Au hockey de haute performance, le milieu des officiels a longtemps été la
chasse gardée des hommes. Mais dans le nord de l’Ontario, quelques femmes
d’élite prouvent que la gent féminine peut elle aussi s’y démarquer.
La Ligue de hockey junior du Nord de l’Ontario (NOJHL) a vu de plus en plus
de femmes porter le chandail rayé au cours des dernières années, une
tendance qui ne semble pas s’essouffler. L’Association de hockey du Nord de
l’Ontario (NOHA) a eu la chance de s’entretenir avec deux officielles
exceptionnelles, Brandy Dewar-Beecroft de Sault Ste. Marie et Joelle
Ouellette de Sudbury, pour discuter de leur rôle d’arbitre et de pionnières
au hockey junior.
Brandy a joué au hockey mineur toute son enfance à Sault Ste. Marie, puis a
commencé à arbitrer pour gagner un peu plus d’argent. Bien vite, elle a été
séduite par le rôle d’officielle et a continué à gravir les échelons
pendant ses études à l’Université Brock. Pour faire le saut de joueuse à
arbitre, elle a dû étudier diverses situations sous différentes
perspectives (comme les dégagements refusés) et apprendre le livre des
règles sur le bout des doigts.
Quant à Joelle, c’est son père qui a été son premier entraîneur au hockey,
et elle a elle aussi commencé à arbitrer après avoir joué au hockey mineur.
La communauté des officiels de Sudbury l’a immédiatement prise sous son
aile, devenant pour elle une deuxième famille toujours prête à répondre à
ses questions et à la guider. Elle s’est bientôt retrouvée à arbitrer au
hockey AAA, et en 2017, elle a été invitée à la fin de semaine de
développement de la NOHA.
Les deux officielles attribuent leur réussite à leur travail acharné et à
leur détermination. Le parcours de Brandy ne manque pas d’impressionner :
elle a participé plus d’une fois au Championnat mondial féminin de l’IIHF
et s’est tout particulièrement démarquée à la finale de la Coupe Clarkson
de la LCHF, en 2014. C’est ce match qui lui a confirmé qu’elle était sur la
bonne voie et qui lui a donné la confiance et la motivation nécessaires
pour atteindre ses objectifs. Récemment, on l’a sélectionnée comme arbitre
pour le Championnat mondial féminin 2021 de l’IIHF (division I, groupe B) à
Angers, en France (annulé en raison de la COVID-19), et pour le Championnat
mondial féminin des M18 2022 de l’IIHF à Linköping et Mjölby, en Suède
(invitation qu’elle a dû décliner pour accueillir son nouveau-né). Elle est
de retour cette année pour sa première saison avec la NOJHL.
De son côté, Joelle continue de gravir les échelons, se taillant
tranquillement une place dans le domaine : en 2018, on l’a invitée à la
Séance d’exposition à l’arbitrage de la LNH. Elle reconnaît que, parfois,
le gabarit des femmes peut être un désavantage au hockey masculin de haute
performance, mais une bonne formation et le respect des procédures aident à
assurer la sécurité de toutes et de tous. Elle travaille actuellement à
obtenir sa certification de niveau 4 et vise les Jeux olympiques un jour.
Brandy et Joelle en avaient toutes deux long à dire sur leur deuxième
famille – les officiels, superviseurs, coordonnateurs des heures et mentors
qui les ont aidées tout au long de leur parcours – et sur le travail et les
sacrifices requis pour grimper les échelons. Par exemple, certaines ligues
ne remboursent toujours pas les frais de déplacement, ce qui gruge le
salaire. En outre, les deux officielles trouvent difficile de voir les
hommes monter en rang plus rapidement, bien qu’elles aient confiance que
les femmes aussi peuvent y arriver et qu’elles ont des alliés prêts à les
aider – dont Robert Mazzuca, commissaire de la NOJHL.
La saison dernière, Hillary Brennan est devenue la première femme à
arbitrer un match dans la NOJHL. Aujourd’hui, Hillary occupe cette fonction
dans sa ville d’origine, London.
« Le parcours impressionnant de Brandy, de Joelle et d’Hillary témoigne de
leur dévouement à l’égard du jeu, affirme Mazzuca. Si elles arbitrent dans
la Ligue de hockey junior de l’est de l’Ontario, c’est parce qu’elles en
sont tout à fait capables. »
Ces trois femmes ont montré que le travail acharné et la détermination
payent, et que la communauté des officiels s’ouvre de plus en plus à la
présence des femmes. Les systèmes de hockey de haute performance ont encore
beaucoup à faire pour faciliter le processus et réellement inciter les
jeunes femmes à devenir officielles, mais grâce à ces pionnières, la voie
est désormais ouverte.
Troquer son bâton pour un sifflet
Même si elle a commencé à jouer au hockey tardivement, Ali Beres ne s’est pas empêchée d’atteindre ses buts et de devenir l’une des meilleures jeunes juges de lignes par la suite
Quand Ali Beres se fixe un objectif, c’est presque assuré qu’elle va le
réaliser.
Passant de la ringuette au hockey, Ali a enfilé l’uniforme zébré après sa
carrière de hockeyeuse au sein du réseau U SPORTS et s’est mise aussi à la
pratique d’autres disciplines. Peu importe ce qu’elle entreprend, la
détermination qu’elle a lui permet de toujours viser de nouveaux buts.
« Je suis chanceuse, car le sport a occupé une grande partie de ma jeunesse
», lance la femme de 27 ans. « Je me sens vraiment privilégiée d’œuvrer
dans le sport au niveau où je suis rendue et d’avoir eu plein de belles
occasions. »
Ali a grandi en Colombie-britannique à environ 30 minutes de Vancouver,
dans le village de Lions Bay. Comme aucun programme de hockey féminin n’y
était offert, sa sœur Maegan et elle ont dû se rabattre sur la ringuette.
C’est à l’âge de 13 ans qu’Ali a commencé à pratiquer le hockey avec
l’intention de jouer au niveau universitaire.
La transition de la ringuette vers le hockey a forcé Ali à acquérir de
nouvelles aptitudes, notamment dans le maniement du bâton et les tirs.
« Quand on passe de la ringuette au hockey, il y a des aptitudes et des
connaissances à ajouter à son bagage », confirme-t-elle.
Elle a appris du personnel entraîneur qu’elle avait un manque à gagner par
rapport à ses pairs du même âge et qu’elle perdait son temps. Toutefois,
son désir de bien faire l’a poussée à participer à des camps de
développement des habiletés et à tirer des centaines de rondelles dans le
garage familial pour être en mesure de jouer.
« Je me souviens de cette conversation. J’avais 14 ans. Ce moment a été
marquant et m’a permis de devenir la personne que je suis aujourd’hui. J’ai
appris que si je veux réaliser quelque chose absolument et que je multiplie
les efforts avec détermination, je peux atteindre mes objectifs. Surtout,
il ne faut jamais lâcher quand on aime ce qu’on fait. »
Cet amour et cette passion l’ont aidée à avoir du succès au hockey; elle a
joué pour la Colombie-Britannique au Championnat national féminin des moins
de 18 ans 2013 et pour l’Université Western de London, en Ontario, où elle
a remporté un titre national d’U SPORTS en 2015, une médaille d’argent au
championnat national et deux titres du réseau du Sport universitaire de
l’Ontario (SUO).
À la fin de son parcours universitaire, elle s’est mise à penser à la suite
des choses. Elle savait qu’elle voulait demeurer dans le monde du hockey et
elle s’est tournée vers un aspect du jeu qu’elle avait déjà apprivoisé, soit
l’arbitrage.
« Je ne me sentais pas prête à accrocher mes patins après mon stage
universitaire. L’aréna était ma deuxième maison depuis que j’avais trois
ans. Dès la fin de mon dernier match, j’ai été prise par les émotions. Je
savais que j’allais devoir trouver un emploi et arrêter de jouer. Je me
suis souvenue que j’adorais l’arbitrage quand j’étais jeune. »
Ali a décidé qu’elle voulait enfiler un autre chandail, faire partie d’une
nouvelle équipe et voir jusqu’où l’arbitrage allait la mener. Après
l’université, elle a obtenu à nouveau une certification d’officielle en
Ontario.
