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CALGARY, Alb. – Hockey Canada a annoncé, mardi, que la triple médaillée d’or olympique Cherie Piper, qui a aussi remporté une médaille d’or au championnat mondial féminin, se retire officiellement de la compétition internationale.
« Au nom de Hockey Canada et des partisans partout au pays, nous remercions Cherie pour son dévouement envers le programme national féminin du Canada et pour ce qu’elle a contribué non seulement à l’équipe, mais au hockey féminin dans son ensemble », a déclaré le président et chef de la direction de Hockey Canada, Bob Nicholson. « Nous souhaitons la meilleure des chances à Cherie dans tous ses projets.
CHERIE PIPER, 31 ans, s’est jointe au programme national féminin du Canada en 2001, participant à son premier événement majeur lors des Jeux olympiques d’hiver de 2002. Elle a remporté trois médailles d’or olympique et une médaille d’or au championnat mondial féminin. Au total, Piper a disputé 111 matchs pour le Canada sur une période de 12 saisons, amassant 40 buts, 78 aides pour 118 points. Elle se trouve au huitième rang des meilleures pointeuses de l’histoire du programme national féminin. La joueuse de Scarborough, Ont. a aussi fait partie du programme des moins de 22 ans, récoltant 20 buts en 16 parties.
« Je veux en profiter pour remercier tous les gens qui m’ont appuyée durant ma carrière, de mes premiers entraîneurs au hockey mineur jusqu’aux entraîneurs et membres du personnel sur le plan national », a commenté Piper. « La camaraderie et la compétition venant avec le fait de porter les couleurs d’Équipe Canada me manqueront assurément, mais je suis aussi motivée d’affronter les défis qui se présentent devant moi, puisque j’entreprends une carrière dans le domaine de l’enseignement. »
Pour de plus amples renseignements sur l’équipe nationale féminine du Canada et Hockey Canada, veuillez consulter le www.hockeycanada.ca/enf ou suivre les médias sociaux aux www.facebook.com/hockeycanadafr, www.twitter.com/hockeycanada_fr et www.twitter.com/hc_feminin.
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que le champion de la Coupe Stanley Misha Donskov (London, ON) se joint dès maintenant à l’organisation en tant que vice-président des activités hockey et entraîneur des équipes nationales masculines.
Relevant de Scott Salmond (Creston, CB), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey, Donskov fera profiter l’organisation de son bagage dans la Ligue nationale de hockey (LNH) dans son rôle de cadre et d’entraîneur et sera chargé de mettre en œuvre la vision et les stratégies de Hockey Canada pour ses équipes masculines, féminines et de parahockey. Ce faisant, il favorisera la coordination des efforts du personnel affecté aux activités hockey et de celui rattaché au fonctionnement.
Donskov sera également entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine du Canada au Championnat mondial de l’IIHF, entraîneur adjoint pour l’équipe olympique masculine et entraîneur associé pour l’équipe nationale junior du Canada.
« Nous sommes emballés par l’embauche de Misha à son poste aujourd’hui, car il jouera un rôle essentiel pour veiller à ce que les équipes nationales du Canada soient en mesure de connaître un succès durable lorsqu’elles représenteront notre pays sur la scène mondiale », a déclaré Katherine Henderson (Thunder Bay, ON) , présidente et chef de la direction de Hockey Canada. « Misha possède un parcours de gagnant, il sait travailler en équipe dans son rôle de leader et il est prêt à tout pour soutenir nos athlètes et notre personnel entraîneur. Il ne fait aucun doute qu’il rendra le Canada fier tout au long de son travail au sein de notre organisation.
« Nous avons reçu énormément de candidatures en provenance du Canada, de l’Amérique du Nord et du monde entier pour ce poste, et nous apprécions tout cet intérêt ressenti pendant le processus exhaustif de recrutement. »
Donskov a récemment terminé sa deuxième saison comme entraîneur adjoint pour les Stars de Dallas après avoir été occupé le même poste de façon intermittente au cours des quatre saisons précédentes (2020-2023) pour les Golden Knights de Vegas, avec lesquels il a remporté un titre de la Coupe Stanley en 2023. Avant de se joindre au personnel entraîneur des Golden Knights, il a été directeur des activités hockey de cette même équipe pendant quatre campagnes (2016-2020). À l’international, Donskov a fait partie de plusieurs équipes canadiennes victorieuses, notamment à titre d’entraîneur adjoint pour les formations championnes de la Confrontation des 4 nations 2025 et de la Coupe du monde de hockey 2016. Il a aussi gagné l’or à deux éditions du Championnat mondial de l’IIHF (2015, 2016) et au Championnat mondial junior 2015 de l’IIHF dans un rôle de responsable des activités hockey, de l’analytique et de la vidéo, en plus de gagner la Coupe Spengler 2019 en tant que directeur des activités hockey et entraîneur adjoint.
Donskov a passé cinq saisons dans la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL)
avec les Knights de London (2009-2012) et les 67’s d’Ottawa (2012-2014),
remportant notamment le championnat de l’OHL comme directeur général
adjoint et entraîneur adjoint pour London en 2012. Outre sa carrière en
entraînement et en direction, Donskov possède une vaste expérience dans le
développement du hockey, y compris grâce à des rôles précédents dans la LNH
auprès des Blue Jackets de Columbus et des Thrashers d’Atlanta.
Avant de se consacrer à temps plein au hockey, Donskov a travaillé pendant
six ans chez Cardinal Health, une entreprise mondiale figurant au
classement Fortune 500 et spécialisée dans les solutions de santé
intégrées. Il a occupé des postes à responsabilités croissantes dans les
domaines des finances, des ventes et de la gestion des ventes. Il est
titulaire d’une maîtrise en kinésiologie, avec une spécialisation en
formation à l’entraînement, de l’Université Western Ontario.
« C’est un immense honneur de me faire confier les postes de vice-président
des activités hockey et d’entraîneur de l’équipe nationale masculine à
Hockey Canada, a affirmé Donskov. Je tiens à remercier le conseil
d’administration de Hockey Canada, Katherine Henderson et Scott Salmond
pour cette occasion aussi incroyable qu’unique. Hockey Canada a joué un
rôle de premier plan dans mon parcours et mon développement au hockey,
autant sur le plan personnel que professionnel. Je suis enchanté de revenir
à Hockey Canada pour aider à soutenir nos équipes, nos programmes et notre
personnel de classe mondiale. De plus, j’aimerais remercier Tom Gaglardi,
Jim Nill et Peter DeBoer de m’avoir donné le privilège d’être entraîneur
dans la Ligue nationale de hockey et de m’avoir accueilli au sein de la
famille et de l’organisation des Stars de Dallas. »
Il s’agit de la deuxième annonce d’envergure en ce qui a trait au personnel
des activités hockey en vue de la saison 2025-2026 de hockey international.
