
le 26 août 2009 Un entraîneur de la LNH ne peut que rêver de former un premier trio comptant autant de vedettes que celui de l’équipe olympique canadienne. Mike Babcock a choisi de faire évoluer Sidney Crosby, Jarome Iginla et Rick Nash ensemble au cours des deux premiers jours d’entraînement du camp d’orientation de l’équipe nationale masculine. Les trois joueurs ont marqué 108 buts et 271 points la saison dernière et ils gagneront 23 millions de dollars US au total cette année – soit plus que n’importe quelle équipe de la LNH pourrait justifier dépenser pour un trio d’avant en cette période du plafond salarial.
Il va sans dire que le trio a attiré l’attention de tout le monde pendant les séances d’entraînement au Pengrowth Saddledome. « C’est assez épeurant », a affirmé l’avant Jordan Staal, mardi. « Quand tu vois ces trois gars sur un même trio – trois joueurs vedettes au sein de leur propre équipe et évidemment des joueurs vedettes de par le monde –, c’est quelque chose d’épeurant. » « Je ne voudrais pas affronter ces trois-là. » Même si Babcock a avisé tout le monde de ne pas accorder trop d’importance à ses trios et duos pendant le camp de quatre jours, il est logique de croire que Crosby, Iginla et Nash pourraient bien évoluer ensemble à nouveau aux Olympiques en février. L’entraîneur adjoint Ken Hitchcock croit que Crosby devrait être utilisé à sa position naturelle, soit au centre, et il est difficile d’imaginer un autre joueur qui pourrait lui ravir ce poste. On peut soutenir que les meilleurs ailiers naturels canadiens sont Iginla et Nash et qu’il est fort probable qu’ils soient aussi du premier trio. Pour sa part, Crosby est heureux, peu importe qui sont ses coéquipiers de trio. « Je ne pense pas qu’il est possible de se plaindre de jouer avec n’importe quel joueur ici », a-t-il dit. « Mais jouer avec ces deux gars-là a été assez amusant. » Ce fut étrange de voir la vedette des Penguins de Pittsburgh porter le numéro 37 sur la glace. Les
chandails utilisés pour l’entraînement sont les mêmes que ceux utilisés par l’équipe nationale junior et il
n’y avait aucun chandail avec son traditionnel numéro 87. « C’est sain, les gars veulent simplement s’amuser », a dit Crosby. « Tous les gars ici sont compétitifs. Cela ne veut pas dire qu’ils vont sur la glace pour essayer de faire mal paraître quelqu’un d’autre. Ils sont simplement excités de l’occasion d’être ici et ils veulent faire de leur mieux. » « Tout le monde s’amuse quand ça va bien. » Les preuves que les gars aiment le temps passé sur la glace ne manquent pas. Le premier entraînement a commencé environ 10 minutes plus tôt que prévu, mardi, et des joueurs comme Ryan Smyth et Stéphane Robidas ont continué de patiner bien après que l’entraînement soit terminé. « J’aime être sur la glace et fréquenter les gars », a dit Smyth dont les 85 matchs avec l’équipe nationale sont le plus grand nombre de tous les joueurs au camp. « Ce jeu est synonyme de plaisir. Tu peux apprendre tellement en regardant ces gars-là. En étant sur la même surface, tu peux voir les beaux petits jeux qu’ils font. » Plusieurs de ces jeux se font à grande vitesse. Il est évident que la plupart des joueurs ont patiné au cours des dernières semaines pour se préparer à la vive allure du camp. La majorité des joueurs de la LNH ne sont habituellement pas en si bonne condition cinq semaines avant le début de la saison régulière. « Je pense que ta nature compétitive prend le dessus et tu veux bien paraître, te comparer aux autres », affirme l’avant Brendan Morrow. « Je sais que lors de nos entraînements à Dallas, la cadence n’est pas comme celle-ci. Je ne suis pas certain si Détroit pratique comme ça tous les jours – si oui, c’est probablement pourquoi ils connaissent tant de succès. » Les joueurs ont aussi accordé beaucoup d’attention aux détails loin de la patinoire. Dans l’ensemble, l’ambiance au camp a été très sérieuse puisque tous tentent de faire de leur mieux. Hitchcock, qui en sera à ses troisièmes Jeux olympiques, pense que ce sont les meilleures séances d’orientation auxquelles il a assisté. « Je pense que ça paraît dans la façon dont (les joueurs) regardent la vidéo et écoutent lors des présentations – ils absorbent tout », affirme Hitchcock. « Ils savent que c’est l’occasion d’une vie. Ils veulent donner le meilleur d’eux-mêmes. » Du moins la plupart du temps. Après les séances d’entraînement, mardi, les joueurs ont tous pris part à une ronde de golf. Crosby, pour sa part, était heureux de souligner qu’il ne connaît pas autant de succès sur le terrain de golf que sur la glace. « Nos dernières saisons ont fait en sorte que les étés ont été courts et le golf n’a pas été à la hauteur », a-t-il dit. « J’aimerais que les choses restent comme ça. Ça fait bien mon affaire. » |
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
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