Le Thunder d’Edmonton bat les Rebels de Regina 1-0 et remporte le bronze à Burnaby

par Nicole Clark

BURNABY, C.-B. – Samedi, après une bataille acharnée pendant deux périodes, Elizabeth Salyn (Edmonton, Alb.) a inscrit un superbe but, le seul de la partie, à mi-chemin au troisième tiers, pour aider le Thunder d’Edmonton (Pacifique) à battre les Rebels de Regina (Ouest) 1-0 et terminer la Coupe Esso 2013 avec une médaille de bronze au cou.

Le match a été âprement disputé, alors qu’aucun but n’a été inscrit au cours des 40 premières minutes de jeu sur la glace du Bill Copeland Sports Centre. La première période a été ponctuée de belles manœuvres avec la rondelle et de belles passes de part et d’autre. Edmonton et Regina ont également dirigé plusieurs tirs de qualité au filet, la rondelle se promenant fréquemment d’une zone à l’autre.

La deuxième période a laissé place à de très beaux jeux des gardiennes de but Chloe Sanderson (Edmonton, Alb.) d’Edmonton et Tatum Shand de Regina (Regina, Sask.). Malgré plusieurs très bonnes chances en offensive, aucune équipe ne semblait en mesure de trouver le fond du filet, en dépit de plusieurs occasions sur le jeu de puissance.

« Chaque fois que vous dominez une équipe au chapitre des tirs au deuxième tiers sans obtenir de but, vous savez que vous allez finir par en accorder un », a commenté l’entraîneure-chef de Regina après la partie. « J’étais très fière des filles. Je pense qu’elles ont démontré beaucoup de combativité et vraiment, le match aurait pu tourner d’un bord comme de l’autre. »

Salyn a dit que pendant la deuxième période, son équipe ne semblait pas capable de tirer au filet. Tout a changé au troisième tiers, lorsqu’elle a reçu une belle passe de la joueuse du match, Alexandra Poznikof (Edmonton, Alb.), aidée de Taylor Hughson (Edmonton, Alb.). Lorsque la rondelle s’est faufilée dans le coin gauche, les filles ont toutes crié de joie.

« Ce fut un soulagement », a témoigné Salyn. « On se faisait dominer dans la colonne des tirs au but, nous étions souvent dans leur zone, mais on ne lançait pas de rondelle au filet, donc lorsqu’on a commencé à le faire, nous nous sommes dit que ça allait finir par entrer. »

Salyn, une joueuse de première année, a dit que rien ne l’avait préparée à l’intensité de disputer sept matchs en sept jours. L’entraîneur-chef d’Edmonton était d’accord.

« C’est un long parcours éreintant de sept jours et sept parties et vous devez pousser chaque joueuse et vous ne visez que la victoire », dit-elle.

Mais en fin de compte, tous ces efforts en valent le coup. « C’est une longue semaine, mais revenir à la maison avec une médaille, c’est superbe. »