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Sur la glace, l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada a balayé ses trois matchs contre les États-Unis pour la première fois depuis 2007 dans le cadre de sa série estivale. Mais derrière le banc, une autre page d’histoire a été écrite grâce au personnel d’entraîneuses.
L’entraîneuse-chef Courtney Birchard-Kessel et ses adjointes Stefanie McKeough et Tara Watchorn ont formé la première équipe d’entraîneuses entièrement féminine de l’histoire du programme féminin des M18 du Canada. Sans négliger l’importance de la performance contre les Américaines, il reste que l’impact de la série sur l’essor du hockey féminin va bien au-delà de la patinoire.
« Il y a un bel élan en ce moment pour les femmes qui s’impliquent dans l’entraînement, soutient Watchorn. Grâce à des pionnières comme Hayley Wickenheiser et Caroline Ouellette, on a le plaisir de voir des femmes qui s’investissent comme entraîneuses, et c’est maintenant possible d’en faire une carrière, alors que c’était extrêmement difficile d’y parvenir auparavant. J’aime vraiment voir cette transition où une génération de joueuses qui ont fait carrière au hockey peut maintenant aspirer à décrocher un poste en entraînement. »
S’ajoute à cette réalisation le fait que les trois membres du personnel d’entraîneuses sont des anciennes du programme national féminin qui ont foulé la glace ensemble lors de différents camps et événements au fil des 15 dernières années. Elles ont notamment goûté à l’or avec l’équipe nationale féminine de développement du Canada à la Coupe MLP 2011, le seul événement où elles ont représenté leur pays au sein d’une même équipe.
Ensemble, les trois ont un bagage de 183 matchs sur la scène internationale. Birchard-Kessel a pris part à trois éditions du Championnat mondial féminin de l’IIHF, gagnant l’or en 2012, Watchorn est devenue une médaillée d’or olympique en 2014, en plus de participer trois fois au Mondial féminin, et McKeough faisait partie de la formation canadienne au Championnat mondial féminin des M18 2009 de l’IIHF.
Ces retrouvailles derrière le banc pour le programme national revêtent ainsi une couleur particulière pour les trois hockeyeuses.
« Nos trois parcours se sont croisés tellement souvent pendant nos carrières de joueuses, et nous avons beaucoup d’expériences et de valeurs apprises en cours de route que nous partageons, raconte Watchorn. Dans le cas des M18, elles sont plutôt jeunes et, pour bon nombre d’entre elles, il s’agit d’une initiation au milieu de la haute performance. Donc, on est en mesure de comprendre ces sources d’anxiété et d’en tenir compte. On leur dit de simplement se concentrer sur l’instant présent et de profiter du temps qu’elles passent avec leurs coéquipières, car ça ne fait que les rendre meilleures. »
Watchorn a toujours voulu être entraîneuse. Déjà, au cours de son illustre carrière de joueuse, marquée par les Jeux olympiques, le Mondial féminin et une conquête de la coupe Clarkson avec les Blades de Boston dans la LCHF en 2015, Watchorn savait qu’elle souhaitait transmettre ses expériences positives vécues au hockey.
« Je suis tellement chanceuse d’avoir pu m’imprégner de cultures et m’inspirer d’équipes qui ont véritablement changé ma vie », affirme l’entraîneuse native de Newcastle, en Ontario, qui est la toute première pilote du programme féminin au Collège Stonehill, « et je souhaite donc recréer de tels environnements et de telles cultures pour d’autres jeunes femmes qui peuvent cheminer, être inspirées, repousser leurs limites et devenir des meneuses capables de faire leur marque. »
Jouer au hockey ne mène pas forcément à un parcours en entraînement, mais c’est une transition qui finit parfois par s’opérer à force de baigner dans le milieu. Après avoir accroché ses patins à la suite d’une carrière collégiale de cinq ans à l’Université du Wisconsin (où elle a remporté le titre national de la NCAA en 2011), McKeough ne s’attendait aucunement à ce que ce soit l’entraînement qui finisse par occuper ses temps libres.
Mais son parcours de joueuse l’a menée en Suède, où elle a eu la piqûre après avoir été initiée à ce travail. À ce jour, McKeough se dit encore surprise de se présenter à l’aréna à titre d’entraîneuse à temps plein.
« Les joueuses de hockey sont d’abord et avant tout des humains, explique la native de Carlsbad Springs, en Ontario. J’ai appris grâce à l’entraînement qu’il faut d’abord aider la personne avant d’aider la joueuse, et le fait de pouvoir soutenir les autres est un aspect qui me motive chaque jour à l’aréna. »
Entraîneuse adjointe à l’Université d’Ottawa, McKeough a l’occasion d’apprendre d’entraîneuses vétéranes d’U SPORTS comme Vicky Sunohara (Toronto), Rachel Flanagan (Guelph) et Chelsea Grills, l’entraîneuse-chef des Gee-Gees, des femmes qu’elle côtoie au quotidien dans le cadre de son travail. Elles ont servi d’exemples à McKeough d’abord pendant qu’elle était joueuse, puis maintenant dans son rôle d’entraîneuse.
« En fait, Vicky a été l’une de mes entraîneuses à mon premier camp des M18, et Rachel était entraîneuse adjointe lors de l’une de mes années au sein de l’équipe des moins de 22 ans. Maintenant que je travaille à leurs côtés, je suis à même d’apprécier encore plus ce qu’elles accomplissent comme entraîneuses.
« En ayant des modèles bien réels, j’ai pu continuer à développer ces liens avec d’autres entraîneuses et les joueuses. »
La croissance et la visibilité des femmes en entraînement et dans des postes de leadership ne font que prendre de l’ampleur. Pas plus tard que cet été, l’ancienne de Hockey Canada Jessica Campbell a été embauchée à titre d’entraîneuse adjointe par les Firebirds de Coachella Valley dans l’AHL, Laura Fortino, qui a connu une longue carrière de défenseure avec l’équipe nationale, a obtenu le même rôle pour les Bulldogs de Hamilton dans l’OHL, et les médaillées d’or olympiques de 2022 Marie-Philip Poulin et Rebecca Johnston ont accepté des postes de développement des joueurs respectivement avec les Canadiens de Montréal et les Flames de Calgary.
« Un leadership diversifié n’a pas de prix, soutient Watchorn. C’est essentiel de pouvoir profiter des différents bagages de chacun et tisser des liens avec les joueuses. Ça prend des modèles bien réels. »
CALGARY, Alberta – Hockey Canada a annoncé que le champion de la Coupe Stanley Misha Donskov (London, ON) se joint dès maintenant à l’organisation en tant que vice-président des activités hockey et entraîneur des équipes nationales masculines.
