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Brett Sterling

Gary Caven
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FEA.027.03
|
2 janvier 2003
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Brett Sterling a été coupé par l’équipe nationale des États-Unis des moins de 20 ans.

Non, il n’a pas été retranché de l’équipe, cela aurait été vraiment douloureux. Lors d’une séance d’entraînement avant le tournoi, la rondelle a roulé sur le côté et a dévié sur la lame du bâton d’un coéquipier pour atteindre Brett Sterling en plein visage, lui coupant la lèvre et entraînant la perte de deux dents. Ce soir-là, il a enduré cinq heures de chirurgie dentaire pour replacer les dents et suturer sa lèvre. Cela semble douloureux, mais ce qui était encore pire pour lui est le fait qu’il a dû rater la partie hors concours contre la Suède.

J’ai rencontré Brett pour la première fois lors de la partie hors concours opposant les É.-U. à la Suède à New Glasgow avant Noël. Nous étions debout ensemble dans la galerie de la presse et il notait qui gagnait les mises au jeu. Il m’a aussi renseigné sur certains de ses coéquipiers. « Beau coup ! Ce gars là est un animal. » Il était amical, abordable et même s’il se trouvait dans la galerie de la presse dans les chevrons de l’aréna, il était évident que son cœur était sur la glace.

Aujourd’hui, j’ai rencontré Brett dans le hall d’entrée de l’hôtel de son équipe. Il venait tout juste d’arriver à Halifax après avoir accédé à la ronde éliminatoire en provenance de Sydney. Sterling était de retour dans l’alignement et il avait cumulé deux aides en trois matchs. Sa blessure n’affecte pas son jeu et il porte maintenant une visière complète pour ne pas aggraver la blessure. Il ne fait pas partie d’un trio donné et il joue auprès de coéquipiers tels Parise, Guyer, O’Sullivan et Tallackson. Il évolue aussi sur le jeu de puissance où son rôle consiste à se tenir devant le filet, à semer la pagaille et à essayer de saisir les rebonds. Ses objectifs personnels à ce tournoi sont de jouer fort, de travailler son jeu défensif et, évidemment, de remporter l’or. La route vers Halifax a été semée de travail acharné, de dévouement, de sacrifice et d’appui.

Brett Sterling remercie ses parents, William et Terry, de lui avoir permis de suivre son rêve au hockey, un rêve assez rare chez les jeunes de Los Angeles, sa ville natale, avant que Gretzky n’aide à promouvoir le sport en Californie. Il a commencé à patiner à deux ans et demi et à jouer au hockey à quatre ans. Il se souvient de se lever à 4 h pour aller à ses séances d’entraînement. Lorsqu’il jouait au hockey l’été, il se réveillait à une heure du matin et ses parents devaient faire une heure et demie de route pour se rendre aux séances d’entraînement à l’extérieur de la ville.

Terry se souvient que Jack White, un conseiller en hockey de Hollywood, lui a dit que le jeune Brett pourrait être une vedette un jour. Brett avait alors quatre ans. Le parcours a été difficile pour ses parents. Son père dit que bien qu’il appuie entièrement les décisions de Brett, ça été difficile de ne voir leur fils que quelques fois par année. Lui et Terry croient que c’est ce qu’il y avait de mieux pour lui. Il poursuit ses études et tous les gars qu’il a rencontrés par le biais du programme de développement sont « un vrai plaisir à fréquenter. Ils dépendent les uns des autres. »

Sterling a connu du succès à tous les niveaux où il a joué, tant sur le plan personnel que collectif. Il a terminé premier de l’équipe des moins de 17 ans au chapitre des points sur la scène internationale en 2000-2001 et a terminé meilleur marquer de l’équipe nationale américaine des moins de 17 ans cette année-là. En 2001-2002, il a terminé premier marqueur de l’équipe nationale des moins de 18 ans avec 29 et a aidé son équipe à remporter sa première médaille d’or au Championnat mondial des moins de 18 ans de l’IIHF.

Élève inscrit au tableau d’honneur, Brett Sterling a souvent changé d’école tout en poursuivant son rêve au hockey. Il participe aussi au programme national de développement au Michigan, programme jouissant d’une solide réputation et qui a fourni plusieurs joueurs à l’équipe des moins de 20 ans à Halifax, y compris Ryan Kessler, Greg Moore, Jimmy Howard, Ryan Suter et son compagnon de chambre pendant les trois dernières années, Mark « l’animal » Stuart.

Le programme comporte une routine en vertu de laquelle les joueurs se rendent directement à l’entraînement après leurs cours. Là, pendant trois à quatre heures par jour, Brett patine, fait de la musculation et du conditionnement. Les joueurs qui y participent deviennent, selon Brett, comme « une bande de frères », passant deux années complètes ensemble, loin de leurs familles. Ils tissent ainsi des liens entre eux et avec leur famille d’accueil.

Lorsque Brett a été blessé, sa famille d’accueil au Michigan n’a pas tardé à téléphoner à ses parents en quête de détails, inquiets pour leur fils adoptif. William et Terry communiquent aussi par courriel tous les jours du tournoi avec sa famille d’accueil. Brett Sterling est actuellement inscrit au Colorado College dans le domaine des affaires. Comme le dit son père : « Si on lui offre un contrat, il aimerait savoir ce qu’il signe. »

Cette année, Brett est admissible au repêchage de la LNH. Son rêve est de jouer pour l’équipe de sa ville, les Kings de Los Angeles. Il a joué pour les Kings de Los Angeles junior aux niveaux bantam et midget et il aimerait être le premier à revenir et à jouer auprès de l’équipe professionnelle. Mais, c’est un jeune homme qui a les deux pieds sur terre. Lui et sa famille disent que si cela se produit, tant mieux. Après avoir rencontré Brett Sterling et sa famille, l’on ne peut s’empêcher de penser que cela ne pourrait arriver à un plus chic type.

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
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(403) 284-6484 

emadziya@hockeycanada.ca

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

ssharkey@hockeycanada.ca

 

Jeremy Knight
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(647) 251-9738

jknight@hockeycanada.ca

 

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