« J’ai enfilé les matchs avec différentes personnes et appris le plus
possible, raconte-t-elle. J’ai constaté que plusieurs me devançaient dans
le programme et été témoin de leurs réalisations. J’ai dit à mes mentors que
j’aimerais un jour obtenir les mêmes affectations. »
Depuis sa transition vers l’arbitrage, Ali a eu l’occasion de faire partie
du Programme d’excellence des officiels de Hockey Canada (POE), un
cheminement qui permet aux arbitres et juges de lignes d’atteindre leurs
objectifs de haut niveau.
Depuis, elle a été une juge de lignes à quelques événements importants,
dont le Championnat mondial féminin des M18 2014 de l’IIHF (division 1B) et
la Bataille de la rue Bay de la Ligue professionnelle de hockey féminin, un
match qui a opposé Toronto à Montréal il y a quelques semaines.
« Je suis vraiment reconnaissante de toutes les occasions que j’ai eues
grâce à l’arbitrage. J’aime mon rôle, car ça me permet de rester investie
dans le hockey. C’est intense… Il y a de la pression et un esprit de
compétition. Notre rôle est de veiller au franc-jeu et à la sécurité. »
Sans le soutien de sa famille, et en particulier de Maegan, Ali
n’arriverait pas à concilier son métier d’ingénieure de solutions au sein
d’une société d’approvisionnement avec son rôle d’officielle et de
triathlonienne.
« Nous sommes comme de meilleures amies et notre esprit compétitif a
toujours été très fort. Nous avons toujours cherché à nous pousser l’une et
l’autre. Nos parents nous ont inculqué de fortes valeurs. Malgré la
compétition, nous nous sommes toujours épaulées et savions que le succès de
l’une n’empêchait pas le succès de l’autre. »
Comme Ali, Maegan avait des ambitions au hockey qu’elle voulait atteindre.
En plus de jouer dans la NCAA au sein du Collège de Boston et dans la
Premier Hockey Federation pour le Six de Toronto, elle a remporté une
médaille d’argent avec le Canada au Championnat mondial féminin des M18 2017
de l’IIHF.
« Nous avons toujours été proches, et elle est devenue un excellent modèle
pour moi, explique Maegan. En tant que petite sœur, j’en suis venue à
prendre ma grande sœur comme idole. Quand j’avais beaucoup de succès pendant
ma carrière de hockeyeuse, elle était la personne la plus proche de moi et
je comptais toujours sur elle pour obtenir des conseils et du soutien. »
Pour jouer à un haut niveau, il est important d’être en bonne forme
physique, mais pour Ali, ça lui permet également de rester saine mentalement
et de garder un bon équilibre avec sa vie professionnelle. Quand elle
n’arbitre pas, Ali participe à des triathlons, un sport dont elle est
rapidement tombée amoureuse.
« Les joueuses donnent leur 100 %, donc nous devons faire la même chose
pour les suivre, commente Ali. Je trouvais ça un peu ennuyant au gym. Pour
sortir de ma zone de confort, je me suis inscrite à une compétition Ironman
70.3 (aussi connue sous le nom de demi-Ironman), et je suis devenue accro.
Tandis qu’Ali continue de se fixer des objectifs, comme participer aux Jeux
olympiques à titre d’officielle, sa sœur sait que c’est sa détermination
qui la mènera si loin.
« Une fois qu’elle a un objectif en tête, elle fera tout en son pouvoir
pour l’atteindre, explique Maegan. Je suis vraiment fière d’elle, de ce
qu’elle a accompli et de sa transition de joueuse de hockey à officielle.
J’ai hâte de voir jusqu’où elle ira. »
Un rêve devenu réalité pour Berezowski, avec sa fille à ses côtés
Trois mois après la naissance de sa deuxième fille, Jenn Berezowski était de retour sur la glace en tant qu’officielle au Championnat mondial féminin des M18 de l’IIHF
Un léger détail restait toutefois à régler. C’est que Berezowski venait de
donner naissance à sa deuxième fille, Hannah.
« Quand on m’a annoncé en octobre 2022 que j’avais été sélectionnée en vue
du Mondial féminin des M18 en janvier, il s’était écoulé un mois environ
depuis mon accouchement, se remémore Berezowski. J’ai bien vu que ce serait
serré, mais je ne pouvais pas dire non. »
Voilà qu’elle était de retour sur la glace, à peine un mois après la
naissance de Hannah.
« J’ai recommencé à arbitrer, avec ma fille toujours à mes côtés »,
raconte-t-elle.
Le moment venu, Berezowski, qui vit à Trenton en Ontario, a mis le cap sur
la Suède, accompagnée de sa mère et de son enfant. À la maison, son époux
et leur fille aînée Scarlett, trois ans, ont pu regarder les trois matchs
qu’elle a arbitrés, dont celui pour la médaille d’or – un duel face à la
Suède qu’a remporté le Canada par la marque de 10-0 pour défendre son titre
mondial.
Berezowski remercie ses proches et ses collègues qui l’ont aidée à prendre
soin de sa fille, tant à la maison que sur la route.
« Il y avait toujours quelqu’un pour m’accompagner à l’aréna. Je pouvais
continuer d’arbitrer tout en sachant ma fille près de moi. Je n’avais aucun
souci pour la nourrir ou pour m’occuper d’elle. Mes collègues étaient
derrière moi à cent pour cent. Personne ne sourcillait en me voyant nourrir
Hannah entre les périodes ni quand il y avait quelqu’un sur place pour
garder. Ça aide à normaliser la présence des tout-petits à l’aréna, tant à
l’échelle locale que nationale, ou même internationale. »
Depuis son retour du Mondial féminin des M18 en Suède, Berezowski a
recommencé à arbitrer dans différentes ligues aux quatre coins de
l’Ontario, et sa fille n’est jamais bien loin. Cette semaine, Berezowski
fait partie du groupe d’arbitres au Championnat de hockey féminin U SPORTS,
à Montréal.
Être mère de deux enfants, voyager avec un bébé et travailler comme
arbitre, tout cela demande déjà beaucoup d’organisation. Et si on vous
disait que Berezowski est aussi comptable professionnelle agréée? Elle le
dit sans détour, le printemps est l’une des périodes les plus occupées de
l’année, avec les championnats provinciaux et les séries éliminatoires qui
coïncident avec la saison des impôts au Canada.
« Si j’y arrive, c’est grâce à tout le soutien que je reçois, notamment de
mes supérieurs, qui me permettent d’avoir un horaire flexible, souligne
Berezowski. C’est très gentil de leur part. Le printemps, c’est la saison
des championnats, mais aussi celle des impôts. Il s’agit de mettre les
bouchées doubles et de faire des compromis. »
Normaliser la présence des nouveau-nés à l’aréna
Depuis ses débuts dans l’arbitrage à l’âge de 16 ans, Berezowski n’a vu
qu’une seule maman avec son bébé à l’aréna. Elle a toutefois bon espoir
qu’avec le temps, la présence des tout-petits fera partie de la normalité.
« Avant, j’aurais eu un choix à faire. Continuer d’arbitrer ou m’arrêter
pour fonder une famille. Aujourd’hui, il y a une plus grande ouverture
d’esprit, on voit qu’il est possible de faire les deux. Je n’ai pas eu à
choisir, heureusement. »
Berezowski maintient également des liens avec la communauté des
officielles, qui ne cesse de croître et qui est toujours d’une grande aide,
qu’il s’agisse de partager des expériences ou de soumettre des idées, des
réflexions. En racontant ce qu’elle vit, elle espère servir de modèle à
d’autres femmes, en particulier les nouvelles mamans.
« J’ai beaucoup de collègues plus jeunes qui n’ont pas encore d’enfant. Ce
groupe en ligne nous permet de faire découvrir notre réalité. En 2023, plus
rien ne nous empêche de tracer notre propre voie, et j’en suis la preuve.
Ça me réjouit de pouvoir servir d’exemple partout dans ma province et sur
la glace. »
Le soutien que reçoit Berezowski de la communauté du hockey l’encourage
beaucoup.
« Pouvoir combiner ma carrière, ma passion pour l’arbitrage et mon rôle de
mère, c’est vraiment gratifiant, ajoute Berezowski. De voir ce que font des
femmes comme Natalie Spooner, ça envoie un message puissant. Cela montre
aux mères de famille tout ce que l’on peut accomplir si l’on y consacre les
efforts nécessaires. »
Dans mes propres mots : Anthony Lapointe
L’un des meilleurs juges de lignes de la relève au pays parle de son parcours unique en tant que joueur et officiel, de la conciliation hockey-études, et de son travail avec les jeunes officiels
Je n’ai pas eu ce que l’on appellerait un parcours « traditionnel » au
hockey, ni comme joueur ni comme officiel.