Relevant de Scott Salmond (Creston, CB), premier vice-président de la haute performance et des activités hockey, Donskov fera profiter l’organisation de son bagage dans la Ligue nationale de hockey (LNH) dans son rôle de cadre et d’entraîneur et sera chargé de mettre en œuvre la vision et les stratégies de Hockey Canada pour ses équipes masculines, féminines et de parahockey. Ce faisant, il favorisera la coordination des efforts du personnel affecté aux activités hockey et de celui rattaché au fonctionnement.
Donskov sera également entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine du Canada au Championnat mondial de l’IIHF, entraîneur adjoint pour l’équipe olympique masculine et entraîneur associé pour l’équipe nationale junior du Canada.
« Nous sommes emballés par l’embauche de Misha à son poste aujourd’hui, car il jouera un rôle essentiel pour veiller à ce que les équipes nationales du Canada soient en mesure de connaître un succès durable lorsqu’elles représenteront notre pays sur la scène mondiale », a déclaré Katherine Henderson (Thunder Bay, ON) , présidente et chef de la direction de Hockey Canada. « Misha possède un parcours de gagnant, il sait travailler en équipe dans son rôle de leader et il est prêt à tout pour soutenir nos athlètes et notre personnel entraîneur. Il ne fait aucun doute qu’il rendra le Canada fier tout au long de son travail au sein de notre organisation.
« Nous avons reçu énormément de candidatures en provenance du Canada, de l’Amérique du Nord et du monde entier pour ce poste, et nous apprécions tout cet intérêt ressenti pendant le processus exhaustif de recrutement. »
Donskov a récemment terminé sa deuxième saison comme entraîneur adjoint pour les Stars de Dallas après avoir été occupé le même poste de façon intermittente au cours des quatre saisons précédentes (2020-2023) pour les Golden Knights de Vegas, avec lesquels il a remporté un titre de la Coupe Stanley en 2023. Avant de se joindre au personnel entraîneur des Golden Knights, il a été directeur des activités hockey de cette même équipe pendant quatre campagnes (2016-2020). À l’international, Donskov a fait partie de plusieurs équipes canadiennes victorieuses, notamment à titre d’entraîneur adjoint pour les formations championnes de la Confrontation des 4 nations 2025 et de la Coupe du monde de hockey 2016. Il a aussi gagné l’or à deux éditions du Championnat mondial de l’IIHF (2015, 2016) et au Championnat mondial junior 2015 de l’IIHF dans un rôle de responsable des activités hockey, de l’analytique et de la vidéo, en plus de gagner la Coupe Spengler 2019 en tant que directeur des activités hockey et entraîneur adjoint.
Donskov a passé cinq saisons dans la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL)
avec les Knights de London (2009-2012) et les 67’s d’Ottawa (2012-2014),
remportant notamment le championnat de l’OHL comme directeur général
adjoint et entraîneur adjoint pour London en 2012. Outre sa carrière en
entraînement et en direction, Donskov possède une vaste expérience dans le
développement du hockey, y compris grâce à des rôles précédents dans la LNH
auprès des Blue Jackets de Columbus et des Thrashers d’Atlanta.
Avant de se consacrer à temps plein au hockey, Donskov a travaillé pendant
six ans chez Cardinal Health, une entreprise mondiale figurant au
classement Fortune 500 et spécialisée dans les solutions de santé
intégrées. Il a occupé des postes à responsabilités croissantes dans les
domaines des finances, des ventes et de la gestion des ventes. Il est
titulaire d’une maîtrise en kinésiologie, avec une spécialisation en
formation à l’entraînement, de l’Université Western Ontario.
« C’est un immense honneur de me faire confier les postes de vice-président
des activités hockey et d’entraîneur de l’équipe nationale masculine à
Hockey Canada, a affirmé Donskov. Je tiens à remercier le conseil
d’administration de Hockey Canada, Katherine Henderson et Scott Salmond
pour cette occasion aussi incroyable qu’unique. Hockey Canada a joué un
rôle de premier plan dans mon parcours et mon développement au hockey,
autant sur le plan personnel que professionnel. Je suis enchanté de revenir
à Hockey Canada pour aider à soutenir nos équipes, nos programmes et notre
personnel de classe mondiale. De plus, j’aimerais remercier Tom Gaglardi,
Jim Nill et Peter DeBoer de m’avoir donné le privilège d’être entraîneur
dans la Ligue nationale de hockey et de m’avoir accueilli au sein de la
famille et de l’organisation des Stars de Dallas. »
Il s’agit de la deuxième annonce d’envergure en ce qui a trait au personnel
des activités hockey en vue de la saison 2025-2026 de hockey international.
Hockey Canada a récemment annoncé l’embauche
d’Alan Millar (Tottenham, ON), qui est devenu le premier
directeur général à temps plein du Programme d’excellence.
« Misha s’amène à Hockey Canada fort d’un flair et d’une expertise en
entraînement dont nos programmes bénéficieront énormément, a ajouté Salmond.
Avec l’arrivée d’Alan Millar comme directeur général à temps plein et,
maintenant, l’ajout de Misha Donskov, notre organisation se trouve en
excellente posture pour les années à venir. »
Les autres membres du groupe de gestion du Programme d’excellence, de même
que le personnel entraîneur, le personnel de soutien et les formations des
programmes des moins de 17 ans, des moins de 18 ans et des moins de 20 ans
seront dévoilés à une date ultérieure.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et le Programme d’excellence, veuillez consulter le site HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, X, Instagram et TikTok.
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai entendu et lu des histoires au sujet de mes ancêtres datant de la rébellion de la rivière Rouge. Il y a notamment un livre sur la famille de mon arrière-grand-mère, qui vivait sur une réserve dans le nord du Manitoba. Les familles du côté de mon père ont élu domicile dans les petits villages métis de Saint-Malo et de Saint-Pierre-Jolys.
Je dois vous avouer… Quand j’ai su ce que mes ancêtres ont vécu, je n’étais pas certaine si je devais être fière ou avoir honte de mon identité autochtone. Au hockey mineur, on me prenait pour un petit garçon autochtone sur la glace, parce que je jouais avec une équipe masculine et que j’avais de longues tresses.