Hockey Canada a récemment annoncé l’embauche
d’Alan Millar (Tottenham, ON), qui est devenu le premier
directeur général à temps plein du Programme d’excellence.
« Misha s’amène à Hockey Canada fort d’un flair et d’une expertise en
entraînement dont nos programmes bénéficieront énormément, a ajouté Salmond.
Avec l’arrivée d’Alan Millar comme directeur général à temps plein et,
maintenant, l’ajout de Misha Donskov, notre organisation se trouve en
excellente posture pour les années à venir. »
Les autres membres du groupe de gestion du Programme d’excellence, de même
que le personnel entraîneur, le personnel de soutien et les formations des
programmes des moins de 17 ans, des moins de 18 ans et des moins de 20 ans
seront dévoilés à une date ultérieure.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et le Programme d’excellence, veuillez consulter le site HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.
La Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) a accueilli une nouvelle génération de joueuses, dont 16 Canadiennes, à l’occasion du repêchage annuel de la ligue, qui s’est tenu mardi soir dans la capitale nationale.
Ces hockeyeuses représentent 6 membres de Hockey Canada, et 11 ont déjà porté les couleurs du Canada en compétition internationale au sein du programme national féminin.
Choisie au quatrième rang par la Victoire de Montréal, la première Canadienne à avoir entendu son nom appelé est la défenseure Nicole Gosling, seule joueuse repêchée à avoir fait partie de l’équipe nationale féminine du Canada (et à avoir remporté l’or au Championnat mondial féminin 2023 de l’IIHF).
Ont suivi en première ronde deux autres joueuses, soit Kendall Cooper (6e sélection, par le Minnesota), qui patrouille aussi à la ligne bleue, et Jenna Buglioni, toute première joueuse repêchée par la nouvelle équipe de Seattle, au 8e rang.
Au moins une Canadienne a été nommée dans chacune des six rondes, notamment à une cadence de trois en première, deuxième, quatrième, cinquième et sixième ronde. Minnesota, Montréal, New York et Seattle ont sélectionné trois Canadiennes chacune, Vancouver, deux, et Boston et Ottawa, une chacune. Les Sceptres de Toronto sont la seule équipe à ne pas avoir réclamé de joueuse du Canada.
Quatorze des 16 joueuses repêchées ont représenté leur province ou leur région au Championnat national féminin des M18, et quatre ont participé à la Coupe Esso, le Championnat national féminin des clubs de M18 du Canada, soit Tamara Giaquinto (Brampton, 2018), Maya Labad (Lanaudière, 2018), Dayle Ross (St. Albert, 2019) et Vanessa Upson (Stoney Creek, 2019).
Vancouver a écrit une page d’histoire au 48e et dernier rang en sélectionnant Chanreet Bassi, de l’Université de la Colombie-Britannique, qui devient ainsi la toute première joueuse de la communauté sud-asiatique à être choisie au repêchage de la ligue.
JOUEUSES CANADIENNES REPÊCHÉES – PAR MEMBRE
Association de hockey féminin de l’Ontario (8) : Brianna Brooks, Kendall Cooper, Tamara Giaquinto, Nicole Gosling, Hannah Murphy, Vanessa Upson, Olivia Wallin et Maddi Wheeler
Hockey Colombie-Britannique (3) : Chanreet Bassi, Jenna Buglioni et Anne Cherkowski
Hockey Alberta (2) : Dayle Ross et Sarah Wozniewicz
Hockey Terre-Neuve-et-Labrador (1) : Abby Newhook
Hockey Île-du-Prince-Édouard (1) : Abby Hustler
Hockey Québec (1) : Maya Labad
JOUEUSES CANADIENNES REPÊCHÉES – PAR EXPÉRIENCE SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE
Équipe nationale féminine (1) : Nicole Gosling
Équipe nationale de développement féminin (9) : Jenna Buglioni, Anne Cherkowski, Kendall Cooper, Nicole Gosling, Maya Labad, Hannah Murphy, Abby Newhook, Maddi Wheeler et Sarah Wozniewicz
Équipe nationale féminine des moins de 18 ans (10) : Brianna Brooks, Jenna Buglioni, Anne Cherkowski, Kendall Cooper, Tamara Giaquinto, Nicole Gosling, Maya Labad, Olivia Wallin, Maddi Wheeler et Sarah Wozniewicz
Jocelyne Larocque se souvient encore de son tout premier match.
C’était le 4 novembre 2008, à Lake Placid, dans l’État de New York. Alors âgée de 20 ans, Larocque perçait l’alignement de l’équipe nationale féminine du Canada pour la première fois au match contre la Finlande en lever de rideau de la Coupe des 4 nations.
« Je me souviens que j’étais à la fois extrêmement nerveuse et très reconnaissante d’avoir l’occasion de jouer pour l’équipe nationale, raconte Larocque. Tous les jours, je me disais de profiter de chaque instant, de prendre exemple sur les autres joueuses et de tâcher de les imiter. »
Le succès a immédiatement été au rendez-vous, autant pour la joueuse que pour l’équipe. Le Canada a blanchi la Finlande 6-0, et c’est Larocque elle-même qui a inscrit le sixième but en s’amenant en appui depuis la ligne bleue pour s’emparer du retour à la suite d’un tir de Sarah Vaillancourt dans la dernière minute de jeu.
Seize ans et demi plus tard, Larocque cogne aux portes de l’histoire. Lorsqu’elle foulera la glace dimanche au match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, la joueuse originaire de Sainte-Anne, au Manitoba, deviendra la cinquième joueuse de l’histoire d’Équipe Canada – et la première défenseure – à prendre part à 200 matchs à l’international.
Elle se joindra à Hayley Wickenheiser, Jayna Hefford, Caroline Ouellette et Marie-Philip Poulin, cette dernière ayant franchi ce plateau jeudi lors de la victoire en quart de finale du Canada contre le Japon.
« Quand je repense à mon parcours avec Équipe Canada, je ressens surtout beaucoup de gratitude », affirme Larocque, qui poursuit sa carrière avec la Charge d’Ottawa dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). « Ça semble plutôt rare de pouvoir vivre sa passion et compétitionner au plus haut niveau à autant d’occasions. Quand je pense à mon arrivée au sein de l’équipe et à tout mon cheminement depuis, j’en retiens surtout les gens : le personnel et les joueuses avec qui j’ai eu la chance de jouer. »
Quadruple championne mondiale (2012, 2021, 2022, 2024) et double médaillée d’or olympique (2014, 2022), elle possède une feuille de route des plus impressionnantes au hockey.