J’étais presque adolescent déjà quand j’ai commencé à jouer, et pour ce qui
est de l’arbitrage, disons que j’ai fait quelques détours avant de me rendre
jusqu’ici.
Parlons-en, justement, d’où j’en suis rendu. Je travaille actuellement comme
juge de lignes dans plusieurs ligues au Québec et ailleurs. Cette saison,
j’ai eu des affectations dans la Ligue américaine de hockey (AHL), l’ECHL,
la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), la Ligue de hockey junior
Maritimes Québec (LHJMQ) et la Ligue de hockey junior AAA du Québec
(LHJAAAQ), ainsi que dans le réseau U SPORTS et avec Hockey Lac St-Louis,
près de chez moi.
Ah oui, j’agis aussi en tant qu’arbitre en chef de l’AHM de
Mont-Royal/Outremont, où j’accompagne la relève en arbitrage.
Et ai-je mentionné que je suis aux études à temps plein, sur le point de
terminer mes études en éducation physique à l’Université McGill?
Ça fait beaucoup, c’est certain. Heureusement, le hockey, c’est ma passion.
Comme je le disais, j’ai commencé à jouer au hockey un peu sur le tard. En
tant que Montréalais, j’adorais voir jouer PK Subban. Je voulais devenir
comme lui, même si je me doutais bien que je n’atteindrais jamais la LNH.
Tout ce que je voulais, c’était voir jusqu’où le sport allait m’amener. Et
avant tout, je voulais m’amuser.
Plus jeune, j’étais déjà très actif. Toujours dehors en train de jouer. Rien
de bien structuré, si ce n’est quelques saisons de soccer. À l’école, je
vivais pour le sport. Je m’assurais de m’inscrire à chaque activité
parascolaire, tenant à faire partie de toutes les équipes. Mes journées
entières se passaient à l’école; de 8 h à 15 h en classe, puis de 15 h 30 à
20 h à faire du sport.
Enfin, quand j’avais 12 ans, ma mère a accepté de m’inscrire au hockey
mineur.
Si ma mémoire est bonne, j’étais en retard pour mes premiers essais, et j’ai
abouti au sein d’une équipe un peu par hasard. Mais j’ai adoré ça. Je n’ai
jamais joué à un niveau bien compétitif, comme le AAA, mais j’étais heureux
d’être sur la glace.
Peu de temps après mes débuts, mon père a quitté la maison. On s’est donc
retrouvés cinq, ma mère seule avec quatre enfants. C’était une période
difficile financièrement, mais ma mère tenait à ce que je continue de jouer.
Elle nous a permis à chacun de nous de continuer à faire ce que nous
aimions. Ma mère a toujours fait passer ses enfants en premier, sans jamais
nous priver de quoi que ce soit.
Sans elle, je n’aurais pas fait tout ce chemin. En fait, je ne saurais
probablement même pas patiner!
Alors… Maman, si tu lis ces mots, merci. C’est grâce à toi si je suis rendu
ici aujourd’hui. Je t’aime.
J’ai été dans le hockey mineur jusque chez les M18, et je pensais bien que
mon parcours de hockeyeur allait s’arrêter là. Jusqu’à ce que l’entraîneur
au Cégep André-Laurendeau m’appelle pour me proposer de me joindre à son
équipe. Ça m’a pris de court, car je n’avais jamais songé à jouer au niveau
collégial. C’était un ami qui faisait partie de l’équipe qui avait glissé un
mot en ma faveur.
Il faut dire que c’était en décembre et que la saison était déjà bien
entamée, depuis deux mois en fait. Qu’importe, j’étais sur la glace le
lendemain et je suis vite devenu un membre du Boomerang. Et je le suis resté
pendant deux ans.
Quand ce chapitre a pris fin, j’ai su que je voulais continuer à m’impliquer
dans le sport. Mais je voulais le faire sur la glace, dans l’action.
Mon entraîneur m’a dit qu’il connaissait quelqu’un dans le domaine de
l’arbitrage, qu’il pourrait sans doute m’aider si jamais ça m’intéressait.
Je me suis dit… pourquoi pas?
J’ai parlé précédemment des détours que j’ai empruntés dans mon parcours en
arbitrage. C’est que, dans les faits, j’ai arbitré pour la première fois à
l’âge de 16 ans. Mais à ce moment-là, le système à deux arbitres ne
m’intéressait pas vraiment. Je n’avais pas envie d’arbitrer des matchs chez
les M11 et les M13. Ce n’était pas pour moi, tout simplement.
Mais là, quatre ou cinq ans plus tard, c’était bien différent. La personne à
qui mon entraîneur avait fait allusion, c’était Doug Hayward, une sommité de
l’arbitrage au Québec qui s’implique depuis des décennies. Doug est reconnu
à l’échelle provinciale et nationale pour son travail auprès des jeunes.
Quand il parle, on l’écoute.
Cette fois, j’ai décidé de me lancer à fond.
Jusque-là, je percevais l’arbitrage comme un excellent moyen de m’impliquer
dans le sport tout en gardant la forme. Mais je me suis vite rendu compte
qu’il s’agissait d’une discipline sérieuse. Et pour laquelle j’étais plutôt
doué. Ma première année, j’étais affecté à des matchs chez les AAA. Ça
m’avait valu une invitation à la Séance d’exposition à l’arbitrage de la
LNH. Ensuite, j’ai été embauché dans la LHJMQ. Puis dans l’AHL. Puis dans
l’ECHL. Je me suis mis tranquillement à y croire.
La saison dernière, j’ai commencé à attirer l’attention sur la scène
nationale et à l’international. J’ai pris part au camp provincial au Québec,
en plus d’avoir été invité au camp du groupe de la haute performance
nationale du Programme des officiels, tenu à Calgary il y a un an environ.
J’ai été à la Coupe TELUS, au Défi mondial junior A, à la Coupe du
centenaire et à la Coupe Hlinka-Gretzky, aux côtés d’officiels parmi les
meilleurs au pays. Le genre d’expérience qui ne fait que nous rendre
meilleurs, sur la glace comme ailleurs.
Hockey Canada m’a aidé à obtenir ma certification « B » auprès de la
Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF), ce qui a mené à ma
toute première affectation à l’international – le Championnat mondial junior
2024 de l’IIHF, division 2A, à Dumfries, en Écosse.
Quelle expérience formidable! Bon, mis à part le fait que j’ai passé les
trois premiers jours à jouer les spectateurs parce que mes bagages ne
m’avaient pas suivi jusqu’à destination. J’avais fait
Montréal-Paris-Amsterdam-Édimbourg, et je n’avais que 45 minutes pour ma
correspondance à Paris. L’aéroport est immense là-bas, j’avais un
pressentiment que c’était cuit pour mes bagages.
Mais c’était vraiment un bel événement. Lors des tournois de l’IIHF, on fait
de nouvelles rencontres, on noue des amitiés. Nous étions onze officiels
là-bas, et il y en a trois ou quatre avec qui je parle encore régulièrement.
J’ai hâte aux prochaines occasions.
On me demande souvent comment je fais pour jongler arbitrage et études, sans
compter la vie de tous les jours.
Je dirais que j’ai fini par m’habituer au fil des années. À mes débuts comme
arbitre, je faisais simplement garder la tête hors de l’eau. J’apportais mon
ordinateur portable à l’aréna et je m’y rendais une demi-heure à l’avance
pour poursuivre mes travaux. Puis, à mon retour à la maison, je me remettais
à l’ordinateur pour boucler le tout.
J’ai toujours mon ordinateur avec moi en voyage. Si je prends l’avion – ce
que je fais en général une fois par mois –, je me présente une heure plus
tôt que prévu et j’avance un peu dans mes travaux pour m’assurer d’y
arriver.
La plupart de mes enseignants sont conciliants. J’ai dû rater quelques
matchs pour assister à mes cours, c’est certain, mais de manière générale,
il y a un bon équilibre.
Mon sommeil en a quelque peu souffert, cela dit. Je me couche très tard ou
je me lève très tôt pour terminer ce que j’ai à faire, car je sais que
j’aurai quatre ou cinq heures de déplacement pour un match. La dernière
chose dont j’ai envie quand je rentre à la maison à deux heures du matin,
c’est de faire mes devoirs. Alors, je dors quatre ou cinq heures, je me lève
tôt, je termine mes travaux et je les remets. Ça a fonctionné jusqu’ici, et
la fin approche!