Je ne m’en faisais pas trop à l’époque, jusqu’à ce que je prenne connaissance de certains des propos qui se disaient sur d’autres Autochtones dans la communauté, des choses que je n’aurais jamais pensé entendre. On parlait régulièrement de notre patrimoine métis à la maison, mais c’était difficile de le faire une fois passé le seuil de la porte.
Par la suite, j’ai pensé qu’en cachant que j’étais autochtone, je ne me ferais pas intimider ni blesser. J’ai enfoui le tout au fond de moi et je me suis concentrée sur ma véritable passion : le hockey. Chaque fois que j’enfilais mon équipement, je voulais être la meilleure pour un jour devenir un modèle pour d’autres athlètes autochtones au parcours similaire.
Ma philosophie au quotidien consistait à toujours mettre les efforts pour m’améliorer. Forte de cette mentalité, je me suis taillé une place dans la formation de la Colombie-Britannique en tant que joueuse doublement surclassée pour les Jeux d’hiver du Canada 2023 à l’Île-du-Prince-Édouard, où j’ai eu la chance d’aider l’équipe à remporter sa toute première médaille d’or!
Cet événement a marqué mon parcours comme peu d’autres. Je crois avoir montré que les athlètes autochtones peuvent jouer avec tout le monde.
Mon aventure avec l’équipe de la Colombie-Britannique s’est poursuivie au cours des deux dernières saisons. On a remporté le bronze à deux éditions du Championnat national féminin des M18, et j’ai eu l’honneur d’être la capitaine lors du dernier tournoi au Nouveau-Brunswick, où j’ai reçu le titre de Meilleure défenseure.
J’ai aussi gagné deux championnats de la Canadian Sports School Hockey League (CSSHL) avec la RHA Kelowna dans la division préparatoire féminine des M18, j’ai battu le record pour le plus grand nombre d’aides en carrière dans l’histoire de la division et j’ai été nommée Joueuse défensive de l’année de la CSSHL la saison dernière.
Sans compter que j’ai réalisé un rêve en portant les couleurs de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada, avec laquelle je suis médaillée d’or du Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF, qui a eu lieu en Finlande. Quoi de mieux pour représenter les athlètes autochtones!
Au fil de mon parcours avec mon équipe provinciale, j’ai découvert l’Indigenous Sports Physical Activity and Recreation Council (I·SPARC), le conseil autochtone en sports, activités physiques et loisirs à la tête des équipes représentant la province au Championnat national autochtone de hockey (CNAH) chaque année. En 2023, quelques mois seulement après mon expérience aux Jeux du Canada, j’ai fait ma première apparition au CNAH, à Winnipeg.
En 2024, j’ai participé à un deuxième tournoi à Grande Prairie, où j’ai remporté une médaille de bronze, et j’ai reçu les prix régionaux et provinciaux du premier ministre pour l’excellence sportive chez les jeunes autochtones.
J’y suis allée à une troisième occasion au début de mai, cette fois à Kamloops, tout près d’Osoyoos, où j’ai grandi. J’ai de nouveau eu l’honneur d’être capitaine de la Colombie-Britannique, et on a mis la main sur la médaille d’argent, le meilleur résultat de l’histoire du programme.
Ces tournois m’ont fait vivre des expériences incroyables, tant sur le plan personnel que culturel. Je me suis sentie acceptée par mes adversaires, la foule, le personnel entraîneur et mes coéquipières. Chacune de ces personnes a été d’une importance énorme dans mon développement comme hockeyeuse et athlète autochtone.
J’aimerais vous raconter une histoire survenue pendant mes années au CNAH que je n’oublierai jamais. Ça explique mieux que tout la raison pour laquelle je veux aider la jeune génération (ce qui, à 18 ans, me fait drôle à dire!) à s’ouvrir pleinement à notre culture.
Une de mes meilleures amies, qui est autochtone, se faisait constamment rappeler par ses coéquipières qu’elle n’était pas assez bonne pour faire partie de l’équipe de la Colombie-Britannique déléguée au National féminin des M18. Il leur était égal qu’elle soit prise au sein de l’équipe provinciale de l’I·SPARC; à leurs yeux, cette formation ne serait jamais aussi bonne que ce qu’elles considéraient être la « vraie Équipe Colombie-Britannique ».
Je n’ai jamais cessé de rappeler à mon amie à quel point elle était une joueuse talentueuse. À ce jour, je m’explique bien mal comment ses coéquipières pouvaient non seulement être aussi méchantes, mais du même coup parler des athlètes autochtones et du CNAH comme appartenant à un calibre inférieur.
C’était inacceptable pour moi qu’elles nous pensent moins bonnes au hockey simplement parce que nous sommes autochtones. Je me suis rendu compte que je devais sortir de l’ombre et me battre pour cette juste cause.
Je suis très fière de me dire citoyenne de la Nation métisse de la Colombie-Britannique (MNBC) et résidente du territoire traditionnel non cédé de la Nation Sylix (Okanagan)!
J’ai décidé d’en apprendre davantage au sujet de mon identité métisse. Le personnel de la MNBC s’est montré accueillant et m’a aidé à découvrir ma culture et d’autres cultures autochtones. J’ai eu l’honneur de recevoir une ceinture métisse des mains du président du conseil d’administration de la MNBC et deux ceintures de guerrière faites pour moi par des Aînés métis.
En outre, le CA de la MNBC m’a invitée à rencontrer des représentants gouvernementaux pour leur parler des défis mentaux, physiques et émotionnels auxquels les athlètes autochtones doivent faire face. J’ai fait valoir à quel point c’est difficile de vivre de la discrimination simplement parce qu’on est autochtone.
Les conséquences négatives de cette discrimination m’ont menée à suivre un cours de 12 semaines offert par Aaron Volpatti, un ancien de la LNH, pour m’aider avec ma santé mentale et ma confiance en moi. Il m’a appris que rien ne m’était hors de portée si je parvenais à me concentrer sur mes désirs et à faire taire le bruit extérieur.
C’était une leçon précieuse. J’ai compris que c’était possible de m’exprimer et de me battre au nom du bien. Je savais que je n’avais plus besoin de cacher qui j’étais, car j’avais tout un réseau prêt à me soutenir et à m’aider à me relever dans les moments plus difficiles. Être une citoyenne de la MNBC m’a permis d’être un modèle pour les athlètes autochtones en leur prouvant que rien n’est impossible si l’on met les efforts nécessaires.