Forte de deux titres nationaux dans la NCAA (2008, 2010) et de deux sélections à la première équipe des étoiles américaines (2008-2009, 2010-2011) lors de son passage à l’Université du Minnesota à Duluth, Larocque a également décroché trois championnats dans la Western Women’s Hockey League avec l’Oval X-Treme de Calgary de 2005 à 2007 et le titre de la Coupe Clarkson avec le Thunder de Markham en 2018. En outre, elle est la première Canadienne à avoir été sélectionnée lors du repêchage inaugural de la LPHF en 2023, elle qui a été choisie deuxième au total par Toronto.
Malgré toutes ces réussites, elle figure toujours parmi les joueuses les plus sous-estimées au hockey féminin. Son faible apport offensif y est peut-être pour quelque chose – elle a peut-être touché la cible dès ses débuts en 2008, mais elle n’a noirci la colonne des buts que neuf fois au total dans l’uniforme canadien.
Qu’à cela ne tienne, sa valeur pour l’équipe, et surtout pour la brigade défensive, reste inestimable.
« Elle n’a pas été en mesure de produire offensivement en raison de ce rôle défensif crucial qui lui a été attribué », estime Renata Fast, sa coéquipière depuis 2015 avec qui elle patrouille régulièrement la ligne bleue. « Elle embrasse ce rôle, qu’elle remplit à merveille. Elle adore neutraliser les autres équipes, et c’est fréquent pour des joueuses comme elle, qui ont un style très défensif, de ne pas se voir accorder le mérite qui leur revient. Je pense que, depuis des années, elle demeure la joueuse la plus difficile à affronter au monde, et une grande part des succès de notre programme découle de la constance qu’elle apporte.
« Depuis que je fais partie du programme, j’ai pu voir l’ampleur de son influence sur la culture de l’équipe. Elle permet aux joueuses de rester d’emblée fidèles à leur identité sur la glace, on sent cette qualité chez elle dès qu’on la côtoie. Elle est une coéquipière incroyable et l’une de nos plus grandes meneuses. »
Larocque a pu apprendre des meilleures à ce chapitre. Ses débuts à la Coupe des 4 nations 2008 lui font aussi penser à la générosité des vétérantes Becky Kellar et Cheryl Pounder, qui lui ont montré tous les rouages d’Équipe Canada. Les noms de Wickenheiser et de Colleen Sostorics figurent aussi sur la liste de ses modèles.
C’est maintenant à elle de jouer le rôle de mentore à České Budějovice, où le groupe de défenseures comprend Sophie Jaques, 24 ans, et Chloe Primerano, 18 ans, deux jeunes joueuses dont l’expérience combinée avec l’équipe senior était limitée à six matchs avant l’amorce du tournoi.
Mais pour Larocque, l’expérience ne fait pas partie de l’équation. C’est une question d’avoir du plaisir, de jouer de manière détendue et de simplement profiter de l’occasion de porter la feuille d’érable. Pour elle, les succès commencent par ces ingrédients.
« Je suis extrêmement compétitive, avoue-t-elle. Tout le monde l’est au Mondial féminin, mais il ne faut pas oublier que tout ça est censé être une grande source de bonheur. À mon avis, c’est quand je joue avec légèreté, liberté et plaisir que je joue de mon mieux. Depuis de nombreuses années maintenant, au sein de notre unité défensive, on parvient à rire et à s’amuser tout en faisant preuve d’une grande concentration et d’un excellent souci du détail. Je suis très fière de la culture qu’on a créée.
« J’aime rappeler aux jeunes qu’on a atteint le sommet. C’est normal qu’il y ait des erreurs, il suffit de ne pas s’y attarder et de garder confiance. On peut apprendre de ses erreurs tout en restant confiante en soi et en ses moyens, sans que ça fasse boule de neige. »
Jocelyne Larocque played for 🇨🇦's National Women's U22 Team on the day Chloe Primerano was born (Jan. 2, 2007).
— Hockey Canada (@HockeyCanada) November 6, 2024
Jocelyne Larocque jouait pour l’équipe nationale féminine des M22 du 🇨🇦 le jour où Chloe Primerano est née (2 janv. 2007).#RivalrySeries | #SérieDeLaRivalité pic.twitter.com/oCGSB70y5g
Née le 19 mai 1988, Larocque est la doyenne d’Équipe Canada depuis plusieurs années déjà. Mais celle qui soufflera bientôt ses 37 bougies révèle que ce n’est qu’il y a quelques saisons, à l’arrivée de Sarah Fillier, première joueuse née dans les années 2000, qu’elle a vraiment commencé à porter attention à son âge.
Sans surprise, la gratitude est le thème qui se dégage de ses réflexions.
« Évidemment, plus on joue longtemps, plus on sera entourée de jeunes, dit-elle. C’est normal, mais ça vient quand même avec ces instants de reconnaissance de pouvoir encore vivre ma passion à ce niveau, parce que le hockey me procure tellement de bonheur. »
« Il y a Chloe, qui est beaucoup plus jeune qu’elle, à ce championnat mondial, et je sais que Chloe est tout à fait à l’aise d’aller voir Jocelyne pour lui demander des conseils et passer du temps avec elle, ajoute Fast. Moi-même, quand j’ai rejoint le programme, je me suis rapidement tournée vers Jocelyne en raison de ce qu’elle dégage. C’est une présence tellement réconfortante et positive dans notre vestiaire. »
Mais on a beau parler de son âge en long et en large, ce n’est qu’un chiffre à ses yeux. Larocque, qui participe à une 12e édition du Mondial féminin et qui vise une quatrième présence aux Jeux olympiques d’hiver dans moins d’un an, n’a aucunement l’intention d’accrocher ses patins dans un avenir rapproché.
« Je n’ai jamais laissé mon âge me définir ou me retenir. Je reste d’avis que je m’améliore de plus en plus chaque année, mais disputer 200 matchs implique aussi beaucoup de discipline, il faut garder la forme. Et je pense que c’est ce qui m’a aidé à faire ma place dans cette équipe pendant autant d’années, le fait d’être toujours prête physiquement, mentalement et émotionnellement. »
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (20 AVRIL)
Et nous voici au moment crucial du tournoi. L’ équipe nationale féminine du Canada affrontera les États-Unis dimanche dans le match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.