Autant je vis de grands moments en arbitrant dans des ligues parmi les
meilleures au monde, autant j’adore travailler avec les jeunes au sein de
l’AHM de Mont-Royal/Outremont.
Deux points sur lesquels j’insiste avec eux :
D’abord, amuse-toi. Si l’arbitrage ne t’apporte aucun plaisir, c’est que ce
n’est pas fait pour toi, et il vaut mieux faire autre chose. Et c’est tout à
fait compréhensible.
Ensuite, on n’est pas des machines. L’erreur est humaine, il ne faut pas
s’en faire avec ça. Même au niveau professionnel, il m’arrive de me tromper
moi aussi. La clé, c’est de reconnaître ses torts et d’apprendre de ses
erreurs. C’est comme ça qu’on s’améliore.
Quand j’arrive dans un aréna dans mon rôle de superviseur, je vois à quel
point les jeunes sont stressés. Je leur dis tout de suite de se détendre.
Que je ne suis pas là pour les juger, mais bien pour les aider.
Avant de conclure, je tiens à souligner que je me sens extrêmement chanceux
d’être dans cette position aujourd’hui, et que je ne tiens rien pour acquis.
Dur à croire que j’arbitre depuis quatre ans seulement.
Mais, comme je l’ai déjà mentionné, tout est une question de passion.
Même si on représente en quelque sorte « l’autorité » sur la glace, dans mon
cas, je souhaite faire mon travail avec le sourire et dans la bonne entente
avec tous et toutes. Je ne suis pas là pour me disputer. J’aime bien
plaisanter et je n’hésite pas à le faire quand l’occasion se présente. Une
petite blague lancée à un joueur, ça aide à briser la glace. La fois
suivante, je suis content de retrouver ce joueur avec qui j’ai ri, et c’est
réciproque. Du moins je l’espère.
Comme je le dis aux jeunes, l’arbitrage, c’est censé être amusant. Et si la
passion est là, ce le sera!
Hockey Canada et Force Sports lancent le programme Premier sifflet
Offerte en partenariat avec Force Sports, la nouvelle initiative vise à faciliter l’accès à l’arbitrage pour devenir un officiel ou une officielle
NR.085.24
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28 novembre 2024
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CALGARY, Alberta – Hockey Canada et Force Sports ont annoncé la création du programme Premier sifflet, qui vise à réduire les obstacles pour ceux et celles qui désirent jouer un rôle en arbitrage, notamment les femmes et les personnes des communautés sous-représentées.
S’adressant principalement aux personnes qui viennent d’obtenir leur certification pour arbitrer, le programme vise à augmenter le nombre d’inscriptions, notamment par le prêt de chandails à des associations de hockey locales approuvées et la réduction des coûts pour les personnes qui aspirent à un rôle en arbitrage.
« L’arbitrage représente une façon extraordinaire de participer au hockey, peu importe l’âge, mais nous sommes conscients des obstacles limitant l’accès pour ceux et celles qui souhaitent s’initier à ce domaine dans l’ensemble du pays », a déclaré Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Nous espérons que le programme Premier sifflet, offert en partenariat avec Force Sports, pourra aider des associations de hockey mineur à recruter davantage d’officiels et d’officielles qui pourront contribuer à ce sport pendant longtemps, ce qui sera bénéfique pour Hockey Canada, pour ses membres régionaux, provinciaux et territoriaux, de même que pour toutes les autres parties prenantes. »
« Grâce à ce programme et à notre partenariat avec Hockey Canada, Force Sports espère réduire les obstacles pour ceux et celles qui veulent essayer l’arbitrage », a exprimé Dave Martin, président de Force Sports.
De plus amples renseignements sur le Programme des officiels de Hockey Canada se trouvent ici.
Des officielles et officiels canadiens seront en action sur la scène
mondiale en 2024-2025.
Un total de 24 arbitres et 23 juges de lignes ont obtenu leur certification
de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) pour des
compétitions qui auront lieu cette saison. Les affectations exactes seront
annoncées par l’IIHF au fil des prochains mois.
« Nous sommes toujours fiers de nos arbitres et juges de lignes qui
représentent le pays à l’international », a exprimé Dan Hanoomansingh,
responsable des officiels à Hockey Canada. « Ceux et celles qui ont une
telle occasion y vivent un moment phare de leur carrière. Les arbitres et
juges de lignes qui obtiennent une certification de l’IIHF travaillent fort
pendant des années pour obtenir cette chance, et leur poste est toujours
convoité par d’autres. Tout le crédit leur revient, à eux ainsi qu’aux
membres, dont les programmes contribuent au développement des officiels et
officielles. »
La liste compte notamment les officiels et officielles du programme Road to
Milano (Parcours vers Milan) de l’IIHF. Ces personnes tenteront d’être
choisies en vue des Jeux olympiques d’hiver de 2026. Le Canada est
représenté par les arbitres Jenn Berezowski, Michael Campbell, Brandy
Dewar, Mike Langin, Élizabeth Mantha, Amy Martin, Michelle McKenna et
Shauna Neary, de même que par les juges de lignes Jessica Chartrand,
Alexandra Clarke, Laura Gutauskas, Justine Todd, Tarrington Wyonzek et Erin
Zach.
De plus, huit ont reçu leur première certification et feront leurs débuts à
l’international cette saison, soit les arbitres Danny Emerson, Adam Forbes,
Audrey-Anne Girard et Ty Skene, ainsi que les juges de lignes
Pierre-Olivier Couture, Nathan Howes, Amy Laroche et Brennan Walker.
Les noms de Brayden Arcand (Hockey Alberta), Chad Huseby (Hockey Alberta),
Danika Kroeker (Hockey C.-B.) et Brett Mackey (Hockey C.-B.) ne figurent
maintenant plus sur la liste.
« Nous félicitons ces personnes pour leurs succès sur les patinoires
partout dans le monde, a ajouté Hanoomansingh. Pendant des années, elles
ont montré l’exemple au sein du Programme des officiels de Hockey Canada et
inspiré nos plus jeunes. Nous remercions les arbitres et juges de lignes qui
poursuivront leur travail dans nos diverses ligues de leur apport continu
envers l’arbitrage ici au pays. À ceux et celles qui accrochent leur sifflet
pour entamer un nouveau chapitre de leur vie, nous leur souhaitons la
meilleure des chances. »
OFFICIELS ET OFFICIELLES DU CANADA QUI ONT OBTENU UNE CERTIFICATION POUR DES ÉVÉNEMENTS INTERNATIONAUX DE LA SAISON 2024-2025
Arbitres
Nom (membre)
Événement (lieu)
Grace Barlow (Hockey C.-B.)
--
Jennifer Berezowski (Association de hockey féminin de l’Ontario)
--
Adam Bloski (Hockey Saskatchewan)
--
Taylor Burzminski (Hockey Alberta)
--
Dominic Cadieux (Hockey Québec)
--
Michael Campbell (Hockey C.-B.)
Qualification olympique, groupe D (Bratislava, SVK)
Marie-Ève Couture (Hockey Québec)
--
Brandy Dewar (Association de hockey féminin de l’Ontario)
--
Tanner Doiron (Hockey Î.-P.-É.)
--
Danny Emerson (Fédération de hockey de l’Ontario)
--
Adam Forbes (Hockey Saskatchewan)
--
Béatrice Fortin (Hockey Québec)
--
Audrey-Anne Girard (Hockey Québec)
--
Jesse Gour (Hockey Québec)
--
Mike Langin (Hockey C.-B.)
Qualification olympique, groupe E (Riga, LAT)
Cianna Lieffers (Hockey Saskatchewan)
--
Élizabeth Mantha (Hockey Québec)
--
Amy Martin (Hockey Manitoba)
--
Michelle McKenna (Hockey Saskatchewan)
--
Troy Murray (Hockey Saskatchewan)
--
Shauna Neary (Hockey Nouvelle-Écosse)
--
Mark Pearce (Hockey C.-B.)
--
Ty Skene (Hockey Saskatchewan)
--
Tyson Stewart (Hockey Est de l’Ontario)
--
Juges de lignes
Nom (membre)
Événement (lieu)
Nick Albinati (Hockey C.-B.)