Mis à part les hauts et les bas d’être une athlète autochtone, j’ai dû composer avec un autre défi pour lequel je n’y pouvais rien : j’ai souvent été négligée ou sous-estimée à cause de ma taille (pour les curieux et curieuses, je mesure 5 pi 2 po).
Peu importe ce que je faisais, chaque erreur et chaque défaite était attribuée au fait que j’étais petite. Je savais que ma taille serait parfois un obstacle, mais je n’aurais jamais pensé qu’une entraîneuse s’en servirait pour me rabaisser. Je me faisais dire que j’avais coûté un match à l’équipe, le sous-entendu étant que c’était dû à ma taille trop petite. Lors de mon recrutement dans la NCAA, cette entraîneuse évoquait toujours ma taille comme un point négatif en parlant aux autres membres du personnel entraîneur, plutôt que de s’en tenir à mes habiletés.
Je suis petite… et je n’y peux rien! Je suis tellement chanceuse d’avoir pu travailler avec Venla Hovi et Kris Hogg, une entraîneuse et un entraîneur qui m’ont littéralement prise sous leur aile et ne m’ont pas simplement ignorée à cause de ma taille.
Venla, une double olympienne et vétérante du Mondial féminin avec la Finlande, a été la première entraîneuse à me donner la confiance d’utiliser ma taille à mon avantage. Elle a vu mon potentiel et a travaillé avec moi à trouver le confort dans l’inconfort. Elle a réellement transformé ma façon de jouer, pour le mieux. Elle m’a permis de voir ma taille comme une force et une qualité que les autres ne pourraient contrer. J’ai été tellement chanceuse d’avoir quelqu’un qui croyait autant en moi à mes côtés.
Lorsque je suis passé de l’Okanagan Hockey Academy à la RHA Kelowna, Kris est l’entraîneur qui m’a encouragée et soutenue au fil de mon développement comme joueuse. Il a vanté ma candidature aux universités à chaque occasion, sans jamais dire que j’étais trop petite pour la division I. Il m’a également aidé à repousser mes limites sur la glace comme ailleurs, ce qui m’a permis de battre des records que je pensais entièrement hors d’atteinte.
C’est avec l’appui de Venla et de Kris, ainsi que de membres du personnel entraîneur comme Mark Fitzgerald, Jim Liebel, Tyler Liebel, Travis Martell, Derek Ruck, mon père Dean et tant d’autres, que j’ai pu vivre mes rêves au hockey : représenter ma province, ma communauté autochtone et (je peine encore à y croire) mon pays!
Pour la saison à venir, je suis fière d’avoir accepté une bourse d’études à l’Université Penn State en vue de poursuivre ma carrière au hockey.
Mon parcours m’a fait réaliser que, peu importe ce qui se passe, il faut se battre au nom du bien et continuer à lutter dans l’adversité. Je suis si reconnaissante pour toutes les occasions que j’ai eues et je continue à travailler fort aujourd’hui pour être meilleure demain et réaliser mes rêves, soit de représenter le Canada aux Jeux olympiques et de jouer dans la LPHF.
Je souhaite que mon parcours et mon histoire soient une source d’inspiration pour les jeunes athlètes autochtones, qui verront que, avec la bonne mentalité, tout obstacle peut être surmonté.
CALGARY, Alberta – Hockey Canada et la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) ont annoncé que Sydney et Membertou, en Nouvelle-Écosse, accueilleront le Championnat mondial féminin des M18 2026 de l’IIHF en janvier prochain, où l’on pourra voir la relève du hockey féminin au Canada pour la première fois depuis 2016.
La proposition retenue pour l’accueil de cet événement est le fruit d’un partenariat entre Hockey Nouvelle-Écosse, la province de la Nouvelle-Écosse, la Municipalité régionale du Cap-Breton, la Première Nation de Membertou et l’Association de hockey féminin du Blizzard du Cap-Breton.
« Il y a trois mois, nous avons eu l’honneur d’annoncer une convention d’accueil historique conclue avec l’IIHF pour la tenue de cinq championnats féminins de la scène internationale au Canada entre 2026 et 2030 », a déclaré Katherine Henderson, présidente et chef de la direction de Hockey Canada. « Cette entente marque un nouveau chapitre dans la volonté de Hockey Canada de développer le hockey féminin. En ce sens, les communautés de Sydney et de Membertou nous semblent tout indiquées pour l’accueil du premier de ces cinq championnats, puisque le hockey féminin est en plein essor au Cap-Breton et partout en Nouvelle-Écosse.
« Ce tournoi fera briller les futures étoiles de l’équipe nationale féminine du Canada, et nous sommes ravis de donner aux fédérations participantes l’occasion de découvrir l’hospitalité chaleureuse du Cap-Breton, d’inspirer la prochaine génération de hockeyeuses et de tisser des liens avec la population locale tout au long du championnat. »
Les meilleures joueuses de la relève à l’échelle mondiale se donneront en spectacle au Centre 200, un aréna de 5 000 places qui sert de domicile aux Eagles du Cap-Breton dans la Ligue de hockey junior des Maritimes, et au Membertou Sport and Wellness Centre, qui compte 1 250 sièges.
« À mon esprit, il n’y a pas de meilleur endroit au monde où assister à l’essor du hockey féminin qu’ici au Cap-Breton », a affirmé Cecil Clarke, maire de la Municipalité régionale du Cap-Breton. « Nous sommes emballés d’accueillir la crème de la prochaine génération de joueuses et d’inspirer l’excellence ici, au Canada et partout sur la planète. »
Huit pays participeront à l’événement : le Canada, les États-Unis, la Finlande, la Hongrie, la Slovaquie, la Suède, la Suisse et la Tchéquie. L’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada défendra son titre à domicile après avoir remporté une huitième médaille d’or plus tôt cette année en Finlande. Le Canada a grimpé sur la plus haute marche du podium lors de quatre des six éditions précédentes du tournoi.
« C’est un moment qui remplit notre province et notre communauté du hockey de fierté », a dit Leijsa Wilton, présidente du conseil du hockey féminin de Hockey Nouvelle-Écosse. « En plus de montrer à quel point le hockey féminin profite d’un merveilleux élan en Nouvelle-Écosse, l’accueil de cet événement à Sydney et à Membertou envoie un puissant message aux jeunes athlètes que leurs rêves peuvent prendre forme dans nos arénas et sur nos patinoires. Nous savons que cet événement inspirera et élèvera le hockey féminin dans toutes ses sphères partout dans la province. Ce sera un énorme plaisir pour nous d’accueillir certaines des meilleures joueuses du monde au Cap-Breton l’an prochain. »
Pour recevoir les dernières nouvelles concernant le Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF et obtenir l’occasion d’acheter des billets dès leur mise en vente, vous pouvez maintenant vous inscrire sur la liste prioritaire. Il s’agit de la meilleure chance de voir l’équipe nationale féminine des M18 du Canada en action en Nouvelle-Écosse.