Dernier match de chaque équipe
Avec quatre buts inscrits en 1 min 58 s tard en deuxième période,
le Canada a vaincu la Finlande 8-1 en demi-finale samedi. Les Finlandaises ont ouvert le pointage après
seulement 46 secondes de jeu, mais Erin Ambrose a rapidement répliqué et
avant la fin de la première période, Marie-Philip Poulin a marqué un but
(l’éventuel but gagnant) qui lui a permis de battre un record. Quinze
joueuses ont récolté au moins un point dans le match; Claire Thompson
(1-2—3) a sonné la charge en obtenant trois points pour un deuxième match de
suite, et Daryl Watts a inscrit un doublé. Ann-Renée Desbiens a réalisé 19
arrêts pour signer sa 22 e victoire au Mondial féminin, soit le
plus haut total par une gardienne de but dans l’histoire du tournoi.
Les Américaines ont confirmé leur place au match pour la médaille d’or grâce à un gain serré de 2-1 face à la Tchéquie. Les Tchèques ont inscrit le seul but de la première période, mais Laila Edwards a créé l’égalité lors d’un avantage numérique en deuxième période et Kelly Pannek a inscrit le but de la victoire à mi-chemin au troisième vingt pour permettre aux États-Unis de passer en finale pour une 24efois en 24 tournois.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Lors du match le plus attendu de la ronde préliminaire, les Canadiennes ont subi une défaite de 2-1 face aux Américaines dimanche dernier. Les États-Unis avaient une avance de 2-0 après deux périodes, avant que Laura Stacey ne marque en échappée pour réduire l’écart de moitié après sept minutes de jeu au troisième vingt. Desbiens a bloqué 26 tirs devant le filet.
À surveiller
Jocelyne Larocque deviendra la première défenseure à avoir disputé 200 matchs avec l’équipe nationale féminine du Canada. Depuis plus d’une décennie, l’athlète de 36 ans a été une pierre angulaire de la ligne bleue canadienne. Elle deviendra la cinquième à atteindre ce plateau, que Poulin a atteint plus tôt dans le tournoi. Jusqu’à maintenant à České Budějovice, en plus de faire preuve de fiabilité à la ligne bleue comme à son habitude, Larocque a récolté trois aides et maintenu un différentiel de +5. En attaque, Poulin continue de paver la voie avec quatre buts et sept aides en six matchs, ce qui la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi. La chimie entre la joueuse de 34 ans et ses coéquipières de la Victoire de Montréal, Jenn Gardiner et Laura Stacey, est indéniable : ensemble, elles affichent 11 buts et 27 points en six affrontements et ont un différentiel combiné de +31.
Les Américaines ont déployé une offensive bien répartie au fil de leurs deux premiers matchs, avec six joueuses différentes obtenant au moins quatre points (Carpenter, Janecke, Keller, Knight, Murphy, Pannek). Hilary Knight maintient un niveau de jeu élevé à son 15 e Mondial féminin. La capitaine des États-Unis pointe déjà au premier rang de tous les temps pour le nombre de buts (67) et de points (119) dans l’histoire du tournoi, et le 15 avril, elle a hissé son nom au premier rang de l’histoire dans la colonne des mentions d’aide, surpassant la légendaire Hayley Wickenheiser, qui en a obtenu 49. Knight en compte maintenant 52. Pannek est au premier rang de la colonne des pointeuses des États-Unis avec quatre buts et huit points en six parties.
Pour les adeptes de statistiques
Même si Poulin a surpassé Hayley Wickenheiser, qui était au tout premier échelon des meilleures pointeuses de l’histoire du Championnat mondial féminin de l’IIHF, Capitaine Canada vise aussi deux autres records. Elle a besoin de deux buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps à ce tournoi et d’une mention d’aide pour détrôner Wickenheiser.
Rétrospective
Nous en sommes au chapitre 192 de la rivalité entre le Canada et les États-Unis, et les Canadiennes ont une 109 e victoire contre leurs plus grandes adversaires dans la mire.
La Tchéquie est devenue le 11 e pays différent à accueillir les rivales nord-américaines (après les suivants, dans l’ordre : Canada, Finlande, États-Unis, Japon, Suède, Italie, Chine, Russie, Corée du Sud et Danemark).
Fiche de tous les temps : Le Canada mène 108-82-1 (25-21 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 530
Buts pour les États-Unis : 467
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (19 AVRIL)
Place au duel de demi-finale au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, où l’équipe nationale féminine du Canada affronte la Finlande dans le carré d’as au Budvar Arena samedi.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a confirmé sa place en demi-finale en battant le Japon 9-1 en quart de finale jeudi. Avec deux buts chacune, Jenn Gardiner et Sarah Fillier ont mené l’offensive des Canadiennes, qui ont décoché 62 tirs au but dans la rencontre. Claire Thompson a ajouté un but et deux aides, et Renata Fast a obtenu trois mentions d’aide. Au total, 14 patineuses ont noirci la feuille de pointage, dont Marie-Philip Poulin. La capitaine a célébré son 200 e match à l’international en inscrivant un 86 e point au Mondial féminin, ce qui la place à égalité avec Hayley Wickenheiser pour le plus grand nombre de points dans l’histoire du tournoi.
Les Finlandaises ont survécu à leurs voisines nordiques en quart de finale, battant la Suède 3-2 jeudi dans le premier match de la journée. Jennina Nylund et Ronja Savolainen ont fait mouche en première période, et Susana Tapani a inscrit le but de la victoire au milieu du deuxième tiers, après la riposte des Suédoises. La Finlande accédait ainsi à la ronde des médailles pour une deuxième année consécutive et pour la 22 e fois en 24 éditions du Mondial féminin depuis la toute première, en 1990.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada et la Finlande ont croisé le fer jeudi dernier au premier match du Canada en ronde préliminaire, qu’il a gagné 5-0. Gardiner a marqué deux buts, Poulin a obtenu un but et une aide, et Kristen Campbell a été parfaite à son tout premier départ au Mondial féminin, réalisant 24 arrêts pour signer le jeu blanc.
