
Lorsqu’ils disputeront leur premier match de la ronde de relégation le 2 janvier, les Suisses feront face à la menace de la relégation à la Division I du CMHJ 2004. Leurs voisins, les Autrichiens se sont déjà qualifiés pour le plus haut niveau du championnat mondial junior l’an prochain.
Patrik Bartschi de l’équipe suisse, connaît bien la ronde de relégation. Dans sa ligue maison, la NLA suisse, les éliminatoires revêtent une structure semblable à celle utilisée ici à Halifax. Il y a une série de quatre dans sept pour déterminer le champion suisse et la dernière équipe au classement de la NLA affronte les champions du deuxième échelon du hockey professionnel, la NLB. L’équipe qui gagne la série quatre dans sept obtient une place dans la LNA la saison suivante tandis que la perdante est reléguée à la LNB.
Patrik Bartschi est issu d’une famille de hockey. Son père, Urs, a joué 91 matchs avec l’équipe nationale. Il crédite son père pour ses débuts au hockey et dit que son père est toujours un modèle pour lui. « Mon père a joué et je pratique le hockey à cause de lui. » Il a appris à jouer au hockey à l’âge de quatre ans et évolue avec son équipe actuelle, les Flyers de Kloten, depuis 1988, ayant travaillé pour se rendre au plus haut niveau.Son expérience outre-mer a commencé à l’âge de 13 ans, lorsqu’il a participé au célèbre tournoi pee wee de Québec.
« C’était un tournoi important de mon âge et j’ai marqué beaucoup de buts et je suis devenu une grande
vedette. Ce fut mon premier grand succès au hockey et après cela, j’ai commencé à le faire de façon
professionnelle et à y travailler tous les jours. Ce fut un tournoi-clé pour moi. Nous avons joué souvent en
République tchèque mais c’était [Québec] mon premier voyage outre-mer. »
Sa ville natale compte 7 000 habitants et il joue habituellement devant des petites foules comparativement
aux 10 000 spectateurs à Halifax.
« J’aime jouer devant plus de gens. Halifax serait la deuxième plus grande ville de notre pays. Nous étions à Sydney avant. Cela ressemblait un petit peu à la Suisse. C’était beau avec la terre et la mer. Mais j’aime les villes. Nous voulions aller magasiner, mais tout était fermé (pour le Jour de l’An.) »
Lorsqu’il ne joue pas au hockey, Patrik aime skier dans les Alpes, nager et jouer au golf. « (Le golf) est
une bonne chose pour oublier le hockey, pour faire le vide. »
Meilleur marqueur de son équipe, Bartschi a du mal à accepter les défaites de la première ronde. « Ce fut
très décevant pour nous de ne pas accéder à la ronde finale. Personnellement, je suis un chef de file sur
cette équipe, j’aurais dû compter plus de buts – c’est mon opinion. J’ai appris beaucoup de choses et
maintenant nous devons éviter d’être relégués. Nous devons disputer deux bons matchs et après cela nous
pourrons être fiers de nous. »
Repêché par les Penguins de Pittsburg à la 7e ronde du repêchage d’entrée 2002 dans la LNH, Bartschi s’attend à jouer pour eux au moment propice. L’entraîneur de son équipe actuelle en Suisse est Vladimir Jursinov. Il est réputé pour son travail auprès de joueurs de la LNH comme Alexei Yashin et Saku Koivu. Bartschi croit qu’il en a encore à apprendre de Jursinov et qu’il doit se développer encore plus comme joueur avant d’être prêt pour la LNH.
« Je veux prendre cela une année à la fois. J’ai eu une très bonne année en Suisse et je veux traverser lorsque ce sera le bon moment. Je travaille avec un vrai bon entraîneur maintenant en Suisse. Je me donne le temps, et je lui donne le temps de me développer et il y aura du temps. »
Son attitude reflète bien la devise qu’il prône : « Verantwortlich ist man nicht nur für Dinge die man tut, sondern auch für Dinge die man nicht tut » (Une personne n’est pas seulement responsable de ce qu’elle fait, mais aussi de ce qu’elle ne fait pas.)
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738