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VANTAA, Finlande – L’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada a gagné la médaille d’or au Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF en blanchissant les États-Unis par un pointage de 3-0 dimanche au Tikkurila Arena.
Il s’agit de la huitième médaille d’or pour le Canada au Mondial féminin des M18 (2010, 2012, 2013, 2014, 2019, 2022, 2023, 2025).
À la suite d’une première période où aucun but n’a été inscrit, Caileigh Tiller (St. Catharines, ON/Burlington, M22 élite de l’OWHA) a brisé la glace en avantage numérique après un peu plus de huit minutes de jeu au deuxième tiers. Dorothy Copetti (Toronto, ON/Durham West, M22 élite de l’OWHA) a ajouté un but d’assurance à mi-chemin de la troisième période avant que Stryker Zablocki (Prince Albert, SK/Selects de Bishop Kearney, USHS) complète la marque dans un filet désert à moins de deux minutes de la fin de la rencontre.
Sydney Sawyer (Burketon, ON/Etobicoke, M22 élite de l’OWHA) a récolté deux aides, tandis que Danica Maynard (Osoyoos, BC/RHA Kelowna, CSSHL) et Alex Therien (Ottawa, ON/Nepean, M22 élite de l’OWHA) ont obtenu une aide chacune. Les Canadiennes ont dominé les Américaines 30-14 au chapitre des tirs au but.
« Ce fut une expérience incroyable, et c’est un plaisir de la partager avec notre personnel fantastique. Je suis tellement contente et fière de tout le monde dans l’équipe », a affirmé l’entraîneuse-chef Vicky Sunohara (Scarborough, ON/Université de Toronto, SUO). « Nous avions parlé de nous améliorer d’un pour cent chaque jour, et l’équipe a relevé le défi avec brio. Les joueuses voulaient devenir meilleures et mieux se soutenir entre elles chaque jour. Tout au long du tournoi, l’équipe en entier a mis l’épaule à la roue. »
Marilou Grenier (Québec, QC/Limoilou, RSEQ) a bloqué 14 tirs pour décrocher une quatrième victoire en autant de départs. Elle a conservé une moyenne de buts alloués de 1,00 et un pourcentage d’arrêts de 0,935 dans le tournoi, en plus de réussir deux jeux blancs.
Après le match pour la médaille d’or, la capitaine canadienne Chloe Primerano (North Vancouver, BC/Université du Minnesota, WCHA) a été nommée Meilleure défenseure pour une seconde année consécutive. En outre, elle se joint à Zablocki – qui a mené le tournoi pour le nombre de buts (8) et de points (12) – parmi l’équipe des étoiles des médias.
Primerano a accumulé 26 points (12-14—26) en deux participations au Mondial féminin des M18, égalant ainsi Marie-Philip Poulin pour le plus haut total par une Canadienne au tournoi. Lors de la victoire en demi-finale de samedi contre la Tchéquie, elle a surpassé Caitlin Kraemer à titre de meilleure pointeuse de tous les temps au sein de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada; Primerano conclut sa carrière chez les M18 avec 37 points (18-19—37) en 21 matchs.
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NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. ÉTATS-UNIS (12 JANV.)
À une seule victoire de remporter un huitième titre mondial, l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada a rendez-vous avec les États-Unis dimanche au match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF.
Dernier match de chaque équipe
La victoire des Canadiennes en demi-finale, 4-2 contre la Tchéquie, a eu une saveur de revanche pour elles, un an après avoir plié l’échine par le même pointage, également en demi-finale. Stryker Zablocki a poursuivi sur son excellente lancée, obtenant un but et une aide, comme Caileigh Tiller. Marilou Grenier a réalisé 19 arrêts, tandis que Chloe Primerano a récolté deux aides, ce qui lui a permis de devenir la meilleure pointeuse de l’histoire de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans.
Les Américaines ont eu la frousse face aux Suédoises dans l’autre demi-finale samedi, l’emportant par un pointage serré de 2-1 pour passer en finale. Les championnes du monde en titre ont profité d’une deuxième période de deux buts de la capitaine Anabella Fanale et de 17 arrêts de Morgan Stickney pour permettre aux États-Unis de passer au match pour la médaille d’or pour une 16 e fois.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les Canadiennes ont affronté les Américaines lors d’une série estivale de trois matchs à Thorold, en Ontario, au mois d’août dernier, et elles ont gagné deux des trois affrontements. Lors de la troisième et dernière partie, Stryker Zablocki a envoyé tout le monde en prolongation en touchant la cible avec seulement 58 secondes à jouer en troisième période, mais à la suite d’une séance de tirs de barrage de sept rondes, les États-Unis ont signé une victoire de 4-3.
Le dernier duel entre les deux rivales au Mondial féminin des M18 a eu lieu en ronde préliminaire du tournoi de 2023, à Östersund, en Suède. Caitlin Kraemer a marqué deux fois, Emma Pais a récolté un but et une aide, et les Canadiennes ont limité les États-Unis à seulement 11 tirs au but dans une victoire de 3-1 qui a couronné un tour préliminaire parfait.
À surveiller
Bien que cet espace soit généralement réservé aux prouesses individuelles, il serait regrettable de ne pas souligner l’effort complet du Canada qui lui a permis de faire un retour au match pour la médaille d’or. Après trois victoires au tour préliminaire et deux gains en ronde éliminatoire, les Canadiennes ont marqué le plus grand nombre de buts (37), pris le plus grand nombre de tirs (250) et accordé le plus faible nombre de tirs (63), tout en ayant le meilleur jeu de puissance (45 %) et le meilleur taux d’efficacité en désavantage numérique (94,7 %) du tournoi. Les 20 patineuses de l’équipe ont obtenu au moins un point, et trois des quatre meilleures pointeuses du tournoi portent la feuille d'érable – Zablocki (7-4—11), Primerano (4-6—10) et Maxine Cimoroni (4-6—10). Les gardiennes de but ont bien paru aussi – Grenier a un pourcentage d’arrêts de 0,917 en trois départs, tandis qu’Amelia Wilkinson n’a accordé qu’un seul but en 120 minutes, avec une moyenne de buts alloués de 0,50 et un pourcentage d’arrêts de 0,933.