--
Maxime Bédard (Hockey Québec)
--
Ali Beres (Association de hockey féminin de l’Ontario)
--
Brian Birkhoff (Fédération de hockey de l’Ontario)
--
Jessica Chartrand (Hockey Québec)
--
Alexandra Clarke (Hockey Saskatchewan)
--
Pierre-Olivier Couture (Hockey Québec)
--
Joanie Duchesneau (Hockey Québec)
--
Jérémy Faucher (Hockey Québec)
--
Maxime Ferland (Hockey Québec)
--
Stéphanie Gagnon (Hockey Québec)
--
Mitchell Gibbs (Hockey C.-B.)
--
Laura Gutauskas (Association de hockey féminin de l’Ontario)
--
Nathan Howes (Hockey C.-B.)
--
Anthony Lapointe (Hockey Québec)
--
Shawn Oliver (Hockey Est de l’Ontario)
--
Melissa Pateman (Hockey C.-B.)
--
Sophie Thomson (Hockey Nouvelle-Écosse)
--
Justine Todd (Association de hockey féminin de l’Ontario)
--
Brennan Walker (Hockey C.-B.)
--
Tarrington Wyonzek (Hockey Saskatchewan)
--
Erin Zach (Association de hockey féminin de l’Ontario)
--
Un total de 12 officiels et officielles — 6 arbitres et 6 juges de lignes —
participeront au programme « From Good to Great » de l’IIHF au cours de la
saison 2024-2025. Cette initiative lancée cette année est conçue pour les
arbitres et juges de lignes qui, aux yeux des fédérations nationales, ont le
potentiel pour un jour atteindre des compétitions internationales.
« C’est une initiative fantastique de l’IIHF, et nous sommes très contents
pour nos officiels et officielles qui en feront partie, a commenté
Hanoomansingh. C’est toujours un ajustement de passer du niveau national à
l’international. Ce programme leur permettra de connaître les attentes sur
la scène internationale, ce qui les aidera certainement dès leur première
affectation. »
Nom (membre)
Rôle
Gillian Allan (Association de hockey féminin de l’Ontario)
Juge de lignes
Jodi Anderson (Hockey Manitoba)
Juge de lignes
Tara Benard-Rae (Association de hockey féminin de l’Ontario)
Arbitre
Mathieu Boudreau (Hockey Québec)
Arbitre
Adam Burnett (Fédération de hockey de l’Ontario)
Juge de lignes
Cynthia Côté (Hockey Manitoba)
Arbitre
Elizabeth Dornstauder (Hockey Saskatchewan)
Arbitre
Nick Grenier (Hockey Manitoba)
Juge de lignes
Chad Ingalls (Fédération de hockey de l’Ontario)
Arbitre
William Kelly (Hockey Québec)
Arbitre
Josh Miko (Hockey Manitoba)
Juge de lignes
Luke Pye (Hockey Saskatchewan)
Juge de lignes
Quatre personnes du pays feront partie du personnel entraîneur des
officiels de l’IIHF cette saison : Todd Anderson, Greg Kimmerly, Kevin
Muench et Vanessa Stratton.
Le Programme des officiels de Hockey Canada s’adresse à toute personne qui
s’intéresse à l’arbitrage, des programmes locaux à la compétition
internationale. Les 13 membres de Hockey Canada proposent un cheminement
qui permet à quiconque de s’investir dans ce domaine, de nourrir sa passion
pour le hockey et d’atteindre ses objectifs. Pour de plus amples
renseignements sur le Programme des officiels de Hockey Canada, visitez le
hockeycanada.ca/officiels.
Clarke poursuit son ascension
Du petit village de Drake jusqu’aux Jeux olympiques d’hiver, Alex Clarke ne cesse d’abaisser les barrières et d’inspirer la relève en arbitrage par son parcours unique au hockey
Alex Clarke fait partie de l’élite de l’arbitrage et est parmi les officielles les plus respectées au monde. Mais n’eût été une vache un peu de mauvais poil, l’histoire aurait pu être bien différente.
Printemps 2015. Clarke, qui porte alors son nom de jeune fille, Alex Blair, vient d’être repêchée au 53e rang par l’Inferno de Calgary dans la défunte Ligue canadienne de hockey féminin. Puis survient une vilaine blessure au genou, subie sur la ferme familiale par un coup de patte d’une vache, qui vient changer tous ses plans.
« Je n’ai pas pu m’entraîner de l’été – en tout cas, pas comme j’aurais dû », se rappelle Clarke, qui a joué trois saisons avec les Gold Wings de Weyburn dans la Ligue de hockey féminin M18 AAA de la Saskatchewan (SFU18AAAHL) avant d’évoluer en division III de la NCAA au Collège de St. Scholastica, au Minnesota. « On a dû faire une croix sur le camp d’entraînement de l’Inferno et les essais à l’automne. »
Si la porte se fermait sur sa carrière de hockeyeuse, une autre n’allait pas tarder à s’ouvrir.
« Je savais que je voulais rester dans le domaine du hockey. J’avais déjà songé au métier d’entraîneuse, mais à 22 ans, je me voyais mal derrière le banc d’une équipe, à devoir organiser ma vie autour d’un calendrier précis. Je me suis donc tournée vers l’arbitrage. »
Depuis, Clarke gravit les échelons à une vitesse folle. Originaire de la Saskatchewan, ou plus précisément du petit village de Drake (population : 197), elle a arbitré dans la SFU18AAAHL et la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan (SJHL), mais aussi à l’échelle nationale lors de la Coupe Esso et à l’international au Championnat mondial féminin de l’IIHF.
Elle est devenue en 2021 la première femme juge de lignes dans la Ligue de hockey de l’Ouest, en plus d’avoir été la première femme arbitre plus tôt cette saison-ci. Le 5 décembre 2021, elle faisait partie du groupe d’officiels lors d’un match de la Ligue américaine de hockey (AHL), une première pour une femme dans le circuit.
« Ma passion pour le hockey, c’est ce qui me pousse à faire ce que je fais. Quand je suis sur la glace, je ne pense à rien d’autre. Je m’amuse. Et je le fais en bonne compagnie.
« Le succès amène un peu plus de reconnaissance, et ça me convient très bien. En tant que seule femme à arbitrer dans certaines ligues, je suis peut-être perçue comme une pionnière par certaines personnes. J’en suis consciente et je prends ce rôle très au sérieux. »
L’AHL souhaitait la bienvenue à Alex Clarke le 5 décembre 2021.
Ces dernières années ont été particulièrement mouvementées pour Clarke, qui a atteint le sommet du hockey international en 2022 en agissant comme juge de lignes lors des Jeux olympiques d’hiver à Beijing. Il y a quelques mois, elle a fait ses débuts dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), le nouveau circuit professionnel chez les femmes. Et plus récemment, elle a arbitré durant le Défi 3-contre-3 de la LPHF pendant la fin de semaine du Match des étoiles de la LNH à Toronto.
« Ça s’est fait naturellement, du moins de mon point de vue », décrit Clarke à propos de sa progression en tant qu’officielle. « Mis à part la saison 2021-2022, où je me promenais beaucoup d’une ligue à une autre, j’ai suivi un cheminement assez semblable à celui des joueuses. On m’observe, on m’évalue. Et quand on me juge prête à passer au prochain niveau, je fais le saut. J’ai vécu plein d’expériences positives, sans jamais me sentir dépassée par les événements. »
Inspirer la relève
Malgré un parcours pour le moins atypique jusqu’à l’arbitrage, Clarke n’y changerait absolument rien.
« Quand j’ai commencé à envisager la chose, j’ai été accueillie à bras ouverts par les gens à Hockey Saskatchewan. Ils ont pris connaissance de mon historique comme joueuse, puis m’ont invitée à un camp en arbitrage. Un accueil tellement chaleureux, dès mon arrivée. Je me suis toute de suite sentie à ma place. »
Comme officielle, Clarke veut montrer qu’il existe plus d’une voie pour s’impliquer au hockey et espère avoir plus d’occasions d’accompagner les jeunes qui s’intéressent à l’arbitrage.
« Mon conseil à quiconque s’intéresse au métier serait de garder une bonne ouverture d’esprit. Dans mon cas, c’est l’amour du sport et la volonté de m’améliorer qui m’ont poussée à me lancer. Mais c’est un processus qui prend souvent des tournures inattendues. »
Avec l’essor du hockey féminin au cours des dernières années, Clarke comprend l’importance de donner le bon exemple sur la glace, même à titre d’officielle. À son avis, l’engouement créé par la LPHF a déjà un énorme impact.
