passe devant le filet et a glissé la rondelle sous Paul Rosen. Ce fut le premier but accordé par le Canada aux Jeux paralympiques puisque l’équipe avait réalisé deux jeux blancs consécutifs pour amorcer le tournoi.

Le Canada a ensuite écopé de punitions et la Norvège a pris une avance de 2 –0 ayant profité d’avantages à cinq contre trois. Le joueur étoile de la Norvège, Rolf Pedersen, a quitté le point d’appui et a décoché un tir rapide sur réception pour déjouer Rosen du côté de la mitaine.

Le Canada croyait bien avoir marqué pendant la première minute du deuxième tiers, mais l’arbitre a décidé que le sifflet s’était fait entendre avant que la rondelle pénètre dans le but. La reprise vidéo du jeu a été étudiée, mais la décision de l’arbitre a été maintenue.

Bien qu’elle a eu moins de tirs au but, la Norvège a profité de ses occasions. Les champions mondiaux en titre ont pris l’avance 3 –0 lors d’un avantage numérique à 2:59, quand Tommy Rovelstad s’est avancé du point d’appui pour s’emparer d’une rondelle libre et la tirer au-delà de Rosen.

Le Canada a marqué à 8:25. Mark Noot a conservé la rondelle à la ligne bleue jusqu’à ce qu’il repère Shawn Matheson en zone privilégiée. Le tir rapide de Matheson a été dévié par le vétéran Hervé Lord.

Le Canada a eu quelques occasions de réduire l’écart, mais il n’a pu déjouer Johansen. La Norvège a repris son avance de trois buts en avantage numérique à 8:47 lorsque Rovelstad a marqué son deuxième de la soirée du haut de la zone privilégiée pendant que la circulation devant le filet gênait Rosen. Le Canada s’est retiré au vestiaire tirant de l’arrière par trois buts.

Le Canada a obtenu 6 tirs au but contre 2 pour la Norvège en troisième période (16 contre 12 dans le match), mais il n’a pu déjouer Johansen. La Norvège termine donc au premier rang du groupe A grâce à cette victoire de 4 –1 sur le Canada.

Le Canada affrontera maintenant l’équipe-surprise du tournoi de hockey sur luge, l’Allemagne, en demi-finale, le jeudi 16 mars, à 20h30 (heure locale)/14h30 (HE). La Norvège et les États-Unis prendront part à l’autre demi-finale.

Billy Bridges : « Ils ont eu de bonnes chances. Ils forment une très bonne équipe et ils ont répondu aux attentes. »

Hervé Lord : « Ce n’est qu’une défaite. Ce n’est pas la fin du monde. S’il y a quelque chose, c’est que ça va nous rendre plus forts en demi-finale. »

Lord : « Nous avons joué l’Allemagne deux fois et nous avons gagné deux fois. La dernière fois que nous les avons affrontés, c’était en décembre. Pour nous, c’est juste une autre équipe que nous devons battre pour nous rendre à la finale. Nous allons respecter notre plan de match. Nous sommes confiants. »

Todd Nicholson : « La Norvège a disputé un bon match. Nous les respectons sur la patinoire et ailleurs. Si nous devions perdre un match, c’était celui-là. Mais cela ne veut pas dire que nous n’avons pas joué de notre mieux. Nous avons dominé le match à la fin, mais nous n’avons pas pu en profiter. Nous n’avons pas réussi à mettre la rondelle dedans. »

Jean Labonté : « Le fait que nous les ayons battus (les Allemands) lors des deux matchs que nous avons joués il y a un mois ne veut rien dire. Les choses sont différentes maintenant et ils jouent beaucoup mieux qu’avant. Ils sont au sommet. »