Les Américaines ont été très hermétiques en défense. Elles n’ont toujours pas accordé un but à 5 contre 5 et n’ont cédé que deux fois (en désavantage numérique) en cinq rencontres. Quelle est la principale raison de leurs prouesses en défensive? Elles n’accordent pas beaucoup de tirs. Elles n’en ont concédé que 64, et le total de 18 tirs reçus contre la Suède représente le plus haut en un match au tournoi. Morgan Stickney a été employée lors de chaque seconde jusqu’à présent, présentant une minuscule moyenne de buts alloués de 0,40 et un pourcentage d’arrêts de 0,969, signant trois jeux blancs. Fanale (5-4—9) et Mary Derrenbacher (2-6—8) ont pris les choses en main en attaque. Il ne faut pas oublier l’expérience au sein de l’équipe non plus; les États-Unis comptent huit joueuses – Derrenbacher, Fanale, Caroline Averill, Margaret Averill, Haley Box, Natalia Dilbone, Megan Healy et Macy Rasmussen – qui faisaient partie de l’équipe qui a vaincu la Tchéquie 5-1 pour gagner l’or il y a un an à Zoug.
Rétrospective
Si on inclut la série estivale, le Canada et les États-Unis ont croisé le fer à 68 reprises depuis la création du programme des M18 en 2007. Les Canadiennes ont un léger avantage de 38-30, tandis que les Américaines ont remporté 13 des 22 derniers duels au Mondial féminin des M18.
Mais l’histoire nous révèle qu’on est en droit de s’attendre à un match serré; des 22 affrontements au championnat mondial, 10 ont nécessité la tenue d’une prolongation et trois autres ont terminé avec un écart d’un but en temps réglementaire. Le Canada a remporté sa première médaille d’or en prolongation; l’actuelle entraîneuse adjointe du Kraken de Seattle, Jessica Campbell, a joué les héroïnes en 2010 en marquant le but de la victoire qui a permis aux Canadiennes de monter sur la plus haute marche du podium à Chicago.
Fiche de tous les temps : les États-Unis mènent 13-9 (6-4 en
prolongation/tirs de barrage)
Buts pour le Canada : 48
Buts pour les États-Unis : 62
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (11 JANV.)
Après une victoire historique en quart de finale, l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada se mesure à une rivale bien connue en demi-finale du Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF, où elle affrontera la Tchéquie samedi.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a marqué très tôt et très souvent jeudi, inscrivant sept buts dans chacune des deux premières périodes en route vers une victoire de 17-0 sur le Japon et égalant son record pour le nombre de buts en un seul match. Au cours des 16 premières éditions du tournoi, il n’est arrivé qu’à six occasions qu’une patineuse canadienne récolte cinq points dans un match. Pas moins de quatre joueuses l’ont fait contre les Japonaises, soit Stryker Zablocki (3-2—5), Maxine Cimoroni (3-2—5), Chloe Primerano (2-3—5) et Caileigh Tiller (2-3—5). Le Canada a fait mouche lors de ses quatre jeux de puissance, égalant le record du tournoi pour le nombre de buts en supériorité numérique dans un match, et a bombardé son adversaire de 76 tirs, contre 4 pour le Japon.
Les Tchèques ont accédé au carré d’as en blanchissant la Finlande au compte de 6-0 jeudi. Adela Fromova, Viktorie Jilkova, Dana Brezinova et Magdalena Felcmanova ont récolté un but et une aide chacune pour la Tchéquie, tandis que Daniela Novakova a repoussé les 18 tirs dirigés vers elle pour signer le jeu blanc.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les Canadiennes et les Tchèques se sont affrontées en fin de ronde préliminaire mardi, et la délégation canadienne s’est emparée de la première place du groupe B grâce à un gain de 5-0. Zablocki a mené la charge avec deux buts, Sydney Sawyer a inscrit un but et une aide, et Kate Viel a récolté deux mentions d’aide. Marilou Grenier a réussi le jeu blanc en bloquant 20 tirs, dont la moitié en troisième période.
À surveiller
Quelques autres records étant accessibles à Primerano, gardons les yeux sur la capitaine du Canada. Rappelons que la joueuse de North Vancouver, en Colombie-Britannique, est devenue plus tôt dans le tournoi la défenseure avec le plus haut total de points dans l’histoire du Mondial féminin des M18. Quelques autres marques importantes sont maintenant à sa portée. Avec ses cinq points contre les Japonaises (dont quatre au premier tiers, soit la cinquième période de quatre points pour une même joueuse dans l’histoire du tournoi), Primerano n’est qu’à un point de devenir la meilleure pointeuse de l’histoire de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans (elle est actuellement à égalité avec Caitlin Kraemer) et à trois points de dépasser l’incontournable Marie-Philip Poulin en tant que meilleure marqueuse canadienne de l’histoire du tournoi. Elle pourrait également surpasser Erin Ambrose pour le plus grand nombre d’aides dans l’histoire d’Équipe Canada (il lui en faut cinq). En bref, la routine pour Primerano depuis son entrée sur la scène internationale.
Mais les Tchèques souhaitent écrire une autre page d’histoire. Il y a un an, en demi-finale, les Tchèques avaient surpris la formation canadienne, qui avait pourtant brillé jusque-là; après avoir dominé ses adversaires 36-1 en quatre matchs, le Canada s’était incliné 4-2 face à la Tchéquie dans ce qui allait être l’une des plus grandes surprises de l’histoire du tournoi. Douze mois plus tard, 11 joueuses ayant participé à cette victoire sont de retour dans la délégation tchèque, bien que les trois joueuses qui avaient marqué lors du match et la gardienne de but Aneta Senkova (qui avait offert une performance remarquable de 45 arrêts) n’y sont pas cette année. La Tchéquie a atteint le carré d’as grâce à une offensive bien répartie en ses rangs. En effet, aucune joueuse n’a plus de quatre points, et neuf en ont au moins trois. Novakova ne chôme assurément pas devant le filet, ayant disputé chaque seconde de jeu pour les Tchèques. Elle présente une moyenne de buts alloués de 2,24 et un pourcentage d’arrêts de 0,919.
Rétrospective
Nous en serons au dixième duel entre les Canadiennes et les Tchèques. Huit des neuf rencontres précédentes ont été à l’avantage du Canada, qui domine la Tchéquie 65-9 au chapitre des buts marqués. Le seul revers était en demi-finale à Zoug l’an dernier.