« Ma fille de quatre ans et demi commence déjà à être influençable », explique Clark, qui est aussi mère d’un garçon. « Cette saison, j’ai amené la famille au Match des étoiles de la LNH. De voir la réaction de ma fille, de l’entendre parler de Natalie Spooner et de Sarah Nurse, c’est formidable. Son intérêt pour le hockey s’est décuplé, et c’est parce qu’elle voit plus de femmes comme des exemples à suivre.
« Je pense que ça rejoint bien des gens. Les jeunes peuvent désormais voir des femmes, des mamans sur la glace et dans les arénas. Il y a plus d’égalité, on voit que c’est possible pour n’importe qui de réaliser ses objectifs. »
De plus en plus de ligues incluent les femmes en arbitrage, comme ce fut le cas de l’AHL. Clarke espère continuer de contribuer à cet élan pour que les femmes soient encore plus nombreuses à passer au stade suivant. Sa participation à la fin de semaine du Match des étoiles de la LNH l’amène à penser qu’on n’est peut-être pas si loin du jour où des femmes arbitreront dans la grande ligue chez les hommes.
« Ça peut être dans deux ans ou dans dix ans, qu’importe. Si je peux apporter ma contribution pour qu’une officielle y accède, je le ferai avec grand plaisir. Que ce soit moi ou quelqu’un que je pourrai accompagner et inciter à repousser les limites, je serai heureuse. Ce que je souhaite au bout du compte, c’est aider à faire avancer notre profession et inspirer la prochaine génération. »
Sur le plan individuel, ce que vise Clarke à long terme, c’est une affectation aux Jeux olympiques de 2026 à Milan, en Italie. Mais en attendant, toute son attention est tournée vers le Championnat mondial féminin 2024 de l’IIHF à Utica, dans l’État de New York.
« Je veux être du match pour la médaille d’or. Il y a de la compétition parmi les officielles aussi. Comme les joueuses, on vise toutes une place en finale. Mais l’important, c’est de m’amuser et de m’améliorer tout en rendant mes consœurs meilleures aussi. »
Personnel d’arbitrage choisi pour les championnats de hockey d’U SPORTS
Hockey Canada nomme 26 officielles et officiels pour les championnats de hockey masculin et féminin d’U SPORTS
Vingt-six officielles et officiels – 13 arbitres et 13 juges de lignes – ont été sélectionnés par Hockey Canada pour les championnats de hockey d’U SPORTS.
Les tournois se dérouleront en parallèle du 14 au 17 mars : la Coupe U en hockey masculin se tiendra à Toronto, tandis que le Championnat de hockey féminin aura lieu à Saskatoon.
Les championnats de 2024 seront arbitrés par une équipe chevronnée forte d’une grande expérience au niveau national et international. Pour la Coupe U en hockey masculin, on compte notamment Mark Pearce (North Vancouver, BC), qui a arbitré les matchs pour la médaille d’or lors de l’édition 2022 de la Coupe U et du Championnat mondial junior 2024 de l’IIHF. Du côté du championnat féminin, on trouve Alexandra Clarke (Drake, SK), Stéphanie Gagnon (Princeville, QC) et Cianna Lieffers (Cudworth, SK), qui ont porté l’uniforme zébré aux Jeux olympiques.
« Hockey Canada aimerait féliciter toutes les personnes sélectionnées pour arbitrer aux championnats d’U SPORTS », a affirmé Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Les championnats universitaires sont l’occasion pour les meilleures formations amateurs de s’affronter dans le cadre d’un tournoi exigeant à simple élimination. Ces arbitres et juges de ligne œuvrent au plus haut niveau amateur et ont continué à parfaire leur art pendant la saison en vue de cet événement. »
Nom
Membre régional, provincial ou territorial
Rôle
Coupe U – hockey masculin (Toronto, ON)
Nick Albinati
Hockey Colombie-Britannique
Juge de lignes
Nick Arcan
Fédération de hockey de l’Ontario
Juge de lignes
Birkhoff Birkhoff
Fédération de hockey de l’Ontario
Juge de lignes
Josh DeYoung
Hockey Nouvelle-Écosse
Arbitre
Danny Emerson
Fédération de hockey de l’Ontario
Arbitre
Maxime Ferland
Hockey Québec
Juge de lignes
Jesse Gour
Hockey Québec
Arbitre
Troy Murray
Hockey Saskatchewan
Arbitre
Mark Pearce
Hockey Colombie-Britannique
Arbitre
Luke Pye
Fédération de hockey de l’Ontario
Juge de lignes
Championnat de hockey féminin d’U SPORTS (Saskatoon, SK)
Ali Beres
Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA)
Juge de lignes
Jennifer Berezowski
Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA)
Arbitre
Melissa Brunn
Hockey Colombie-Britannique
Juge de lignes
Hayley Butz
Hockey Alberta
Arbitre
Alexandra Clarke
Hockey Saskatchewan
Juge de lignes
Marie-Éve Couture
Hockey Québec
Arbitre
Brandy Dewar
Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA)
Arbitre
Stéphanie Gagnon
Hockey Québec
Juge de lignes
Audrey-Anne Girard
Hockey Québec
Arbitre
Laura Gutauskas
Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA)
Juge de lignes
Amy Laroche
Hockey Colombie-Britannique
Juge de lignes
Cianna Lieffers
Hockey Saskatchewan
Arbitre
Amy Martin
Hockey Manitoba
Arbitre
Shauna Neary
Hockey Nouvelle-Écosse
Arbitre
Sophie Thomson
Hockey Nouvelle-Écosse
Juge de lignes
Erin Zach
Association de hockey féminin de l’Ontario (OWHA)
Juge de lignes
Marc Maisonneuve (Gatineau, QC) sera l’entraîneur en arbitrage pour la Coupe U en hockey masculin. Pour le Championnat de hockey féminin d’U SPORTS, l’entraîneuse en arbitrage sera Vanessa Stratton (Windsor, ON).
Officielles et officiels choisis pour les camps de la haute performance
Quatre-vingt-onze arbitres et juges de lignes participeront au Programme d’excellence des officiels en 2023-2024
Près de 100 arbitres et juges de lignes de partout au pays ont été choisis pour participer aux camps du Programme d’excellence des officiels (PEO) de Hockey Canada.
Soixante et un officielles et officiels ont été sélectionnés en vue des camps de dépistage régionaux, et trente autres participeront au prestigieux camp de sélection de la haute performance nationale. De plus, le volet féminin du Programme d’excellence des officiels se poursuit pour une deuxième année.
« Nous sommes ravis d’offrir à nos meilleurs arbitres et juges de lignes la possibilité de concourir sur la scène nationale », a déclaré Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Nos camps régionaux permettent à ces officiels et officielles de s’initier au niveau de compétition national et les préparent à lutter pour des affectations à l’échelle nationale au niveau des M18.
« Nous sommes très heureux du maintien du volet féminin du Programme d’excellence des officiels pour une deuxième année et nous sommes reconnaissants du soutien de la Fondation Hockey Canada, notre partenaire principale, sans qui cette initiative serait impossible. »
C’est par l’intermédiaire du PEO que les arbitres et juges de lignes du pays parviennent à être sélectionnés pour des affectations aux événements nationaux et internationaux d’envergure. Les objectifs du programme sont les suivants : fournir un cheminement de développement aux arbitres et aux juges de lignes qui aspirent à l’élite; offrir un entraînement favorisant le perfectionnement aux arbitres et aux juges de lignes de l’élite; préparer les officielles et officiels pour des compétitions nationales et internationales; aider Hockey Canada à prendre des décisions éclairées en vue des compétitions nationales et internationales. Les officiels et officielles accèdent au PEO grâce aux camps de dépistage régionaux, en fonction des affectations des programmes de leur membre respectif.
Les 30 personnes qui seront du camp de sélection de la haute performance nationale prendront part à un programme intensif de quatre jours visant à les aider à acquérir les outils nécessaires pour réussir au niveau élite. Elles ont été soumises à un processus d’évaluation échelonné sur plusieurs mois, recevant notamment des commentaires des programmes et des ligues de leur membre respectif, qui a mené à leur sélection définitive par Hockey Canada.
« Il faut des années de travail acharné et de dévouement à l’art de l’arbitrage avant de recevoir une invitation au camp de sélection de la haute performance nationale, a déclaré Hanoomansingh. Ces arbitres et juges de lignes ont travaillé sans relâche pour perfectionner leurs compétences et sont maintenant prêts à rejoindre notre groupe d’officiels et d’officielles de haut niveau et à rivaliser avec l’élite mondiale. »
Une fois le camp terminé avec succès, les arbitres et juges de lignes viendront se greffer au programme de la haute performance et lutteront pour une place aux championnats nationaux junior A et senior, ainsi que pour des affectations à l’international.