À surveiller
Grande découverte chez les Canadiennes, Gardiner est la meilleure buteuse du tournoi, avec cinq buts en autant de matchs, et elle occupe, à égalité avec trois autres, le deuxième rang des pointeuses, avec sept points. À l’amorce du tournoi, elle n’avait auparavant disputé que quatre matchs au sein de l’équipe nationale féminine, et seulement 14 au total au sein des trois volets du programme féminin d’Équipe Canada. La joueuse de Surrey, en Colombie-Britannique, semble par ailleurs très bien s’intégrer, peu importe où l’entraîneur-chef Troy Ryan la place dans son alignement. Elle a entamé le tournoi en marquant deux fois au sein du premier trio aux côtés de Poulin et de Laura Stacey, puis elle a fait mouche à deux reprises sur le quatrième trio avec Kristin O’Neill et Emma Maltais contre les Japonaises. Gardiner sait très bien comment trouver le fond du filet. Elle a obtenu en moyenne plus d’un point par match à ses trois dernières saisons dans la NCAA avec l’Université Ohio State et a gagné deux titres nationaux avec les Buckeyes. Son talent offensif s’est très bien transposé au niveau professionnel dans la LPHF : Gardiner y occupe le deuxième rang des pointeuses chez les recrues avec 16 points (4-12—16) en 27 matchs, derrière Fillier.
Jenni Hiirikoski manque à la Finlande. Élue Meilleure défenseure du Mondial féminin à sept occasions, meneuse de tous les temps pour le plus grand nombre de matchs au tournoi (96) et capitaine dévouée des Finlandaises, Hiirikoski ne figure pas à la formation de l’équipe pour la première fois depuis 2003 en raison d’une mystérieuse maladie qui la tient à l’écart de la compétition depuis le mois de janvier, à l’exception de quatre matchs. En l’absence de la future membre du Temple de la renommée, Savolainen a pris les choses en main à la ligne bleue, inscrivant trois des dix buts des Finlandaises et jouant en moyenne plus de 21 minutes par match. Il faudra par ailleurs que les gardiennes de la Finlande rehaussent leur jeu d’un cran. Sanni Ahola, Anni Keisala et Emilia Kyrkko ont toutes gardé les buts jusqu’à présent, mais le trio occupe le dernier rang du classement avec un pourcentage d’arrêts combiné de 0,870.
Pour les adeptes de statistiques
Plusieurs jalons sont à la portée de Poulin. Capitaine Canada n’a besoin que de trois buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de deux aides et un point de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.
Devant le filet, Ann-Renée Desbiens n’a besoin que d’un gain pour surpasser la légendaire cerbère suisse Florence Schelling et devenir la gardienne avec le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin, soit 22.
Rétrospective
Les Nord-Américaines ont maintenu l’ascendant au fil des affrontements entre les deux nations, le Canada ayant remporté 88 victoires et fait un match nul en 91 rencontres avec la Finlande.
Ce sera la 14 e fois que les Canadiennes et les Finlandaises s’affrontent en demi-finale au Mondial féminin. La 12 e fois, et la plus récente victoire du Canada, c’était en 2017 au Michigan; Poulin avait inscrit un but et une aide, et Shannon Szabados avait bloqué 23 tirs pour signer le jeu blanc dans un gain de 4-0.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 88-2-1
Buts pour le Canada : 469
Buts pour la Finlande : 115
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. JAPON (17 AVRIL)
L’équipe nationale féminine du Canada passe en ronde éliminatoire et affronte le Japon en quart de finale jeudi au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a conclu sa ronde préliminaire lundi en s’imposant contre la Tchéquie par la marque de 7-1 pour confirmer sa deuxième place dans le groupe A. Marie-Philip Poulin a marqué deux fois pour donner une avance de 2-1 aux siennes après deux périodes, et les Canadiennes ont explosé au dernier tiers, inscrivant cinq buts, dont trois en l’espace de 58 secondes. Kristin O’Neill a elle aussi inscrit un doublé, Erin Ambrose a célébré son 100 e match sur la scène internationale avec deux mentions d’aide, et Sophie Jaques a complété la marque avec son premier filet pour Équipe Canada.
Les Japonaises ont terminé au deuxième rang du groupe B en l’emportant de justesse 1-0 contre l’Allemagne à leur dernier match préliminaire mardi. Miyuu Masuhara a été fantastique devant le filet, bloquant les 34 tirs dirigés vers elle, dont 17 en troisième période, au moment où les Allemandes redoublaient d’efforts pour niveler le pointage. Rui Ukita a marqué le seul but du Japon au début du deuxième tiers.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada et le Japon ont croisé le fer en ronde préliminaire au Mondial féminin 2023 à Brampton, duel que les représentantes de l’unifolié ont gagné 5-0. Sarah Fillier avait mené l’offensive avec deux buts et une passe. Les Canadiennes avaient rapidement pris le contrôle de la rencontre, bombardant les Japonaises de 26 tirs au but en première période, pour finir avec un avantage de 60-11 à ce chapitre. Sarah Nurse avait ajouté un but et une aide, et Emerance Maschmeyer avait repoussé 11 tirs pour signer le jeu blanc.
À surveiller
À l’amorce du tournoi, trois membres d’Équipe Canada, toutes défenseures, étaient toujours en quête d’un premier but sur la scène internationale avec l’équipe senior. Micah Zandee-Hart a enfin trouvé le fond du filet contre la Suisse (à son 69e match!), et Jaques a noirci la colonne des buts contre la Tchéquie. Il ne reste plus que Chloe Primerano. La défenseure de 18 ans, qui pointe au troisième rang des plus jeunes joueuses à représenter le Canada au Mondial féminin, a bien fait jusqu’à présent, avec une moyenne de 13 min 31 s de temps de glace par match en trois rencontres préliminaires. Elle s’est fait remarquer sur la scène internationale en inscrivant un but gagnant spectaculaire en tirs de barrage contre les États-Unis lors de la Série de la rivalité en novembre, mais elle est toujours en quête de son premier but officiel. Primerano a par ailleurs l’habitude de trouver le fond du filet avec Équipe Canada : elle a marqué 18 fois en 21 parties au sein de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, ce qui la place au deuxième rang à ce chapitre dans l’histoire du programme des M18.
Les Japonaises forment une équipe on ne peut plus disciplinée. En quatre matchs de la ronde préliminaire, le Japon n’a écopé que de deux punitions, n’a accordé qu’un seul avantage numérique et a joué plus de 136 minutes sans qu’une infraction soit signalée. Les prouesses de la gardienne de but sont également à surveiller. Masuhara a joué chaque seconde de la ronde préliminaire et affiche une moyenne de buts alloués de 1,01 et un pourcentage d’arrêts de 0,965 tout en occupant le second rang pour le nombre d’arrêts effectués (110).
Pour les adeptes de statistiques
Poulin est sur le point de devenir la cinquième joueuse à disputer 200 matchs avec l’équipe nationale féminine du Canada, mais ce n’est pas le seul jalon qui est à sa portée. Capitaine Canada n’a besoin que de trois buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de trois aides et deux points de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.