Deux futures médaillées d’or olympiques s’étaient illustrées lors du premier affrontement de l’édition inaugurale du Mondial féminin des M18 : Marie-Philip Poulin et Natalie Spooner avaient chacune réussi un tour du chapeau dans un triomphe de 11-2 du Canada à Calgary. Poulin avait obtenu cinq points dans cette victoire, ce qui demeure l’une des six fois seulement où une Canadienne a atteint ce plateau dans l’histoire du tournoi.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 8-1
Buts pour le Canada : 65
Buts pour la Tchéquie : 9
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. JAPON (9 JANV.)
L’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada amorce la ronde éliminatoire du Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF jeudi contre le Japon en quart de finale.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a conclu une ronde préliminaire parfaite en prenant la mesure de la Tchéquie au compte de 5-0 mardi. Stryker Zablocki a sonné la charge avec deux buts, Sydney Sawyer a récolté un but et une aide, et Marilou Grenier a repoussé 20 rondelles pour signer le jeu blanc. Chloe Primerano a écrit une autre page d’histoire dans la victoire : avec sa mention d’aide sur le deuxième but de Zablocki, la capitaine du Canada est devenue la défenseure avec le plus haut total de points dans l’histoire du Mondial féminin des M18 (19 points).
Les Japonaises ont subi un revers crève-cœur de 5-4 à leur dernier match de la phase préliminaire face aux Suédoises mardi. Koko Ruike et Nanaho Yamaguchi ont récolté un but et une aide chacune pour le Japon, qui a eu des avances de 3-1 en début de deuxième période et de 4-3 avec huit minutes à jouer sans trouver le moyen d’obtenir un premier gain au tournoi.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les Canadiennes et les Japonaises ne se sont affrontées qu’une seule fois au Mondial féminin des M18, lors du match d’ouverture du tournoi de 2014 à Budapest. Victoria Bach avait récolté deux buts et une aide, Sarah Potomak avait marqué une fois et participé à deux buts, et Lauren Wildfang avait accumulé trois aides pour les Canadiennes, qui avaient bombardé les Japonaises de 65 tirs contre 22 dans un triomphe de 7-1.
À surveiller
Zablocki a marqué trois buts en autant de matchs en ronde préliminaire, reprenant là où elle avait laissé il y a un an à Zoug, où elle a récolté sept points (2-5—7) en six parties au sein du contingent canadien qui a remporté une médaille de bronze. Entre les deux tournois, elle a accompli de grandes choses en 2024. L’athlète de Prince Albert a été nommée Joueuse par excellence de la Coupe Esso, terminant à égalité au sommet des meilleures pointeuses de la compétition avec 11 points (8-3—11) en sept rencontres pour mener les Rebels de Regina à leur premier titre national. De plus, elle a été nommée Meilleure avant du Championnat national féminin des M18, forte d’une récolte de cinq points (3-2—5) en six affrontements pour mener la Saskatchewan jusqu’au match pour la médaille de bronze.
Un vent de jeunesse souffle sur la formation japonaise, dont la moyenne d’âge est la moins élevée parmi toutes les équipes au tournoi à Vantaa. Seules deux joueuses – la gardienne de but Haruka Kuromaru et l’attaquante Hina Fukuyama – en sont à leur dernière année d’admissibilité chez les moins de 18 ans, ce qui signifie qu’un nombre impressionnant de 21 joueuses pourraient revenir en 2026 (en comparaison, le Canada en compte 15 qui terminent leur parcours dans ce groupe d’âge). L’offensive de la troupe asiatique a été plutôt timide; seulement six buts ont été inscrits en trois parties, dont quatre contre la Suède (et trois de ces buts ont été marqués en un plus de six minutes en fin de première période et au début du deuxième engagement). Nana Akimoto, l’une des 11 joueuses de 15 ans du Japon, a été la seule patineuse à toucher la cible plus d’une fois (avec deux filets).
Rétrospective
Comme indiqué précédemment, il n’y a eu qu’une seule rencontre entre les deux pays, il y a 11 ans, en Hongrie.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 1-0
Buts pour le Canada : 7
Buts pour le Japon : 1
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. TCHÉQUIE (7 JANV.)
L’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada conclut sa ronde préliminaire mardi au Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF avec un duel contre la Tchéquie où la première place du groupe B sera à l’enjeu.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a porté sa fiche à deux victoires en autant de jours dimanche grâce à un gain de 5-1 contre la Suisse. Dorothy Copetti a mené l’offensive avec deux buts pour les Canadiennes, qui ont pris les commandes de la rencontre en marquant quatre fois en deuxième période. Sara Manness a connu une deuxième performance de deux points de suite en récoltant un but et une aide, et Maxine Cimoroni a ajouté deux aides. Chloe Primerano a compté son deuxième but du tournoi, rejoignant ainsi Jincy Dunne et Brigette Lacquette parmi les défenseures ayant inscrit le plus de buts dans l’histoire du Mondial féminin des M18.
Les Tchèques sont demeurées invaincues en doublant la Slovaquie 6-3 au pointage dimanche. Linda Vocetkova a frappé deux fois au premier engagement – sur deux des 23 tirs de la Tchéquie décochés pendant la période initiale –, tandis que Barbora Proskova a obtenu un but et deux aides pour aider les Tchèques à effacer un déficit de 3-2 au deuxième tiers.
Dernière rencontre entre les deux équipes
Les Canadiennes et les Tchèques ont croisé le fer l’année dernière en demi-finale à Zoug, et la Tchéquie avait causé la surprise en l’emportant 4-2, un premier gain sur le Canada au hockey féminin international, toutes catégories confondues. Primerano et Stryker Zablocki avaient marqué pour permettre aux Canadiennes de combler un déficit de deux buts en début de troisième période, mais ce fut tout pour la délégation canadienne, qui avait amorcé le match avec une fiche parfaite et une domination de 35-1 sur ses adversaires dans la colonne des buts et qui allait ainsi manquer le match pour la médaille d’or pour la première fois de son histoire.