Camp de sélection de la haute performance nationale (Calgary, Alberta, du 1er au 4 février)
Nom
Membre régional, provincial ou territorial
Rôle
Josh Albinati
Hockey Colombie-Britannique
Arbitre
Gillian Allan
Association de hockey féminin de l’Ontario
Juge de lignes
Tara Benard-Rae
Association de hockey féminin de l’Ontario
Arbitre
Ali Beres
Association de hockey féminin de l’Ontario
Juge de lignes
Brian Birkhoff
Fédération de hockey de l’Ontario
Juge de lignes
Mathieu Boudreau
Hockey Québec
Arbitre
Hayley Butz
Hockey Alberta
Arbitre
Cynthia Côté
Hockey Manitoba
Arbitre
Elizabeth Dornstauder
Hockey Saskatchewan
Arbitre
Maxime Ferland
Hockey Québec
Juge de lignes
Audrey-Anne Girard
Hockey Québec
Arbitre
Nick Grenier
Hockey Manitoba
Juge de lignes
Alex Homer
Hockey Alberta
Arbitre
Darby Hucaluk
Association de hockey féminin de l’Ontario
Arbitre
Chad Ingalls
Fédération de hockey de l’Ontario
Arbitre
Ryan Jenken
Fédération de hockey de l’Ontario
Arbitre
Yannick Jobin-Manseau
Hockey Québec
Arbitre
Brendan Kane
Fédération de hockey de l’Ontario
Arbitre
William Kelly
Hockey Québec
Arbitre
Anthony Lapointe
Hockey Québec
Juge de lignes
Amy Laroche
Hockey Colombie-Britannique
Juge de lignes
Jarrod Lucoe
Hockey Colombie-Britannique
Arbitre
Bob Millette
Hockey Saskatchewan
Arbitre
Harrison O’Pray
Hockey Nouveau-Brunswick
Arbitre
Luke Pye
Fédération de hockey de l’Ontario
Juge de lignes
Wyatt Rapsky
Hockey Manitoba
Arbitre
Jack Robinson
Hockey Île-du-Prince-Édouard
Arbitre
Ty Skene
Hockey Saskatchewan
Arbitre
Mason Stewart
Hockey Alberta
Arbitre
Brennan Walker
Hockey Colombie-Britannique
Juge de lignes
Le personnel du camp de la haute performance nationale est composé de Hanoomansingh, Dr. David Hancock, Megan Howes, Steve Lidstone, Pat Malloy, Kevin Muench, Todd Robinson et Vanessa Stratton.
Camp des femmes de la région de l’Atlantique (Halifax, Nouvelle-Écosse, du 14 au 17 septembre)
Nom
Membre régional, provincial ou territorial
Rôle
Brianna Bolivar
Hockey Nouvelle-Écosse
Arbitre
Bailey Carr
Hockey Île-du-Prince-Édouard
Juge de lignes
Lauren Clark
Hockey Nouvelle-Écosse
Juge de lignes
Rachel Hopkins
Hockey Terre-Neuve-et-Labrador
Arbitre
Shannon Ivey
Hockey Terre-Neuve-et-Labrador
Arbitre
Jenna Leighton
Hockey Nouvelle-Écosse
Arbitre
Blaire MacKinnon
Hockey Nouvelle-Écosse
Juge de lignes
Alexis Ouellet
Hockey Île-du-Prince-Édouard
Arbitre
Leah Rideout
Hockey Terre-Neuve-et-Labrador
Juge de lignes
Mykaela Sherry
Hockey Nouvelle-Écosse
Juge de lignes
Jennifer Stewart
Hockey Île-du-Prince-Édouard
Arbitre
Megan Sullivan
Hockey Nouveau-Brunswick
Juge de lignes
Les entraîneuses en arbitrage sont Gabrielle Ariano-Lortie, Meghan MacTavish et Shauna Neary.
Camp des hommes de la région de l’Ouest (Calgary, Alberta, du 26 au 29 septembre)
Nom
Membre régional, provincial ou territorial
Rôle
Ethan Crawford
Hockey Colombie-Britannique
Juge de lignes
Kaden Fiacco
Hockey Saskatchewan
Juge de lignes
Michel Fournier
Hockey Manitoba
Juge de lignes
Cameron Fynney
Fédération de hockey de l’Ontario
Arbitre
Josh Grimm
Hockey Saskatchewan
Arbitre
Cameron Halter
Hockey Alberta
Juge de lignes
Brandon Koop
Hockey Colombie-Britannique
Arbitre
Matthew Lattimer
Hockey Alberta
Juge de lignes
Carson McDonald
Hockey Manitoba
Arbitre
Carter McKnight
Fédération de hockey de l’Ontario
Juge de lignes
Shane Steenhoek
Fédération de hockey de l’Ontario
Arbitre
Jesse Wood-Schatz
Hockey Alberta
Arbitre
Les entraîneurs en arbitrage sont Hanoomansingh, CJ Senkow et Colin Watt.
Camp des hommes de la région de l’Est (Sherbrooke, Québec, du 26 au 29 octobre)
Membre régional, provincial ou territorial
Rôle
Alex Allain
Hockey Nouveau-Brunswick
Juge de lignes
Maxime Carré
Hockey Québec
Juge de lignes
Simon Cholette
Hockey Québec
Arbitre
Antoine Dénommé
Hockey Québec
Arbitre
Justin Deveau
Hockey Nouvelle-Écosse
Arbitre
Nicolas Gaudet
Hockey Nouveau-Brunswick
Arbitre
William Kelly
Hockey Québec
Arbitre
Joey Kramar
Hockey Est de l’Ontario
Juge de lignes
Julien Lapointe
Hockey Québec
Arbitre
Olivier Lapointe
Hockey Québec
Juge de lignes
Cole Sellers
Hockey Nouvelle-Écosse
Juge de lignes
Kalib Snow
Hockey Île-du-Prince-Édouard
Arbitre
Les entraîneurs en arbitrage sont François Fortin, Marc Maisonneuve, Peter Moraitis et Kirk Wood.
Camp des femmes de la région centrale (Montréal, Québec, du 11 au 13 novembre)
Nom
Membre régional, provincial ou territorial
Rôle
Laurie-Anne Éthier
Hockey Québec
Juge de lignes
Catherine Fournier
Hockey Québec
Arbitre
Bailey Kennedy
Association de hockey féminin de l’Ontario
Arbitre
Daphnée Lemay
Hockey Québec
Arbitre
Raphaëlle Locas
Hockey Québec
Arbitre
Michelle Ngan
Hockey Québec
Juge de lignes
Francesca Pedulla
Association de hockey féminin de l’Ontario
Juge de lignes
Abiguèle Perreault
Association de hockey féminin de l’Ontario
Arbitre
Hailey Perreault
Association de hockey féminin de l’Ontario
Juge de lignes
Shadei Saadé
Hockey Québec
Arbitre
Marlowe Schott
Association de hockey féminin de l’Ontario
Juge de lignes
Evelyn Wilson
Association de hockey féminin de l’Ontario
Juge de lignes
Les entraîneuses en arbitrage sont Ariano-Lortie, Stéphanie Campbell et Theresa Llorente.
Camp des femmes de la région de l’Ouest (Regina, Saskatchewan, du 7 au 10 décembre)
Nom
Membre régional, provincial ou territorial
Rôle
Karissa Alford
Hockey Saskatchewan
Arbitre
Emma Benoit
Hockey Saskatchewan
Arbitre
Cassidy Brand
Hockey Alberta
Juge de lignes
Hailey Cromie
Hockey Manitoba
Juge de lignes
Julianne Desjardins
Hockey Colombie-Britannique
Arbitre
Lindsey Ducharme
Hockey Alberta
Juge de lignes
Dana Edamura
Hockey Colombie-Britannique
Arbitre
Jessica Hammer
Hockey Alberta
Juge de lignes
Emily Hill
Hockey Alberta
Arbitre
Annika Kohlman
Hockey Saskatchewan
Arbitre
Taylor Pearson
Hockey Colombie-Britannique
Juge de lignes
Kassandra Speicher-Cook
Hockey Colombie-Britannique
Juge de lignes
Katie Watson
Hockey Saskatchewan
Arbitre
Les entraîneuses en arbitrage sont Stratton et Ashley Desjardins.