Devant le filet, Ann-Renée Desbiens n’a besoin que d’un gain pour surpasser la légendaire cerbère suisse Florence Schelling et devenir la gardienne avec le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin, soit 22.
Rétrospective
Le Canada a été tout simplement dominant dans ses duels contre le Japon : il a remporté les huit rencontres de l’histoire entre les deux nations, a inscrit en moyenne 12 buts par match et n’en a concédé aucun.
Le plus grand nombre de buts marqués par le Canada dans un match international s’élève à 18, exploit qu’il a accompli trois fois, dont deux contre le Japon. Angela James et Vicky Sunohara avaient chacune réussi un tour du chapeau dans un gain de 18-0 à la toute première édition du Mondial féminin en 1990, et Wickenheiser et France St-Louis avaient aussi obtenu trois filets dans une victoire de 18-0 au Championnat Pacific Rim en 1996.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 8-0
Buts pour le Canada : 96
Buts pour le Japon : 0
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (14 AVRIL)
Après s’être inclinée contre les États-Unis dimanche, l’équipe nationale féminine du Canada reprend le collier lundi et affronte l’équipe hôte de la Tchéquie à son dernier match de la ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF.
Dernier match de chaque équipe
Toujours un match bien attendu en ronde préliminaire, l’affrontement entre les Canadiennes et les Américaines s’est conclu par une défaite de 2-1 du Canada, son premier revers au tournoi. Les États-Unis avaient une avance de 2-0 après deux périodes, avant que Laura Stacey ne marque en échappée pour réduire l’écart de moitié. Ann-Renée Desbiens a bloqué 26 tirs devant le filet.
Les Tchèques ont perdu leur deuxième match dans le groupe A samedi, s’inclinant 4-2 devant la Finlande. Tereza Vanisova a donné l’avance aux siennes au premier tiers, mais la Finlande a répliqué avec quatre buts consécutifs avant que Kristyna Kaltounkova ne trouve le fond du filet avec tout juste deux minutes à faire. Klara Peslarova a réalisé 24 arrêts.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Le Canada et la Tchéquie ont croisé le fer pour la dernière fois en demi-finale du Mondial féminin 2024, et les Canadiennes avaient blanchi les Tchèques 4-0 avant de filer vers la conquête d’une 13 e médaille d’or. Blayre Turnbull avait ouvert la marque après 4 min 32 s de jeu, et Jocelyne Larocque avait donné au Canada une avance de 2-0 au premier entracte. Emily Clark et Sarah Fillier avaient été les autres buteuses chez les Canadiennes, et Ann-Renée Desbiens avait bloqué 9 tirs pour signer le jeu blanc.
À surveiller
Lors de tournois internationaux de courte durée, il est important de créer une bonne chimie au sein des trios et duos, et les représentantes de l’unifolié ont l’avantage de pouvoir miser, sur la scène internationale, sur le premier trio de la Victoire de Montréal. Jenn Gardiner, Marie-Philip Poulin et Laura Stacey sont les trois meilleures pointeuses de la Victoire, qui occupe le premier rang du classement de la LPHF, avec un total combiné de 31 buts et de 59 points. Après trois matchs à České Budějovice, les trois joueuses figurent parmi les 10 meilleures pointeuses du tournoi et affichent ensemble un total de 4 buts et de 14 points et un différentiel combiné de +17. Poulin a inscrit 1 but et 5 aides, ce qui la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi et à quelques points de trois records de tous les temps sur le plan statistique (nous y reviendrons plus loin).
La formation tchèque compte de jeunes talents qui émergent cette saison. Natalie Mlynkova, l’une des coéquipières de Chloe Primerano à l’Université du Minnesota, a récolté 16 buts et 34 points à sa cinquième saison dans la NCAA, tandis qu’Adela Sapovalivova, 18 ans, a inscrit 15 buts et 36 points pour MoDo dans la ligue de hockey féminin de la Suède. Kaltounkova fait ses débuts dans l’équipe senior après être devenue la première joueuse tchèque à être nommée parmi les 10 finalistes au prix Patty-Kazmaier et est la meneuse de son équipe au tournoi avec deux buts.
Pour les adeptes de statistiques
Quelques plateaux importants sont à la portée de Poulin. Elle a besoin de cinq buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat mondial féminin de l’IIHF, et de trois aides et quatre points de plus pour détrôner Hayley Wickenheiser dans ces catégories.
Devant le filet, Desbiens a rejoint la cerbère suisse Florence Schelling pour le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin (21).
D’autres records de longévité sont également menacés du côté de la ligne bleue. Erin Ambrose atteindra les 100 parties en carrière avec Équipe Canada lorsqu’elle sautera sur la glace lundi, et il ne manque que quatre affrontements à Jocelyne Larocque pour devenir la première défenseure avec 200 matchs à son compteur.
Rétrospective
L’historique entre les deux nations au Championnat mondial féminin de l’IIHF est relativement récent. Les formations ne se sont affrontées qu’à trois reprises : une fois à Brampton en 2023, puis deux fois l’an dernier.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 3-0-0
Buts pour le Canada : 14
Buts pour la Tchéquie : 1
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (13 AVRIL)
L’équipe nationale féminine du Canada reprendra l’action dimanche dans le duel le plus attendu de la ronde préliminaire du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF lorsqu’elle affrontera les États-Unis avec la première place du groupe A à l’enjeu.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a porté sa fiche à deux victoires – et deux jeux blancs – en autant de matchs grâce à un blanchissage de 4-0 contre la Suisse vendredi. Marie-Philip Poulin a récolté trois aides, Micah Zandee-Hart a marqué son premier but avec Équipe Canada à son 69 e match à l’international, et les Canadiennes ont frappé trois fois en 2 min 32 s à mi-chemin de la deuxième période – des buts inscrits par Natalie Spooner, Laura Stacey et Daryl Watts (avec son premier à l’international également) – pour s’imposer. Ann-Renée Desbiens a prouvé qu’elle était bel et bien prête à revenir au jeu après sa blessure en repoussant les 17 tirs dirigés vers elle pour signer le jeu blanc.
Les Américaines ont aussi fait passer leur dossier à 2-0 vendredi en défaisant l’équipe hôte de la Tchéquie par un blanchissage de 4-0. Abbey Murphy a touché la cible dans chacune des deux premières périodes, puis au dernier tiers, les vétérantes Hilary Knight et Alex Carpenter ont accentué l’avance des États-Unis, qui ont dominé les Tchèques 48-10 au chapitre des tirs au but. Megan Keller a ajouté trois aides dans la victoire, et Gwyneth Philips a réussi le jeu blanc.