À surveiller
Sara Manness joue du hockey de haut niveau sur le premier trio du Canada, elle qui affiche un but et trois aides après deux matchs, ce qui la place au deuxième rang parmi les meilleures pointeuses du tournoi, aux côtés de sa compagne Maxine Cimoroni. Joueuse par excellence du Championnat national féminin des moins de 18 ans 2023, Manness prend toutes ses aises sur la scène internationale à Vantaa. Avant le tournoi en Finlande, elle ne comptait que six points en 14 parties pour le Canada, mais elle a amassé une aide dans le gain en match préparatoire contre le pays hôte, deux aides dans la victoire en lever de rideau contre la Slovaquie et un but et une aide contre les Suisses. Et le tout en compagnie de Kate, sa sœur jumelle. Les sœurs sont la cinquième paire issue de la même famille immédiate à représenter le Canada au Mondial féminin des M18, mais les premières à le faire en même temps.
Du côté des Tchèques, c’est Julia Jebouskova qui a pris les choses en main à l’attaque. La joueuse de 16 ans, qui avait été écartée de la feuille de pointage au fil de ses six matchs du Mondial féminin des M18 l’année dernière, a marqué le but gagnant en prolongation lors du premier match du tournoi contre la Suisse, avant d’inscrire un but et une aide pour permettre à la Tchéquie de creuser l’écart contre la Slovaquie dimanche. Jebouskova fait flèche de tout bois cette saison au sein du programme des M19 à Shattuck-St. Mary’s, au Minnesota, forte d’un total de 22 buts (et de 12 aides) en 25 rencontres.
Rétrospective
Nous en serons au neuvième duel entre les Canadiennes et les Tchèques. Sept des huit rencontres précédentes ont été à l’avantage du Canada, qui domine la Tchéquie 60-9 au chapitre des buts marqués.
Deux futures médaillées d’or olympiques s’étaient illustrées lors du premier affrontement de l’édition inaugurale du Mondial féminin des M18 : Marie-Philip Poulin et Natalie Spooner avaient chacune réussi un tour du chapeau dans un triomphe de 11-2 du Canada à Calgary. Poulin avait obtenu cinq points dans cette victoire, ce qui demeure l’une des cinq fois seulement où une Canadienne a atteint ce plateau dans l’histoire du tournoi.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 7-1
Buts pour le Canada : 60
Buts pour la Tchéquie : 9
NOTES SUR LE MATCH : CANADA C. SUISSE (5 JANV.)
Après une victoire en lever de rideau, l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada reprend déjà l’action dimanche au Championnat mondial féminin des M18 2025 de l’IIHF, cette fois contre la Suisse, dans un duel au sein du groupe B.
Dernier match de chaque équipe
Le Canada a amorcé la ronde préliminaire avec un gain de 6-2 contre la Slovaquie samedi. Malgré une domination de 60-7 en faveur du Canada dans la colonne des tirs au but, c’était l’égalité à 2-2 avant la troisième période, où les défenseures de la Colombie-Britannique Danica Maynard et Chloe Primerano ont fait mouche à 2 min 11 s d’intervalle afin d’ouvrir les vannes pour l’attaque canadienne. Maxine Cimoroni a récolté un but et une aide, tandis que Sara Manness et Caileigh Tiller ont ajouté deux aides chacune.
La Suisse a perdu une bataille âprement disputée dans son premier match, s’inclinant 2-1 aux mains de la Tchéquie samedi. Sonja Inkamp a donné les devants à la Suisse après sept minutes de jeu en troisième période, mais les Tchèques ont nivelé le pointage avec 2 min 08 s à jouer, pour ensuite l’emporter en prolongation. Amaya Iseli a brillé devant son filet grâce à une performance de 36 arrêts.
Dernière rencontre entre les deux équipes
C’est à Zoug, il y a un an, que le Canada avait triomphé par la marque de 6-0 contre la Suisse, alors équipe hôte du tournoi. Sienna D’Alessandro avait inscrit deux buts, Gracie Graham avait obtenu un but et deux aides, et Primerano avait poursuivi sa chasse aux records avec trois mentions d’aide. Rhyah Stewart n’avait eu à repousser que trois tirs, puisque le Canada avait terminé avec un écrasant avantage de 54-3 à ce chapitre.
À surveiller
Cimoroni était membre de la formation canadienne qui a remporté la médaille de bronze il y a un an, accumulant trois points en six matchs pour aider les Canadiens à monter sur le podium. La joueuse native de Toronto a presque égalé cette récolte en première période samedi, préparant le premier but du Canada inscrit par Hayley McDonald, avant de toucher la cible à son tour en fin d’engagement. Cimoroni, qui s’est engagée à jouer pour l’Université Ohio State, connaît une saison remarquable. Après avoir mené le Canada avec cinq points (2-3—5) dans la série estivale de trois matchs contre les États-Unis, elle s’est vu décerner le titre de Joueuse la plus utile à son équipe au Championnat national féminin des moins de 18 ans en novembre, où ses efforts ont aidé Ontario Rouge à gagner une autre médaille d’or. En outre, elle pointe au cinquième rang parmi les meilleures pointeuses au hockey M22 élite de l’OWHA, affichant un rendement de 32 points (17-15—32) en 20 matchs avec les Hurricanes de Mississauga.
Il était difficile de ne pas remarquer Inkamp samedi, ne serait-ce que parce qu’elle semblait ne jamais quitter la glace. La défenseure suisse a joué pendant 29 min 10 s lors de la défaite en prolongation de son équipe contre les Tchèques, soit presque deux minutes de plus que toute autre patineuse. De retour pour son troisième Mondial féminin des M18, Inkamp a passé une partie des deux dernières saisons dans la Women’s League, le circuit au calibre le plus relevé en Suisse. Ell a porté les couleurs du HC d’Ambri-Piotta la saison dernière avant de disputer six rencontres avec les ZSC Lions cette année. Inkamp s’avère notamment une denrée quelque peu rare au sein de l’équipe suisse : elle est née en 2007. La Suisse possède l’une des formations les plus jeunes du tournoi, avec seulement neuf joueuses nées en 2007. Il n’y a que le Japon qui en compte moins, soit deux.
Rétrospective
Ce n’est qu’un cinquième duel entre les Canadiennes et les Suisses, dont un quatrième en ronde préliminaire. Le Canada montre une fiche parfaite de quatre victoires, dominant la Suisse 44-3 au pointage.
Le premier affrontement avait eu lieu lors du tournoi de 2009 en Allemagne. Casandra Langan avait marqué l’histoire en devenant la première Canadienne à compter quatre buts dans un match dans le cadre d’un gain de 16-1. Jamie Lee Rattray avait quant à elle réussi un tour du chapeau, et Jessica Wong avait obtenu deux buts et une aide.
Fiche de tous les temps : le Canada mène 4-0
Buts pour le Canada : 44
Buts pour la Suisse : 3
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
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