58 arbitres et juges de lignes du pays à l’international
Les personnes sélectionnées seront en action à des événements de l’IIHF cette saison
Près d’une soixantaine d’arbitres et de juges de lignes représenteront le Canada sur la scène internationale au cours des prochains mois.
La Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) a remis des certifications à 58 officiels et officielles — 29 arbitres et 29 juges de lignes — pour des compétitions internationales de la saison 2023-2024. Les affectations exactes seront annoncées par l’IIHF au fil de la saison. La liste comprend Michael Campbell (Surrey, BC), Alexandra Clarke (Weyburn, SK), Stéphanie Gagnon (Princeville, QC), Cianna Lieffers (Saskatoon, SK), Elizabeth Mantha (Montréal, QC), Lacey Senuk (St. Albert, AB) et Justine Todd (Alliston, ON), qui ont porté l’uniforme zébré aux Jeux olympiques. De plus, 11 officiels et officielles qui ont reçu leur première certification de Hockey Canada feront leurs débuts lors de compétitions mondiales cette saison.
« Hockey Canada est toujours fière de ses arbitres et juges de lignes qui représentent le pays à l’international », a exprimé Dan Hanoomansingh, responsable des officiels à Hockey Canada. « Ceux et celles qui ont une telle occasion y vivent un moment phare de leur carrière. Les arbitres et juges de lignes qui obtiennent une certification de l’IIHF travaillent fort pendant des années pour obtenir cette chance, et leur poste est toujours convoité par d’autres. Tout le crédit leur revient, à eux ainsi qu’aux membres, dont les programmes contribuent au développement des officiels et officielles. »
Olivier Gouin (Laval, QC), Brett Iverson (Richmond, BC) et Dustin McCrank (Guelph, ON), qui ont goûté à l’expérience des Jeux olympiques, ne figurent plus sur la liste cette saison. Même chose dans le cas des arbitres Jeff Ingram (Langley, BC), Kyle Kowalski (Edmonton, AB) et Mathieu Menniti (Verdun, QC), ainsi que des juges de lignes Marc-Antoine Beaulieu (Laval, QC), Nicolas Boivin (Saint-Jean-sur-Richelieu, QC), Cody Huseby (Sylvan Lake, AB) et Marie-Pierre Jalbert (Montréal, QC).
« Hockey Canada tient à les féliciter pour leurs réalisations à l’extérieur du pays, a ajouté Hanoomansingh. Pendant des années, ils ont montré l’exemple au sein de notre programme et inspiré nos plus jeunes. Nous remercions les arbitres et juges de lignes qui continueront d’être en action dans nos diverses ligues de leur apport continu envers l’arbitrage ici au pays. À ceux et celles qui accrochent leur sifflet pour entamer un autre chapitre de leur vie, nous leur souhaitons la meilleure des chances. »
Un total de 15 officiels et officielles — 7 arbitres et 8 juges de lignes — participeront au programme « From Good to Great » de l’IIHF au cours de la saison 2023-2024. Ce programme lancé cette année est conçu pour les arbitres et juges de lignes qui, aux yeux des fédérations nationales, ont le potentiel pour un jour être en action dans des compétitions internationales.
« C’est une initiative fantastique de l’IIHF, et nous sommes contents pour nos officiels et officielles qui en feront partie, a commenté Hanoomansingh. C’est toujours un ajustement de passer du niveau national à international. Cependant, ce programme leur permettra de connaître les attentes sur la scène internationale, ce qui les aidera à connaître du succès dès leur première affectation. »
Deux Canadiens et deux Canadiennes feront partie du personnel entraîneur des officiels de l’IIHF cette saison : Todd Anderson (Calgary, AB), Kevin Muench (Moose Jaw, SK), Jacqui Palm (Newmarket, ON) et Vanessa Stratton (Windsor, ON).
Le Programme des officiels de Hockey Canada s’adresse à toute personne qui s’intéresse à l’arbitrage, des programmes locaux à la compétition internationale. Les 13 membres de Hockey Canada proposent un cheminement qui permet à quiconque de s’investir dans ce domaine, de nourrir sa passion pour le hockey et d’atteindre ses objectifs. Pour de plus amples renseignements sur le Programme des officiels de Hockey Canada, visitez le hockeycanada.ca/officiels.
OFFICIELS ET OFFICIELLES DU CANADA QUI ONT OBTENU UNE CERTIFICATION POUR DES ÉVÉNEMENTS INTERNATIONAUX DE LA SAISON 2023-2024
Arbitres
Nom (membre)
Événement (lieu)
Brayden Arcand (Hockey Alberta)
--
Grace Barlow (Hockey C.-B.)
--
Jennifer Berezowsk (Association de hockey féminin de
l’Ontario)
--
Adam Bloski (Hockey Saskatchewan)
--
Taylor Burzminski (Hockey Alberta)
--
Dominic Cadieux (Hockey Québec)
--
Michael Campbell (Hockey C.-B.)
--
Marie-Ève Couture (Hockey C.-B.)
--
Brandy Dewar (Association de hockey féminin de l’Ontario)
--
Tanner Doiron (Hockey Î.-P.-É.)
--
Béatrice Fortin (Hockey Québec)
--
Jesse Gour (Hockey Québec)
--
Mike Langin (Hockey C.-B.)
--
Cianna Lieffers (Hockey Saskatchewan)
--
Elizabeth Mantha (Hockey Québec)
--
Amy Martin (Hockey Manitoba)
--
Troy Murray (Hockey Saskatchewan)
--
Shauna Neary (Hockey Nouvelle-Écosse)
--
Mark Pearce (Hockey C.-B.)
--
Lacey Senuk (Association de hockey féminin de l’Ontario)
--
Michelle Stapleton (Hockey Saskatchewan)
--
Tyson Stewart (Hockey Est de l’Ontario)
--
Juges de lignes
Nom (membre)
Événement (lieu)
Nick Albinati (Hockey C.-B.)
--
Maxime Bédard (Hockey Québec)
--
Ali Beres (Association de hockey féminin de l’Ontario)
--
Brian Birkhoff (Fédération de hockey de l’Ontario)
--
Melissa Brunn (Hockey C.-B.)
--
Jessica Chartrand (Hockey Québec)
--
Alexandra Clarke (Hockey Saskatchewan)
--
Joanie Duchesneau (Hockey Québec)
--
Jérémy Faucher (Hockey Québec)
--
Maxime Ferland (Hockey Québec)
--
Stéphanie Gagnon (Hockey Québec)
--
Mitchell Gibbs (Hockey C.-B.)
--
Laura Gutauskas (Association de hockey féminin de l’Ontario)
--
Chad Huseby (Hockey Alberta)
--
Anthony Lapointe (Hockey Québec)
--
Brett Mackey (Hockey C.-B.)
--
Shawn Oliver (Hockey Est de l’Ontario)
--
Sophie Thomson (Hockey Nova Scotia)
--
Justine Todd (Association de hockey féminin de l’Ontario)
--
Tarrington Wyonzek (Hockey Saskatchewan)
--
Erin Zach (Association de hockey féminin de l’Ontario)
--
Programme « From Good to Great » de l’IIHF
Nom (membre)
Rôle
Gillian Allan (Association de hockey féminin de l’Ontario)
Juge de lignes
Jodi Anderson (Hockey Manitoba)
Juge de lignes
Mathieu Boudreau (Hockey Québec)
Arbitre
Cynthia Côté (Hockey Manitoba)
Arbitre
Pierre-Olivier Couture (Hockey Nouvelle-Écosse)
Juge de lignes
Elizabeth Dornstauder (Hockey Saskatchewan)
Arbitre
Danny Emerson (Fédération de hockey de l’Ontario)
Arbitre
Adam Forbes (Hockey Saskatchewan)
Arbitre
Audrey-Anne Girard (Hockey Québec)
Arbitre
Andre Grougrou (Fédération de hockey de l’Ontario)
Juge de lignes
Nathan Howes (Hockey C.-B.)
Juge de lignes
Danika Kroeker (Hockey C.-B.)
Juge de lignes
Amy Laroche (Hockey C.-B.)
Juge de lignes
Josh Miko (Hockey Manitoba)
Juge de lignes
Ty Skene (Hockey Saskatchewan)
Arbitre
Pour plus d'informations :
Esther Madziya Responsable, communications Hockey Canada
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