Dernière rencontre entre les deux équipes
La Série de la rivalité s’est conclue le 8 février à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, où les Canadiennes ont remporté la série pour une troisième année consécutive grâce à un gain de 3-1 lors du cinquième et ultime match. Jenn Gardiner avait compté son premier but sur la scène internationale avec moins de sept minutes à jouer. Il s’agirait du but gagnant pour les Canadiennes, qui avaient aussi obtenu des buts de Brianne Jenner et Stacey.
À surveiller
Les jeunes talents que sont Gardiner, Watts et Chloe Primerano ont apporté une nouvelle dimension à la formation depuis le début de l’événement, mais c’est encore Poulin qui bat la mesure pour l’équipe canadienne. Même si la capitaine s’approche du plateau des 200 rencontres en carrière (plus que trois parties avant qu’elle devienne la quatrième joueuse à atteindre cette marque), elle ne montre aucun signe de ralentissement. Son total d’un but et de quatre aides lors des deux premiers matchs la place en tête de la liste des meilleures pointeuses du tournoi et à quelques points de trois records de tous les temps sur le plan statistique (nous y reviendrons plus loin). En outre, la chimie entre l’athlète de 34 ans et ses coéquipières de la Victoire de Montréal Gardiner et Stacey est indéniable : ensemble, elles affichent 4 buts et 11 points en deux affrontements et un différentiel combiné de +14.
Les Américaines ont déployé une offensive bien répartie au fil de leurs deux premiers matchs, avec cinq joueuses différentes obtenant au moins trois points (Carpenter, Keller, Knight, Murphy, Pannek). Knight maintient un niveau de jeu élite à son 15 e Mondial féminin. La capitaine des États-Unis pointe déjà au premier rang de tous les temps pour le nombre de buts (67) et de points (114) dans l’histoire du tournoi, et seulement deux aides la séparent du record à ce chapitre (elle en a 47). Mais sa coéquipière Kendall Coyne Schofield en compte autant, et Poulin suit avec 46, donc elles risquent toutes trois de dépasser la légendaire Hayley Wickenheiser et ses 49 aides d’ici à ce qu’une équipe championne soit couronnée à České Budějovice.
Pour les adeptes de statistiques
Comme nous le disions, quelques plateaux importants sont à la portée de Poulin. Elle a besoin de cinq buts pour dépasser Jayna Hefford en tant que meilleure buteuse canadienne de tous les temps au Championnat du monde féminin de l’IIHF, et de quatre aides et cinq points de plus pour détrôner Wickenheiser dans ces catégories.
Devant le filet, le gain de Desbiens lui a permis de rejoindre la cerbère suisse Florence Schelling pour le plus grand nombre de victoires dans l’histoire du Mondial féminin (21). On ne connaîtra pas l’identité de la gardienne partante contre les États-Unis avant les heures qui précéderont le duel, mais Desbiens montre une fiche de 19-8 avec une moyenne de buts alloués de 2,28 et un pourcentage d’arrêts de 0,908 en carrière contre les Américaines.
D’autres records de longévité sont également menacés, du côté de la ligne bleue. Erin Ambrose est à deux apparitions d’atteindre les 100 parties en carrière avec Équipe Canada, et il ne manque que cinq affrontements à Jocelyne Larocque pour devenir la première défenseure avec 200 matchs à son compteur.
Rétrospective
Nous en sommes au chapitre 191 de la rivalité entre le Canada et les États-Unis, et les Canadiennes ont une 109 e victoire contre leurs plus grandes adversaires dans la mire.
Il s’agira d’un tout premier duel en Tchéquie, qui devient ainsi le 11 e pays différent à avoir accueilli les rivales nord-américaines (après les suivants, dans l’ordre : Canada, Finlande, États-Unis, Japon, Suède, Italie, Chine, Russie, Corée du Sud et Danemark).
Fiche de tous les temps : le Canada mène 108-81-1 (25-21 en PROL. ou TB)
Buts pour le Canada : 529
Buts pour les États-Unis : 465
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUISSE (11 AVRIL)
Moins de 18 heures après la victoire de l’équipe nationale féminine du Canada à son premier match du Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF, les représentantes de l’unifolié ont rendez-vous avec la Suisse en ronde préliminaire du tournoi au Budvar Arena.
Dernier match de chaque équipe
Départ canon pour le Canada, qui a blanchi la Finlande 5-0 jeudi. Jennifer Gardiner, qui disputait un premier match en carrière au Mondial féminin, a mené l’offensive des siennes avec deux buts et une mention d’aide. Ella Shelton, Marie-Philip Poulin et Emma Maltais ont été les autres buteuses de la rencontre, et Kristen Campbell a bloqué 24 tirs pour signer le jeu blanc à son premier départ au tournoi.
La Suisse a entamé son tournoi mercredi par une défaite de 3-0 contre l’équipe hôte de la Tchéquie. Les Suisses ont dirigé 26 tirs vers Klara Peslarova et ont bénéficié de six occasions en avantage numérique, mais en vain. Andrea Brändli a réalisé 26 arrêts.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les Canadiennes ont affronté les Suisses en ronde préliminaire du Mondial féminin l’an dernier, blanchissant leurs adversaires au compte de 3-0. Emma Maltais avait inscrit le Canada au pointage 70 secondes après le début du match, et Sarah Nurse avait doublé l’avance un peu plus de six minutes plus tard. Sarah Filler avait complété la marque dans un filet désert, et Emerance Maschmeyer avait bloqué 17 tirs pour signer le jeu blanc.
À surveiller
Maschmeyer et Ann-Renée Desbiens ayant été toutes deux blessées au bas du corps en mars, Campbell et Ève Gascon ont l’occasion de briller sur la scène internationale. En 19 matchs avec les Sceptres de Toronto cette saison, Campbell présente une moyenne de buts alloués de 2,23 et un pourcentage d’arrêts de 0,913. Gascon vient de terminer sa deuxième année à l’Université du Minnesota à Duluth et a été nommée à la première équipe des étoiles américaines grâce à une moyenne de buts alloués de 1,83 et à un pourcentage d’arrêts de 0,942.
L’offensive de la Suisse est propulsée par Lara Stalder et Alina Müller, qui ont représenté leur nation à trois éditions des Jeux olympiques. Stalder, la capitaine, a inscrit 27 buts et 50 points en 22 matchs avec l’EV de Zoug dans la Women’s League, tandis que Müller poursuit actuellement sa deuxième saison dans la LPHF, où elle a récolté 7 buts et 19 points avec le Fleet de Boston. Brändli a offert une solide performance au Mondial féminin l’an dernier à Utica, ayant fait face à 173 tirs en 5 rencontres et présentant un pourcentage d’arrêts de 0,921.
Pour les adeptes de statistiques
Brianne Jenner n’est qu’à un but du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Stacey est à 3 points des 50 en carrière. Marie-Philip Poulin pourrait battre plusieurs records canadiens à cette édition du Mondial féminin : les records pour le nombre de buts (5), de passes (7) et de points (8) par une Canadienne au tournoi sont à la portée de la capitaine. Elle est également à 4 matchs du plateau des 200 en carrière avec Équipe Canada, tandis que Jocelyne Larocque doit jouer encore 6 matchs pour devenir la première défenseure à atteindre les 200 matchs.
Rétrospective
Étonnamment, le Canada et la Suisse ne se sont affrontés que 20 fois depuis 1997, mais les deux nations ont souvent croisé le fer aux quatre dernières éditions du Mondial féminin.
Leur dernier duel en Europe remonte à la demi-finale du tournoi en 2022 au Danemark, que les Canadiennes avaient emportée 8-1. Poulin (2-1—3) et Fillier (1-2—3) avaient toutes deux inscrit trois points.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 20-0-0
Buts pour le Canada : 155
Buts pour la Suisse : 9
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. FINLANDE (10 AVRIL)
C’est parti! L’équipe nationale féminine du Canada entame sa quête d’une 14 e médaille d’or au Championnat mondial féminin 2025 de l’IIHF dans un match contre la Finlande jeudi au Budvar Arena.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les Canadiennes ont affronté les Finlandaises en lever de rideau du Mondial féminin l’année dernière et l’ont emporté par la marque de 4-1. Lors de cette rencontre, Brianne Jenner avait ouvert le pointage au premier tiers, Emma Maltais et Julia Gosling avaient marqué en deuxième période, et Ella Shelton avait inscrit le but d’assurance en fin de match. Ann-Renée Desbiens avait bloqué 32 tirs devant la cage du Canada.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a remporté la Série de la rivalité pour une troisième saison de suite grâce à unevictoire de 3-1 aux dépens des États-Unis à Summerside, Î.-P.-É., au début du mois de février. Jenner avait ouvert la marque en deuxième période, avant que les Américaines ne créent l’égalité un peu plus de trois minutes après le début de la troisième. Jennifer Gardiner avait par la suite inscrit le but gagnant, son premier but avec l’équipe nationale féminine du Canada, et Laura Stacey avait scellé l’issue du match et de la série en marquant dans un filet désert.
La Finlande a entamé son tournoi mercredi, subissant un revers de 7-1 aux mains des États-Unis. Petra Nieminen a inscrit l’unique but des siennes en supériorité numérique au deuxième tiers, avec l’aide d’Elisa Holopainen et de Nelli Laitinen. Sanni Ahola a réalisé 17 arrêts.
À surveiller
Plusieurs joueuses du Canada participeront à leur premier Mondial féminin en Tchéquie. Daryl Watts et Gardiner se sont jointes au groupe d’attaquantes, elles qui connaissent d’excellentes saisons dans la LPHF. Watts, des Sceptres de Toronto, occupe le troisième rang du classement de la ligue avec 26 points (11-15—26), tandis que Gardiner a inscrit 16 points (4-12—16) avec la Victoire de Montréal. Sophie Jaques fait ses débuts dans la brigade défensive, elle qui occupe le quatrième rang dans la LPHF pour le nombre de mentions d’aide avec le Frost du Minnesota. Après une bonne performance lors des matchs de la Série de la rivalité en novembre, Chloe Primerano deviendra la deuxième plus jeune défenseure à jouer pour le Canada au Mondial féminin, après Cheryl Pounder en 1994, qui avait alors six mois de moins qu’elle aujourd’hui. Primerano a inscrit 5 buts et 31 points avec l’Université du Minnesota cette saison et a été la capitaine de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada qui a remporté l’or au Mondial féminin des M18 en janvier. Devant la cage, Ève Gascon fait sa première apparition au Mondial féminin, forte d’un pourcentage d’arrêts de 0,942 et d’une moyenne de buts alloués de 1,83 avec l’Université du Minnesota à Duluth.
Fait à noter, la capitaine finlandaise Jenni Hiirikoski, la meneuse de tous les temps pour le nombre de matchs joués au Mondial féminin (96), ne participera pas au tournoi pour cause de maladie. Les Finlandaises ont beaucoup de jeunes talents dans leur équipe avec sept joueuses qui fréquentent actuellement des établissements de la NCAA, dont deux coéquipières de Primerano, Nelli Laitinen et Krista Parkkonen. Susanna Tapani a joué un rôle clé au sein du Fleet de Boston dans la LPHF cette saison, avec 11 buts et 18 points, tandis que Ronja Savolainen a fait sa marque à sa première saison avec la Charge d’Ottawa, avec 11 points (2-9—11).
Pour les adeptes de statistiques
Brianne Jenner n’est qu’à un but du plateau des 50 en carrière avec Équipe Canada. Si elle l’atteint, elle deviendra la 14 e joueuse à y arriver. Stacey est à 4 points des 50 en carrière. Marie-Philip Poulin pourrait battre plusieurs records canadiens à cette édition du Mondial féminin : les records pour le nombre de buts (6), de passes (8) et de points (10) par une Canadienne au tournoi sont à la portée de la capitaine. Elle est également à 5 matchs du plateau des 200 en carrière avec Équipe Canada, tandis que Jocelyne Larocque doit jouer encore 7 matchs pour devenir la première défenseure à atteindre les 200 matchs.
Rétrospective
Le Canada a généralement eu l’avantage sur la Finlande, n’ayant perdu qu’à deux reprises et ayant fait match nul une seule fois en 90 rencontres, mais les Finlandaises n’ont rien d’une proie facile.
C’est la première fois que les deux équipes croisent le fer en Tchéquie. Le dernier duel outre-Atlantique entre le Canada et la Finlande , c’était au Mondial féminin 2022 au Danemark. Les Canadiennes l’avaient emporté 4-1. Sarah Nurse, Poulin et Meaghan Mikkelson avaient noirci la colonne des buts, tout comme Blayre Turnbull dans une cage déserte dans les dernières minutes de jeu.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 87-2-1
Buts pour le Canada : 464
Buts pour la Finlande : 115
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
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